Esthétique La Bruyère

morales comme la compassion, la vertu, l’honnêteté ou le courage. « Il y a des misères sur le Terre qui saisissent le cœur. Il manque à quelques-uns jusqu’aux aliments ; ils redoutent l’hiver, ils appréhendent de vivre. » La Bruyères, Les Caractères, 1688 Les valeurs esthétiques Le polémiste invoque son sentiment du beau et se réclame des valeurs de l’art pour contester et renouveler l’état de la sensibilité et du goût : « Il y a des mots, grands et terribles, qui traversent incessamment la polémique

sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide, le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales sont alors les idées et thématiques nouvelles. Le Romantisme s'exerce dans les romans, la poésie, ainsi que le théâtre. Sommaire Nous allons voir :  Le renouvellement des thèmes  Les formes de l'engagement 

« chose écrite ». Le terme évolue au Moyen-Age vers un nouveau sens : « savoir tiré des livres ». Enfin, à partir du XVIIIème siècle jusqu’à aujourd’hui le sens principal de ce mot est : « ensemble des œuvres écrites comportant une préoccupation esthétique ». Tout au long de l’évolution de la littérature, les écrivains se sont toujours interrogés sur l’humanité, son rôle et sa place dans la nature, sur les liens qui unissent les hommes entres eux, que se soit de manière directe ou indirecte. En effet

artistiques de l'Antiquité et du XVIIème siècle, sous le règne de Louis XIV (1643 à 1715). Les auteurs classiques s’inspirent du Grec Aristote et du Latin Horace. B-Caractéristiques du classicisme Les auteurs classiques s'imposent des règles esthétiques et morales comme la sobriété, la clarté du style, l'imitation des auteurs anciens, la volonté de plaire et d'instruire. 1-Le perfectionnement de la langue L'Académie Française est une institution créée en 1635 afin de « conserver et perfectionner

“perle irrégulière”. Marqués par les guerres de religion, convaincus de l’incertitude du devenir de l’homme, ils défendent l’exubérance des formes. Ils témoignent de la fantaisie et de la virtuosité de l’artiste. XVII LE CLASSICISME Idéal esthétique et humain (« l’honnête homme ») représenté par les écrivains de la seconde moitié du XVIIe : Les «Classiques». En réaction contre l’exubérance du Baroque, le classicisme cherche à créer des modèles, en fondant chaque genre littéraire sur des règles

se base sur l’apparence, le luxe et la profusion s’oppose à la simplicité du mode de vie de Sainte Colombe. Et on peut considérer que les milieux vont influencer aussi l’apparence des personnages. Nous allons donc observer leurs tenues. 2) Une esthétique différente On peut observer les différents styles vestimentaires des personnages. p.15, chapitre II : « Il n’était guère assidu à suivre la mode. Il portait les cheveux noirs ramassés comme au temps des guerres et, autour du cou, la fraise quand

Aragon : « Le roman est une machine inventée par l'homme pour l'appréhension du réel dans sa complexité ». « Jusqu’ici, les romanciers se sont contentés de parodier le monde. Il s’agit maintenant de l’inventer » Blanche de l’oubli Mikhaïl Bakhtine, Esthétique et théorie du roman : « Le roman est le seul genre en devenir, et encore inachevé. Il se constitue sous nos yeux ». Georges Duhamel 1884-1966: « Le romancier est l’historien du présent, alors que l’historien est le romancier du passé » Les Maîtres

aussi l’époque des grands moralistes. Ils traitent de l’homme social, l’honnête homme (? fiche 7). • La Rochefoucauld, dans ses Maximes, privilégie les formes brèves. C’est au lecteur, ou à l’interlocuteur d’en développer l’argumentation. • La Bruyère (Les Caractères) emprunte une forme de l’argumentation indirecte pour dénoncer les défauts des hommes : le portrait satirique. • Plaire et instruire, selon la formule d’Horace (placere et docere), c’est le but des fables tel que le définit La Fontaine

pensée et des sentiments du narrateur, qui est également ici le personnage, René, sans utiliser les marqueurs du dialogue, comme les tirets ou les guillemets, ou encore les incises. Par exemple, aux lignes 13-14, « Le jour, je m’égarais sur de grandes bruyères terminées par des forêts. Qu’il fallait peu de choses à ma rêverie ! », on remarque bien une rupture dans le récit. La première phrase fait le récit des promenades du narrateur-personnage, puis la deuxième ne fait plus partie du récit, mais du discours :

mêmes acteurs. […] Il s’avance déjà sur le théâtre d’autres hommes qui vont jouer dans une même pièce les mêmes rôles. Ils s’évanouiront à leur tour. Et ceux qui ne sont pas encore, un jour ne seront plus. De nouveaux acteurs ont pris leur place (La Bruyère, Les Caractères) La vie offre de multiples exemples de répétitions, de récurrences, d’effets de résonance et de spécularité. Le théâtre aussi. Échos, reflets, situations mimétiques enchâssées dans des événements vécus en direct, impressions impalpables