Étreintes brisées

atteindre celle qu'ils désirent. Celle-ci recule chaque jour devant eux, mais sans jamais se dérober à leurs regards, et, en se retirant, elle les attire à sa poursuite. Sans cesse ils croient qu'ils vont la saisir, et elle échappe sans cesse à leurs étreintes. Ils la voient d'assez près pour connaître ses charmes, ils ne l'approchent pas assez pour en jouir, et ils meurent avant d'avoir savouré pleinement ses douceurs. » 8) Quelles différences Tocqueville fait-il entre individualisme et égoïsme

explosions, les cris, les râlements du volcan à l’agonie, les sifflements ironiques de l’onde qui accourt par mille issues souterraines, poursuit son ennemi, l’étreint, le serre, l’étouffe, le tue, et se calme soudain, prête à sourire à la moindre brise !… Eh bien ! croirais-tu que ces lieux jadis si terribles, aujourd’hui si ravissants, sont presque déserts ! les Italiens les connaissent à peine ! on n’en parle nulle part ; les préoccupations mercantiles sont si fortes parmi les habitants de ce beau

avaient probablement visité de force la voiture. Le vieux général et la jeune femme qu'ils y trouvèrent couchés sur des hardes, enveloppés de manteaux et de pelisses, gisaient en ce moment accroupis devant le feu. L'une des portières de la voiture était brisée. Aussitôt que les hommes placés autour du feu entendirent les pas du cheval et du major, il s'éleva parmi eux un cri de rage inspiré par la faim. - Un cheval ! un cheval ! Les voix ne formèrent qu'une seule voix. - Retirez-vous ! gare à vous !

tourna la clé de contact de la Mini qui toussa avant de daigner ronfler de toute la force de son moteur fatigué. Et David, était-il amoureux d’elle ? Il n’avait jamais été question de fiançailles ou de mariage entre eux. Il ne l’avait même jamais étreinte comme Jon s’était risqué à le faire ce matin. Jamais elle n’avait connu le plus petit frisson entre ses bras. Mais n’était-ce pas justement ce qu’elle lui demandait implicitement ? Cette absence d’émotions, cette léthargie de tout son être..

son arrivée. Revenus de l’école, ils accueillent leur grand-père. Les enfants : Bonjour grand-père ! Comment a été ton voyage ? (Ils s’avancent vers lui pour le serrer dans leurs bras.) (Il a l’air ahuri et ne fait aucun effort pour réagir à leur étreinte. Il regarde son fils). Ne leur as-tu pas appris la manière traditionnelle d’accueillir quelqu’un ? Inclinez-vous devant votre grand-père. Inclinez-vous ! (Ils regardent leur grand-père et leur père comme s’ils étaient devenus fous et ils essaient

bien que Marcel n’ait jamais compris ce qui avait bien pu pousser l’un vers l’autre leurs deux corps desséchés et rompus, ce ne pouvait être le désir, ni même un instinct animal, peut-être était-ce seulement parce que Marcel avait besoin de leur étreinte pour quitter les limbes au fond desquels il guettait depuis si longtemps, attendant de naître, et c’est pour répondre à son appel silencieux qu’ils ont rampé cette nuit-là l’un sur l’autre dans l’obscurité de leur chambre, sans faire de bruit pour

2.3 Propriétés mécaniques d’une discontinuité . . . 2.2.4 Hydraulique des roches . . . . . . . . . . . . . 2.3 Propriétés mécaniques de la matrice rocheuse . . . . . 2.3.1 Courbes caractéristiques . . . . . . . . . . . . . 2.3.2 Comportement sous étreinte triaxiale . . . . . . 2.3.3 L’essai dilatométrique . . . . . . . . . . . . . . 2.3.4 Fluage et effets différés . . . . . . . . . . . . . 2.4 Modélisation du massif rocheux . . . . . . . . . . . . . 2.4.1 Effet d’échelle . . . . . . . . . . . . . .

enfant, elle est digne De son Intraitable père ; elle ne sait pas céder à l'infortune. CRÉON Sans doute, mais sache que ces volontés rigides Sont les premières à s'effondrer, et que c'est le fer Naturellement si solide qui, cuit au feu et recuit, Se brise et se casse, on peut souvent le constater. Je sais qu'un bout de frein suffit pour dominer Les chevaux farouches ; il n'est pas permis De raisonner quand notre sort dépend des autres. Cette fille a déjà montré son arrogance En transgressant les lois

s'aventura sur les planches, s'éloignant rapidement du bord. Le bois usé grinçait sous ses pieds et l'océan s'étendait, de chaque côté, à perte de vue. Quand elle se retourna, les autres, ceux qui lézardaient sur la plage, étaient déjà loin. Une petite brise marine lui fouetta le visage, ébouriffant ses cheveux bruns, piquant ses jambes mouillées. Et, soudain, elle se sentit... Comment expliquer ? Comme un ballon qui s'envole, emporté par le vent. Légère. Sans limites. Libre. Elle aurait voulu écarter

sorte de silence de foudre qu’introduit l’extase. Je deviens fuite immense hors de moi, comme si ma vie s’écoulait en fleuves lents à travers l’encre du ciel. Je ne suis plus alors moi-même, mais ce qui est issu de moi atteint et enferme dans son étreinte une présence sans bornes, elle-même semblable à la perte de moi-même: ce qui n’est plus ni moi ni l’autre, mais un baiser profond dans lequel se perdraient les limites des lèvres se lie à cette extase, aussi obscur, aussi peu étranger à l’univers