Évêque

{text:list-item} a. La liturgie Le rituel du sacre avait lieu, sauf très rare exception, un dimanche ou un jour de fête, se fut le cas pour Charlemagne qui fut sacré à Noël. Le roi arrivait le samedi à Reims, il était reçu dans le palais des évêques, qui était reconverti pour l'occasion en résidence royale. Un peloton, composé de gardiens et de délégué de la suite royale, surveille les portes de l'église pour que la cérémonie puisse commencée. En réalité la cérémonie commençait la veille au soir

sur le plan temporel. En effet, l’Église échappe à l'emprise de la féodalité en s'organisant autour du Pape de Rome, qui aura un rôle de tout autre ampleur. Le titre de Pape va apparaître au Vè siècle, à l'époque romaine, il sera au dessus des évêques et même des conciles, des groupement d'évêques. C'est une organisation qui sera comparée à une monarchie, car un homme est à la tête de cette institution. Cette institution s'est inspirée du pouvoir laïque, et le Pape dont son autorité ressemble à

disparaitre, les canons des conciles et les collections canoniques qui regroupent les deux autres. Ces conciles vont être réorganisés par Clovis en conciles provinciaux, inter provinciaux et nationaux. Le concile d’Orléans rassemble 32 évêques, soit la moitié des évêques du royaume franc, et se fait à l’initiative de Clovis, roi des Francs depuis 481. Ce roi s’est converti au christianisme avec l’ensemble de ses guerriers et a conquit la Gaulle, faisant d’elle un royaume exclusivement chrétien. Le

pape annule ses décisions lors d’un autre concile organisé en 1438 à Ferrare. Charles VII va alors réunir une assemblée conciliaire à Bourges pour promulguer la Pragmatique Sanction le 7 juillet 1438 où seront réunis cinq archevêques, de nombreux évêques et abbés de France. Charles VII, roi de France depuis 1422, est sacré à Reims dans un contexte délicat. En effet, son père Charles VI dit le fou, le déshérite lors du traité de Troyes en 1420, cependant Jeanne d’Arc qui a notamment délivré Orléans

ainsi conféré par le roi (sauf lors de délits graves tel que le meurtre, l'incendie...) Durant le premier âge féodal, l'immunité a perdu son sens primitifs et finit par n'être qu'un privilège exclusif des terres ecclésiastiques. Le seigneur, abbé ou évêque, y exerce les droits royaux, surtout la justice. Le privilège d'immunité à était une pièce maitresse de la féodalité. Dans une première partie, je vais analyser l'extrait de texte Marculfi formularum, Liber I, Zeumer éd, M.G.H, 1886, l.3.Puis dans

de Sagesse , et du Nouveau Testament (textes écrits après la naissance de Jésus) : 27 livres dont les 4 Evangiles, les Actes des apôtres, les épîtres et l'Apocalypse. III – Clergé Les communautés chrétiennes sont placées sous la conduite des évêques, qui sont à la tête d’un diocèse. Un diocèse géographiquement correspond à un département (pour Paris : Mgr André Vingt-Trois). Le grand nombre de chrétiens a obligé très tôt ceux-ci à déléguer une partie de leur charge à des prêtres et une

un pouvoir pour eux. Parfois, même un pouvoir jugé plus important que celui de l'Empire. Ce pouvoir s'organise à différentes échelles ce qui explique la présence de plusieurs types de clercs qui vont agir chacun sur un territoire spécifique. Les évêques sont d'abord présents dans les villes car elles concentrent le plus de croyants. Avec l'expansion du christianisme, on voit également la construction de nouvelles églises et donc l'augmentation d'évêques dans l'institution chrétienne. Cependant dans

du sacre qui fera un roi par la grâce de Dieu Jonas, évêque d’Orléans de 825 à 843, image de la résurrection du Christ, il fait parti des causes du renouveau au 9ème siècle, personnage emblématique de l’Eglise. I) Un pouvoir voulu par Dieu A) L’origine divine du pouvoir B) Le roi, défenseur de l’Eglise II) Les devoirs du roi chrétien A) Protéger son peuple B) Lui rendre justice Jonas d’Orléans Jonas d'Orléans est un évêque français de la ville d’Orléans au IXe siècle. Ses origines

Le nouveau royaume franc était résolument axé sur le Rhin. Aussi, l'axe Rome-Aix-la-Chapelle était l'épine dorsale de l'Occident chrétien sous Charlemagne. Le synode réunit les évêques mais également les prêtres et les diacres ainsi les décisions étaient connues du maximum de personnes, le but étant qu'une fois chaque évêques, diacres ou prêtres soient rentrés ils puissent « colporter » les nouvelles et les faire appliquer. C'est ainsi que Charlemagne faisait connaître à son peuple ses décisions, il

religion, mais aussi du pouvoir temporel qui est celui se consacrant aux affaires humaines. Dans l'échange de lettres, Philippe Le Bel revendique lui le pouvoir temporel normalement attaché au roi, et revendique également de pouvoir nommer tous les évêques de son royaume. Il convoque ainsi les Etats généraux afin que ses sujets lui apportent un soutien. Il sera menacé d'excommunication par le Pape, mais il va réagir avec l'attentat d'Anagni en 1303, où il capture Boniface VIII. Il va ainsi mettre en