Evolutionnisme

conformes au modèle admis, quand ce n’est pas la volonté de les annuler (on aboutit alors à ce que l’on nomme ethnocide) (’ Fiche 5). La réaction relativiste et ses risques • Au xxe siècle, la connaissance ethnologique se délivre enfin d’un évolutionnisme qui jusqu’alors considérait trop facilement que les sociétés « primitives » offraient un état de l’humanité « antérieur » à la culture grecque et à sa descendance européenne. On reconnaît que le projet même de hiérarchiser les cultures ne peut

l’anthropologie pour qui toutes les sociétés humaines sont à des stades différents d’une évolution commune. Lors des grandes conquêtes et des colonisations, on considérait que les sociétés colonisées étaient sauvages, primitives, etc. On est en plein évolutionnisme social. Elles sont « sous-développées » économiquement, on dit qu’elles ont une économie de subsistances. Certains auteurs et penseurs s’opposent à ce vison, Dont Pierre Clastres. Pour lui, l’ethnocentrisme a donné naissance à la théorie évolutionniste

Philippe Descola * Antiquités nationales Christian Goudineau * Assyriologie Jean-Marie Durand * Astrophysique observationnelle Antoine Labeyrie * Biologie et génétique du développement Spyros Artavanis-Tsakonas * Biologie historique et évolutionnisme Armand De Ricqlès * Chimie des interactions moléculaires Jean-Marie Lehn * Chimie des processus biologiques Marc Fontecave * Civilisation pharaonique : Archéologie, Philologie, Histoire Nicolas Grimal * Création artistique Jacques

leur manière comme les biologistes auxquelles il emprunte leurs noms et mots mais ils s’intéressent essentiellement à l’être humain. Il pense que l’Homme est soumis à 2 influences distinctes : l’hérédité et le milieu social. Cette théorie appelée évolutionnisme d’après Charles Darwin est illustré ici à travers Georges Duroy très marquée par son milieu d’origine : l’armée. On nous dit qu’il «  frise sa moustache d’un genre militaire » (l.5) « il marche la poitrine bombée » (l.26) et même « les jambes

notion même de pluralité culturelle de faits observée à l’instant. De ce fait, les sociétés ne doivent pas être organisées selon le même modèle. Claude Lévi-Strauss (ibid.) met en évidence que le préjugé ethnocentrique repose sur l’idée de faux évolutionnisme. Construire l’évolution des sociétés sur la notion de progrès est en effet trompeur, car c’est tout simplement une tentative pour supprimer la diversité culturelle. Comparer des sociétés en fonction de différents états partant d’un même point

comme les plus « sauvages » ou « barbares » de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs attitudes typiques. Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie. ». On a voulu expliquer ces états barbares par le faux évolutionnisme. En effet, on postule que toutes les sociétés tendent vers un même but par étape: on refuse la diversité des cultures tout en faignant qu'on la reconnaît pleinement. « Toutes les sociétés humaines ont derrière elles un passé qui est approximativement

classification culturelle des sociétés humaines qui reproduit donc la discrimination hiérarchique en prenant comme critère le développement technique. Le travail de Lévi-Strauss dans Race et Histoire (1952) a justement consisté à démystifier ce faux évolutionnisme. D'abord, il dénonce les simplifications qui font croire à une succession chronologique rigoureuse alors que ces différentes techniques ont largement coexisté dans le temps et l'espace et constituent non pas des étapes d'un progrès à sens

suite à une publication du livre de Darwin. A partir de là on va dire que la civilisation fait partie de la nature, elle n’échappe pas à cette règle. Spencer va faire le lien entre les théories de Darwin et l’étude des sociétés humaines. Cet évolutionnisme ne va pas être opposé. De la mm façon que Dieu a donné à Adam une apparence sans nombril, il a donné au dinosaure une apparence d’âge. Recherche des origines : tout l’attrait pour la préhistoire c’explique ainsi il s’agit se situer le présent

considéré comme intelligible. Doctrine selon laquelle toute connaissance certaine vient de la raison. • Matérialisme: Doctrine d’après laquelle il n’existe d’autre substance que la matière. Doctrine philosophique qui ramène tout à la matière • Évolutionnisme : Théorie de l'évolution basée sur le fait que les espèces actuelles descendent de formes anciennes. • Perfectibilité : Caractère de ce qui est perfectible, de ce qui peut être amélioré • Déisme: du latin deus qui signifie Dieu. Position philosophique

conditions d’existences des êtres vivants et des rapports d’interaction qu’ils entretiennent avec leurs milieux. Elle soumet une causalité prodigieuse entres les êtres vivant et le biotope : L’adaptation. L’écologie organique part en effet d’un concept évolutionnisme Darwinien. La théorie darwienne contenu dans son œuvre « l'Origine des Espèces»1 postule une constante évolution des êtres vivants. Ceux-ci sont exposés à une sélection naturelle qui les contraint à lutter pour suivre. Cette loi induit donc,