Existe T Il Des Vérités Indubitables

tout le reste qui est considéré comme profane ou ordinaire et qui ne saurait rendre compte à lui seul du sens de l’existence de l’homme et du monde. Ces croyances prétendent à la vérité sans que celles-ci soient obtenues par les moyens humains de la démonstration rationnelle ou de l’observation . Ce sont des « vérités révélées » aux hommes : - soit par une tradition orale (par exemple dans des récits mythologiques qui mettent en scène Dieux, Héros ou Ancêtres et qui racontent comment les choses

de tout mais avec son travail de doute il se rend compte que la seule chose dont il ne peut pas douter, c'est sa pensée, puisque c'est ce avec quoi il doute. Et comme il pense, il sait qu'il existe, d'où son affirmation "je pense donc je suis", ou Cogito ergo Sum. (la conscience est l'expérience indubitable que le sujet pensant fait de lui-même) Pascal : l'homme est un roseau face à l'immensité de l'Univers mais ce qui l'en distingue et qui fait sa force, c'est sa conscience et le fait qu'il pense

j’existe. Cette affirmation ne fait pas l’objet de doutes, ma présence sur Terre n’est pas à discuter. Cependant cette déclaration ne donne pas la clé pour en savoir d’avantage à propos de moi-même. Il faut donc faire la distinction entre ce qui est indubitable et ce qui peut faire l’objet de doutes. Par exemple, je sais que je pense ou encore qu’il m’arrive de rêver, et cela n’en fait pas le moindre doute. Néanmoins, ma pensée ne me renseigne pas sur qui je suis de façon concrète et psychologique. Une

et certain à l’Homme, toutefois relativisé dans la mesure où cette dernière se voit altérée par des données insoupçonnées et erronées, devenant ainsi une source d’illusions. En premier lieu, la conscience apparaît comme une instance indubitable et essentielle de l’Homme, d’abord en tant que pouvoir de connaissance et de dévoilement immédiats de soi. En effet, dans la réalité, les choses se manifestent selon une richesse et une diversité de modalités, qu’elles soient par exemple imaginées

mathématicien en récitant par cœur les démonstrations des autres, de même on n’est pas philosophe si on ne sait pas porter « un jugement assuré sur les sujets qu’on nous propose ». L’activité de penser est raison et non mémoire. Penser, c’est reconstruire la vérité à partir de fondements certains trouvés en soi et user de la lumière naturelle. Mais cette activité nécessite au préalable un doute méthodique radical destiné à nous débarrasser de tous les préjugés qui encombrent l’esprit. Penser nécessite d’abord

Hegel, philosophe du 19ème), qui est celui de l’apparition de la rationalité dans l’Antiquité (et avec elle les pratiques de la philosophie, de la démocratie, et de la science donc). On cherche la sagesse au lieu qu’elle soit acquise, on recherche une vérité objective, universelle. La science regroupe les connaissances relatives à des objets, des faits et des phénomènes qui sont vérifiés (et c’est là le plus important) par des méthodes expérimentales. Méthode expérimentale, étapes : observation phénomène

de tout mais avec son travail de doute il se rend compte que la seule chose dont il ne peut pas douter, c'est sa pensée, puisque c'est ce avec quoi il doute. Et comme il pense, il sait qu'il existe, d'où son affirmation "je pense donc je suis", ou Cogito ergo Sum. (la conscience est l'expérience indubitable que le sujet pensant fait de lui-même) Pascal : l'homme est un roseau face à l'immensité de l'Univers mais ce qui l'en distingue et qui fait sa force, c'est sa conscience et le fait qu'il pense

s’agit d’une stratégie intellectuelle. «  Je pensais qu’il fallait que je rejetasse comme absolument faux tout ce en quoi je pourrai imaginer le moindre doute, afin de voir s’in ne me resterait point quelque chose en ma créance qui fut entièrement indubitable ». Discours sur la méthode. Ce doute de DESCARTES est volontaire, systématique : c’est la doute radical et hyperbolique. Il porte sur tout ce dont il est possible de douter et rien n’échappe à un tel doute sauf le doute lui-même. C’est dans le

qu’un donné, comme le montrent les textes de Platon : il nous a fallu des siècles avant de reconnaître la part que nous prenions à nos représentations des choses. Les anciens ont toujours expliqué la possibilité de la connaissance ou l’accès à la vérité comme ce qui dépendait des objets à connaître, de leur présence, de leur complexité ; et rapporté au sujet l’impossibilité d’aller plus loin : les seuils, perceptifs, intellectuels. Penser le sujet, c’était comprendre pourquoi il y a du faux, de l’illusion

suis-je ? Si avoir conscience de quelque chose c'est penser à cette chose (se la représenter) peut-on pour autant affirmer que la conscience s'identifie à la pensée, autrement dit que conscience et psychisme sont une seule et même chose c'est à dire, existe-t-il des pensées inconscientes, y a-t-il dans le psychisme des phénomène qui serait de l'ordre de la pensée et qui pourtant échapperai à la conscience réflexive ? I. Qu'est-ce qu'un être conscient ? Nous nous définissons comme des êtres