Extrait Mythe De Sisyphe

la fête II. La solitude positive de Rieux 1) L’humanisme de Rieux 2) Un regard éclairé et conscient III. La conclusion d’un roman symbolique 1) L’allégorie de la peste 2) Dénouement IV. Conclusion Extrait étudié Du port obscur montèrent les premières fusées des réjouissances officielles. La ville les salua par une longue et sourde exclamation. Cottard, Tarrou, ceux et celle que Rieux avait aimés et perdus, tous, morts ou coupables, étaient oubliés

leur sort sans se révolter. A l’image pascalienne utilisée pour représenter la misère de la condition humaine se superpose celle du mythe de Sisyphe : le buffle traine son « fardeau de mort vers une destination connut de lui ». La tâche de l’animal semble se renouveler inlassablement tant elle est exécutée mécaniquement et rappelle dans sa solitude celle de Sisyphe condamner à rouler son rocher au sommet d’une montagne et à recommencer éternellement car arrivé au sommet la pierre dévale la pente

départ pour la métropole lui ont permis d'y participer indirectement. Les prises de conscience induites par ces expériences douloureuses l'amènent à attacher son nom à une doctrine personnelle : la philosophie de l'absurde, qu'il définit dans Le Mythe de Sisyphe en 1942.  * *Révision rapide des valeurs de l’incipit : informer (intrigue, personnages, cadre spatio-temporel, horizons d’attente).*          L’incipit, ou plus précisément la première phrase de L’étranger est une phrase célèbre : « Aujourd’hui

celle qui sépare les vivants des morts. Rieux, à l'instar du lecteur, ne sait rien des pensées et des sentiments de Tarrou. Cependant, cette distance s'applique même aux vivants, car, si Tarrou regarde « ses amis », il n'est jamais question dans cet extrait d'autres personnages qui uniraient leur souffrance à celle de Rieux. Aucune parole n'est échangée dans tout le texte, ni au discours direct, ni au discours indirect. De façon générale, la seule communication possible entre les deux personnages évoqués

caractérisée par son rire. « Elle a encore ri » l.19 avec cet adverbe « encore » qui souligne la fréquence de ce rire. Elle veut aller voir un film comique un film avec Fernandel. II Pourtant, cette tonalité extrêmement joyeuse qu’a le début de cet extrait va être infléchie par un élément qui est « la cravate noire » cherché chez Emmanuel qui rappelle le brassard noir de la 1ère scène. Marie ne dit rien. Pas de parole échangée. Tout va passer par l’attitude. La réaction va crescendo : d’abord c’est

devenu aujourd’hui. Rappelez-vous vos cours, nous avons travaillé cela, vous le savez. Etudiez le texte : Rassemblez des informations précises sur le texte, dès la première lecture : l’auteur, le mouvement littéraire, le genre du texte, est-ce un extrait ou un texte complet (une poésie par exemple), a-t-il un titre ?,… Analyser le texte. Il faut être très attentif : -à la syntaxe : longueur et modalité de phrases -au lexique : repérer les champs lexicaux, les connotations,… -à l’énonciation : repérer

COMMENTAIRE STYLISTIQUE DE L’INCIPIT DE L’ETRANGER, CAMUS ,1942 Achevé en mai 1940 et publié en même temps que Le mythe de Sisyphe en 1942, L’Etranger est en partie la traduction romanesque des idées contenues dans cet Essai sur l’absurde. Le narrateur, Meursault, représente « l’homme avant la pris de conscience de l’absurde », mais déjà préparé à cet éveil lucide : sans illusion sur les valeurs consacrées, il se comporte « comme si la vie n’avait pas de sens ». L’effet produit sur le lecteur

le premier roman d' Albert Camus. Son écriture est sobre et relativement classique. Mais le livre s'inscrit dans le contexte de la guerre et véhicule un sentiment de l'absurde. L'absence de sens de l'existence est également à l'œuvre dans  Le Mythe de Sisyphe, un ouvrages de Camus publié en même temps que L'Etranger. Le personnage principal de L'Etranger : Il s'agit de Meursault, le narrateur, un employé de bureau algérois. Le roman s'ouvre sur son indifférence face au deuil de sa mère qui vient

avec eux des int�r�ts qui sont d'un autre temps. Vous �tes jeune et elle devait s'ennuyer avec vous." Introduction�: Le texte pr�sent� est extrait de L'Etranger de Camus, paru en 1942. L'?uvre de camus se caract�rise par deux th�mes principaux: celui de l'absurde qui na�t du d�calage entre un besoin d'id�al et le monde r�el (cf. Le Mythe de Sisyphe, 1951 ou encore La Peste dans lequel l'auteur d�passe cet absurde en proposant un nouvel humanisme: celui de l'entraide) et celui de la r�volte cr�e

un journaliste militant engagé dans la Résistance Francaise et dans les combats moraux de l'après-guerre. Il marqua la vie culturelle francaise de 1936 à 1940 en écrivant de nombreuses oeuvres théâtrales, comme Caligula; des essais, comme Le mythe de Sisyphe; des nouvelles, comme L'Exil et le Royaume ou encore quelques romans : L'étranger, Le premier homme. Nous nous pencherons plus sérieusement sur un autre de ses romans : La Peste publié en 1947. Après avir fait un résumé, nous montrerons grâce