Fable Morale Explicite

bestiaire. Si certains sujets, en effet, peuvent mettre en scène des hommes, il est plus délicat et plus recommandé d’évoquer certaines réalités humaines par le biais d’animaux : c’est une règle de bienséance, c’est-à-dire conforme aux normes morales d’une société. Un souci de vraisemblance doublé d’une fonction symbolique anime donc La Fontaine dans la peinture des animaux. Certains animaux incarnent un état, un rang social : le lion représente le souverain ; l’ours, le tigre, le renard et

Démocrite et les Abdéritains Recueil : II, parution en 1678. Livre : VIII. Fable : 26, composée de 49 vers. Que j’ai toujours haï les pensers du vulgaire ! (1) Qu’il me semble profane, injuste et téméraire (2), Mettant de faux milieux entre la chose et lui, Et mesurant par soi ce qu’il voit en autrui ! 5

et de ressentir ses sentiments et ses émotions. * Placere = plaire ≠ docere = instruire * Fable = un petit récit, généralement allégorique, qui contient une leçon morale. * Apologue (n.m) = Argumentation indirecte. Récit bref en prose ou en vers, dont on tire un enseignement, une leçon. (au sens strict c’est un synonyme de fable). * fable en prose : Phèdre * fable en vers : La Fontaine * Didactique = Qui a pour but d’instruire. * Contes de fées = registre

CORPUS DE 3 TEXTES A METTRE EN RELATION Ce corpus nous propose trois apologues, écrits à différentes époques. Que se soit « Le Prud’homme qui sauva son compère » écrit au XIIIème siècle, la fable « L’Huître et les Plaideurs » de Jean de la Fontaine écrit au XVIIème siècle ou Zadig de Voltaire écrit au XVIIIème, tous ont pour but de faire passer un message tout en distrayant le lecteur. Pour cela, ils entrent dans l’objet d’étude sur l’argumentation. Ces trois textes abordent un thème

315-334 POÉTIQUE DE L’ALLÉGORIE DANS LES FABLES DE LA FONTAINE ALAIN GÉNETIOT* Fécond successeur de La Fontaine, le moderne Houdar de la Motte propose, en préface à ses Fables nouvelles (1719), cette définition toute « géométrique » du genre : La fable est une instruction déguisée sous l’allégorie d’une action. C’est un petit poème épique ; qui ne le cède au grand que par l’étendue, et qui moins contraint dans le choix de ses personnages, peut choisir à son gré dans la nature ce qu’il lui plaît de

Introduction :La mort et la Bûcheron, composé de 20 vers, est la fable 16 extraite du premier livre de fables écrit par Jean de la Fontaine. Celui-ci fût publié en 1694, il appartient donc au mouvement du classicism. Long d'une vingtaine de vers et ornée d'une morale située en épilogue, elle s'apparente à l'apologue dont le but est de plaire et d'instruire. La Fontaine, au cœur du mouvement du classicisme met donc en avant, dans cette fable, la vie d'un des métiers dont l'importance se situe au bas de

symbolique. Fable : Récit imaginaire didactique, court récit, apologue, généralement en vers, dont on peut tirer une moralité Conte : Récit d'aventures imaginaires, histoires peu vraisemblables CONVERGENCES: Tout comme la fable, le conte est écrit de manière à être facile à lire et peut être compris par tout le monde, même des enfants, qui sont les principaux lecteurs de ces genres littéraires.Tous deux sont imaginaires, l'histoire n'est jamais le récit de faits réels.Le principal rôle de la fable est

premier recueil de Fables paru en 1668. Dans ses fables, Jean de La Fontaine choisit comme personnages des animaux. Derrière chaque animal il existe une signification symbolique. C’est le cas dans « La Cigale et la Fourmi », première fable du livre I de son recueil. Cette fable est de genre poétique car écrite en vers. Elle relate une discussion entre une cigale symbolisant l’insouciance et une fourmi économe qui symbolise le travail. La cigale n’ayant fait que chanter durant l’été, se retrouve en hiver

de ces trois textes (thème et visée), vous vous demanderez quelle morale (implicite ou explicite) est présentée, et vous la (re)formulerez. La réponse doit être structurée et rédigée et s’appuyer sur des références précises aux différents textes. Réponse rédigée par une élève… Ce corpus nous propose trois apologues, écrits à différentes époques. Que se soit « Le Prud’homme qui sauva son compère » écrit au XIIIème siècle, la fable « L’Huître et les Plaideurs » de Jean de la Fontaine écrit au XVIIème

I – La Fable à travers La Fontaine : Critique d’une société. 1) La fable, un moyen détourné d’exposer ses idées L'apologue peut être défini comme un «court récit exposé sous une forme allégorique, et qui renferme un enseignement, une leçon de morale pratique» (Grand Robert de la Langue française). Il se présente sous une forme allégorique, imagée, et comporte à l'origine une moralité explicite, qui va disparaître au fur et à mesure, laissant place à une moralité implicite. Il donne la