Fables De La Fontaine Rire Pour Dénoncer

Numéro 3 La Fontaine, « Les Obsèques de la lionne », (1678) Introduction Les fables de la Fontaine, considérées comme la perfection et le modèle du genre, constituent un recueil d’apologues à visée moralisatrice et didactique dont la publication s’étend de 668 à 1696. Initialement destinées à l’éducation du jeune Dauphin, le fils du roi Louis XIV alors âgé de sept ans, elles revêtent dans leur première publication un aspect simpliste et enfantin comme en témoigne par exemple la morale de la

adultes hélas, considèrent la fiction comme moins sérieuse que l'argumentation. Cependant les écrivains comme la Fontaine et Voltaire savent la force de l'argumentation à travers la fiction. D'après La Fontaine : "une morale nue apporte de l'ennuie Le conte fait passer le précepte avec lui."  Suite à ces deux formes nous allons donc nous demander, quel est le meilleur moyen pour dénoncer une cause une défendre une injustice, est-ce à travers la fiction ou à travers l'argumentation ? Afin  de répondre

affinités et les entrecroisements paraissent évidents au xviie siècle. Le Dictionnaire de Furetière a recours à la même terminologie pour les définir : « fiction », « chose inventée », « plaisanterie », « plaisant ». Pour les contemporains de La Fontaine, les deux genres participent également de la « feinte » — la fable par statut, le conte par prédilection — et leur finalité avouée est celle de « plaire », de « divertir ». Bien sûr, il existe aussi des contes « sérieux », c’est le cas des « histoires

chercherons à voir si la critique n’est pas destinée à d’autre forme d’écrits que la comédie. La comédie a pour but principal la distraction du public. Or, dans Les Fables de la Fontaine par exemple, nous retrouvons une critique des hommes contemporains à l’auteur. L’allégorie ou la personnification dans ces fables permet à La fontaine de brosser le portrait des membres de la société qu’il souhaite ridiculiser. Dans le Corbeau et le Renard, il se moque des flatteurs, c’est à dire les courtisans qui

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permet au lecteur de prendre du recul et de s’évader quelque instant par le biais du divertissement. Le lecteur peut être peiné par la faiblesse humaine. Certains contes ou fables permettent aux lecteurs de se changer les idées, de rire, et de prendre du recul par rapport aux défauts des hommes. Ainsi Les Fables de la Fontaine, récits courts, rythmées, aux personnages sympathiques, sont très amusantes pour le lecteur. Dans « La laitière et le Pot au lait » le lecteur parvient donc à dédramatiser de

issu de sa propre expérience : la vraie sagesse pour cet humaniste réside dans la mesure, afin de « jouir loyalement de son être ». Au siècle suivant, Molière, Racine ou La Fontaine veulent corriger les mœurs. La littérature alors devient un pédagogue moraliste: Molière fustige l’égoïsme de ceux qu’une manie obsède ; il fait rire des ridicules et des vices et nous apprend la modération en nous mettant en garde contre les Tartuffe, les Dom Juan, les profiteurs ou les médecins peu scrupuleux. Racine

de ceci en découle le fait que l’utilisation du mode léger peut choquer certains lecteurs car cette utilisation induit un décalage entre le fond et la forme. Ainsi dans le roman de Victor Hugo, Le dernier jour d’un condamné publié en 1829, Hugo dénonce la peine de mort en nous montrant les dernières pensées d’un prisonnier. Tout le roman est construit sur un décalage entre le fond et la forme, par le biais de l’ironie. Dans le chapitre XIX par exemple, le personnel de la prison s’adresse au condamné

obseques de la lionne Jean de la fontaine La Fontaine a commencé à écrire sous le règne de Louis XIV. Cette fable est tirée du second recueil, publié en 1694. L'une de ses protectrices était la marginale Mme de la Sablière. C'est par les contes, puis par les fables, sur le tard, que la fontaine a connu la gloire. Le second recueil est dédicacé a Mme de Montespan. Les fables de ce recueil sont plus philosophiques, plus longues que celles du premier. La Fontaine est quelqu'un de poétique qui

par La Fontaine. Cependant, après lui, d'autres auteurs ont pratiqué ce genre, notamment Hugo qui inclut, dans Les Châtiments, plusieurs poèmes sous forme de fables. Dans ce recueil poétique, le poète, exilé par Louis-Napoléon Bonaparte devenu Napoléon III, dénonce les crimes de ce « Napoléon le Petit » qu'il veut châtier. Présentation du texte : dans « Fable ou Histoire », il le dépeint sous les traits d'un singe qui tente d'imiter son illustre prédécesseur. Le texte rappelle les fables de La Fontaine