Faire Son Devoir Est Ce Agir Moralement

de ce qui est bon pour lui. Ensuite, la liberté, ou l’autonomie de la personne, est un principe fondamental, car la liberté de choix permet aux êtres humains, selon Kant, de s'élever au-dessus de ses désirs, ses caprices et du conformisme afin de faire des choix rationnels. L’autonomie de la personne se définit également par la capacité de se gouverner soi-même, ce qui induit une prise de décision, donc la nécessité d’être libre de choisir ce qui nous plaît. Cependant, on retrouve également dans

et de l'ordre du monde. Si on peut s'accorder sur le fait que le bonheur naît du plein accord entre l'ordre du désir et l'ordre du monde de telle sorte que tout arrive selon nos vœux, ce que l'on voit moins c'est que parvenir à cet accord peut se faire de deux manières. Ou nous transformons le monde pour qu'il se plie à l'ordre de notre désir, ou nous transformons notre désir pour qu'il se plie à l'ordre du monde. La première voie, celle dans laquelle nous nous engageons le plus facilement, est celle

et le mal que l’on fait. Ce que l’homme fait de mal, le fait-il sans pouvoir y remédier ? Est-ce essentiel et inchangeable ? Ou bien vient-ce au contraire de ses acquis, de sa culture. L’homme provoque-t-il le mal à cause des savoirs et des savoir-faire qui se transmettent de génération en génération ? L’homme est-il nuisible à son prochain, à lui-même et à son environnement, parce qu’il est condamné à l’être de par sa nature ? Sont-ce au contraire, la sociabilité et la culture de l’homme qui le rendent

psychologique des tendances naturelles de l’homme. Une fois établie la fin que l’homme doit vouloir, on peutdéterminer les principes qui lui permettent d’atteindre cette fin.S’il est difficile à présent d’accepter que Mill soit le promoteurd’une conception moralement exigeante de la liberté qui ne saurait seréduire à l’indépendance à l’égard d’obstacles extérieurs, c’est enraison d’une lecture rétrospective à partir des théories politiques quiont privilégié la liberté des Modernes ou la liberté négative, et

liberté et le bonheur des gens qui la composent. Ce sont les lois qui vont ouvrir un espace de liberté restreint où chacun de nous pourra agir. « Etre heureux » implique la notion de bonheur qui est difficile à définir car elle fait appel à la subjectivité et à la sensibilité de chacun. Le bonheur fait référence à un état où la personne s'épanouit. Mais peut-elle le faire si elle n'est pas libre ? Nous répondrons à ces questions en nous appuyant sur des exemples que nous offrent les contes populaires

et la science que les hommes s’efforcent d’élaborer de leur devenir [deuxième sens] […]. » I. Faire l’histoire : l’historicité de l’homme Nous contribuons par les choix que nous faisons à faire l’histoire : choix de vie, choix de consommation, choix politiques, etc. Ainsi si je choisis de ne pas aller voter, je contribue malgré moi à faire l’histoire. Même passif, nous contribuons à faire l’histoire. Nous contribuons au « devenir de l’humanité » par les choix que nous faisons. On a souvent

La durée il en vient de sois qu’un plaisir plus durable veut plus qu’un plaisir passager. L'intensité en suivant la même logique un plaisir plus instance compte plus qui est difficile è ressentir. La certitude d’un plaisir est aussi importante pour faire le choix d’une action. La proximité est le moment ou le plaisir va se réaliser (maintenant ou dans plusieurs années ?).L’étendu du plaisir, c’est-à-dire, quelles personnes vont être affecté par l’action. La fécondité, car un bonheur peut être accompagné

libre est-ce refuser toute loi ?Il pourrait sembler évident qu’être libre se résumerait à refuser toute loi car la liberté pourrait être perçue comme une absence de contrainte. En effet, cet idéal qui anime la condition humaine se résumerait ainsi à faire ou exprimer ce que l’on veut sans loi qui pourrait nous y contraindre. Cependant l’absence de toute loi ne serait-elle pas elle même une contrainte à notre liberté ? Ne pourrions nous pas au contraire exprimer notre liberté à partir de nos propres

Existe t-il des violences légitimes ? « La violence est la loi de la brute » (Romain Rolland)   « Violence » : action d’intervenir sur quelqu’un en le faisant agir contre sa volonté, en employant la force et la brutalité. « Légitime » : caractère de ce qui est reconnu conforme au droit, à l’équité, qui est justifié par le bon droit, la raison, le bon sens. De ces deux définitions, puisées dans le Petit Larousse, il

les individus. Il y a tout d'abord une contradiction apparente entre l'idée du devoir moral, et celle d'être heureux. Le bonheur se rapporte à notre égo, notre moi. Le bonheur est un état à atteindre, et est même parfois présenté comme l’objectif premier d’une vie. Ainsi, doit-on être heureux ? Nous verrons dans un premier temps l’aspect du devoir moral, en montrant que le fait d’être heureux ne relève pas d’un devoir. Ensuite, nous aborderons la question de la possibilité d’être heureux. Ces deux