Faites entrer l'accusé

lancinants des éventails et des ventilateurs ont résonné dans les têtes tout au long de ce procès pour le moins étrange. Le prétoire s'est réuni avant-hier à sept heures et demie du matin, pour juger le crime que M. Meursault a commis l'année passée. L'accusé a été invité à décliner son identité devant le président du jury, et on a ainsi vu s'étaler devant nous les premières facettes d'un homme opaque : M. Meursaut est un employé de la marine sans histoire, sans ambition, sans éclat. Le récit du crime

différée de ce personnage. Nous nous demanderons donc dans quelle mesure ce passage constitue t’il une « pause » dans l’échange entre les deux hommes à travers une vision plus intime de Ponce Pilate ; et comment préfigure t’il le destin tragique de l’accusé ? Nous étudierons dans un premier temps la focalisation sur les pensées de Pilate : D’une pensée rationnelle à une hallucination révélatrice ; puis une narration réaliste dans la fiction (histoire de Woland), accentuant la tension du passage.

n’y a rien d’humain en lui. D’ailleurs, il n’a pas agi de façon impulsive, bien au contraire : son acte a été longuement prémédité, mûrement réfléchi, il a même exposé en détail la manière dont il allait tuer le Directeur. De plus, non seulement l’accusé voulait tuer mais il a choisi pour ce faire le moyen le plus affreux : une hache. N’oubliez pas qu’il a terrassé M. Delacelle en lui assénant cinq coups de hache. Un seul n’aurait-il pas suffi ? Et tout cela pour quoi ? Mesdames et Messieurs les

prud’hommes : juridiction qui règle les litiges entres salariés et employeurs au sujet du contrat de travail Contrat de travail : accord entre un salarié et un employeur qui fixe les conditions de travail Délit : infraction punie par le tribunal correctionnel Peine avec sursis : sanction que le condamné ne fait pas s’il se soumet à certaines conditions (travail d’intérêt général) Arrêt : décision rendue par la courd’assises.Elle déclare la peine et si l’accusé est coupable Intime conviction :

rattache à différents droits, dont les plus importants sont celui de se taire et de ne pas s’auto incriminer. L’accusé n’a pas obligation de parler de l’infraction pour laquelle il est suspecté, ni même de sa culpabilité. Il peut demeurer silencieux du début de l’enquête jusqu’au prononcé de la peine qu’il encourt. Ceci se retrouve dans la prestation de serment, qui n’est pas obligatoire pour l’accusé. Celui-ci ne peut être contraint de dire la vérité, il ne peut être accusé de parjure car ceci conduirait

membres du jury ne se connaissent pas. Ils rentrent individuellement dans le cadre physique qu’est l’organisation et dans lequel est incarnée une institution, la justice. Ils assistent ainsi à l’exposition des faits concernant les actes commis par l’accusé. Le juge défini la cible commune et s’assure de la bonne compréhension des conséquences de leur décision. Cependant, ces hommes ne possèdent pas tous des objectifs communs. Le juré Numéro 7, par exemple, a pour objectif d’en finir au plus vite avec

R. c. Didier Buzizi, 500-01-11076-079, 3.11, j-Champagne.   3. La date de notre visite;   8 Décembre 2009   4. La nature du dossier (par exemple : procès civil en annulation de contrat, procès criminel : accusation de voies de fait);    Procès Criminel : Meurtre au 1e degré (prémédité), l’article 235 du Code criminel.   5. Un résumé des faits; Le 26 août 2007, Didier Buzizi a tué Maxime Rushemaza en le poignardant. Dans la soirée du 25 au 26 août 2007, vers

homme » sur cette être de passion, de désir, sur cet être janusien à l’image de Janus ce Dieu aux deux visage, un visage tourné vers le passé et l’autre vers le futur. Nous avons une vision manichéenne : une vision du bien et du mal : l’homme est ainsi fait dans sa complexité. Ces 2 visions s’opposent, ont été développées par de nombreux philosophes : 1ère vision développée par Postulat : l’homme est bon par nature, est enclin à l’amour, au partage, à l’abnégation. Cette vision est rapporté par Sénèque

judiciaire. Etaient joints également des enregistrements sonores des conversations entre les deux mis en examen. Les journalistes ont accepté de remettre aux enquêteurs les fichiers audios mais on fait valoir leur droit à la protection de leurs sources s’agissant des conditions dans lesquelles ils étaient entrés en possessions desdits enregistrements. Par la suite, le service central de police a déposé un rapport concluant qu’aucun élément sur l’origine des enregistrements n’a été rapporté. Le mis en

...... 12 et 13 Des enquêtes pour nous mener en bateau .................................... 14 et 15 Comment devient-on criminel ?……………………………………………… 16 « Accusée, levez-vous » ou l’affaire du petit Cyril Hamilton .................... 17 « Faites entrer l’accusé : M. le Juge… » .................................................. 18 ♦ Évaluation ............................................................................................... 19 et 20 ♦ Bibliographie ...............................