Fanatisme Deleyre

occupe une place particulière dans la mémoire collective française et internationale. Figure emblématique de la France des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre « l’Infâme », nom qu’il donne au fanatisme religieux, et pour la tolérance et la liberté de penser. Déiste en dehors des religions constituées, son objectif politique est celui d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les « philosophes ». Intellectuel engagé au service de la vérité

question des fondements de la société. Les philosophes ne se contentent pas de critiquer les institutions mais tentent de modifier leur fonctionnement en s’appuyant sur l’égalité des hommes, entre les plus riches et les plus pauvres, lutter contre le fanatisme religieux , et défendre la tolérance. Certains philosophes comme Montesquieu ou Voltaire ne respectent pas littéralement cette définition ; leurs pensées ne sont pas obligatoirement ordonnées mais ils défendent néanmoins les droits des hommes et

Ferney en 1755, il mène ses batailles, dont l’affaire Calas, lance sont dictionnaire philosophique, et écrit ses contes. Dans cet extrait, celui-ci ne cherche pas seulement à obtenir la révision du procès mais aussi à combattre l'intolérance et le fanatisme qui ont poussé les juges à condamner Calas par un procès partial. Ce texte est donc à la fois un plaidoyer et un réquisitoire, dans lequel Voltaire cherche à la fois à convaincre et persuader le lecteur (texte représentatif du combat des Lumières)

mais utilisant un raisonnement clair et logique, et par conséquent. Mais Voltaire ne s’attaque pas qu’à la justice mais aussi la société européenne, en faisant le jugement des mœurs en critiquant l’Eglise ou il attaque le nom de la raison au fanatisme religieux, qui entraîne l’intolérance. Voltaire effectue sa dénonciation dans le chapitre « Les rendez-vous », dans lequel les prêtres condamnent Zadig à mort, pour avoir abolit une coutume religieuse qui est le bucher des veuves ou l’on brulait

mêmes excès que dans toute religion : ceux du fanatisme avec notamment les supporters qui sont entièrement dévoués à leur équipe ou joueurs de prédilection qui deviennent des idoles. Les supporters ne manquent jamais une épreuve et, entraînant leurs enfants, leur font manquer l’école. Ils dépensent plus d’argent pour leur passion que pour tout autre spectacle mille fois plus enrichissant. Le fanatisme sportif peut être tout aussi dangereux que le fanatisme religieux Nos sociétés qui s’appellent

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d'éducation ou la place qu'il occupe dans la société. « Tu ne feras pas de mal à un innocent » est un principe dont la force d'inhibition se trouve peutêtre levée dans des cas exceptionnels de folie meurtrière, individuelle ou collective, ou encore de fanatisme religieux, mais on ne saurait s'attendre à ce qu'un homme ordinaire, ayant le libre choix de ses actions, le transgresse simplement par obéissance. Ainsi parle le sens commun. Aussi assurée que cette prédiction puisse paraître, c'est pourtant l'hypothèse

en faveur de plusieurs causes qui font figure de leitmotiv dans la pléiade de ses œuvres. Tout d’abord, la religion ou devrait-on dire le fanatisme religieux. Cette formule célèbre « il faut écraser l’infâme » est un pamphlet contre l’intolérance et l’obscurantisme religieux. Dès lors, les Lettres philosophiques (1734), Candide (1759), Zadig (1748), Le Fanatisme ou Mahomet le prophète (1741), le Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas (1763) font figure d’archétype. Puis, la

factice qu'il s'est créé par ses habitudes, ses préjugés, ses vices et son ignorance. L'homme varie encore dans les temps historiques ; fort et beau dans l’antiquité à Rome et à Athènes où il est toujours entraîné à la lutte ; il dégénère quand le fanatisme religieux lui enseigne à mépriser le corps, à le sacrifier à l'âme, élan superbe de notre nature mais incompatible avec les lois de la vie. Les temps modernes indifférents et sceptiques demandent à l'industrie un bien-être qui nous éloigne de plus

philosophe qui a marqué le XVIIIe siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire. Figure emblématique de la France des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre « l’Infâme », nom qu’il donne au fanatisme religieux, et pour la tolérance et la liberté de penser. Voltaire fait ici une déclaration à Emilie du Châtelet, Femme de science. Il écrit ici un poème de neuf quatrains, faisant à la fois appel à des termes rappelant la vieillesse ainsi qu’à l’amour