Fatalité

DISSERTATION TRAGEDIE : « En quoi Phèdre et Antigone sont-elles des héroïnes tragiques ? » I) UNE EXISTENCE CONTRARIEE : LA FATALITE ET LE CONFLIT A) Des héroïnes soumises à la fatalité : Tout d’abord, Phèdre et Antigone sont soumises à la fatalité et sont au cœur d’un conflit existentiel. Par sa nature même, Antigone, comme toute héroïne tragique, est promise à la mort. La fatalité la conduira inéluctablement et nécessairement à sa perte. Le héros tragique illustre en effet ce combat désespéré que

toute action libre, et alors ceux qui ont commis des dommages peuvent invoquer la nécessaire soumission à un déterminisme aveugle qui les a broyé, parler de fatalité. Ils semblent alors hors de cause, puisqu’ils n’y sont pour rien. Mais, si véritablement la fatalité explique qu’ils aient mal agi, penser qu’ils puissent être excusés, que cette fatalité justifie leur violence est impossible, absurde même. Cela reviendrait à dire qu’ils ont été mis en mouvement comme des pierres qui tombent sous l’effet

personnages historiques ou mythologiques s’exprimant dans un langage soutenu. La tragédie se distingue notamment de la comédie par ses héros et leurs destins injustes qui inspirent terreur et compassion. Les héros sont donc impuissants et souffrent de la fatalité qui pèse sur eux face aux dieux, d’où l’origine religieuse. On peut aussi parler de politique car elle remet en question des principes essentiels ; justice, vérité… Le théâtre était construit en demi-cercle à ciel ouvert, les acteurs donnaient

  à EN  QUOI  JASON,  DANS  LA  SCENE  DE  DENOUEMENT  ATTEINT-­‐IL  LA  GRANDEUR  TRAGIQUE  ?   Introduction  :           I. Une  vengeance  stérile  :  la  fatalité   a) L’impuissance   § Jason  constate    son  impuissance  :  les  moyens  de  sa  vengeance  sont  «  vains  »  (v.1593).   § Disproportion  des  pronoms  personnels  :  «

La pièce montre l’acharnement, sur le personnage, d’une fatalité. Il est enfermé dans le cercle d’une vie impossible : « Depuis que je suis haut comme ça, je sais pas ce qui joue contre moi, je réussis jamais rien. » En dépit de ses rodomontades, il a, à la suite d'une réflexion importante, compris qui il est, où il est et vers quoi il va : tourmenté et déçu, il a décidé qu'il voulait son autodestruction, la mort, seule, pouvant donner un sens à sa vie. Il était parti à la guerre pour y mourir

épopée du Progrès dans son poème en alexandrins ? Le texte se décompose en trois mouvements : -le premier mouvement : l’homme navire : v247 à 254 -le deuxième mouvement : la sainte révolte : v255 à 264 -le troisième mouvement : matière, mal, fatalité : v265 à 270 I-L’homme navire : v247 à 254 Les vers de 247 à 254 qui débutent cet extrait de « plein ciel », isolés entre deux blancs, répondent point par point à la définition du navire: Ce n'est pas un morceau d'une cime ; ce n'est

Objectif : - Définition du tragique antique : la fatalité divine. Séance 1 : (2h) Titre : L’acte I : l’acte d’exposition. Dominante : Lecture globale. Support : L’acte I : Objectifs : - Etudier les caractéristiques de la scène d’exposition : présentation des personnages/ élément déclencheur. - Découvrir la source du tragique : les passions. - Etudier une caractéristique du registre tragique : la notion de fatalité. - 1er aperçu du classicisme : symétrie et sobriété

le duc. « il lui cria de prendre celui qui arrivait » (L 4-5) Il est le sujet de l'action ; il joue en quelque sorte le rôle du hasard, de la fatalité. Rôle ambigu de la Dauphine qui embarrasse les deux personnages tout en leur permettrant de comprendre que leur intérêt est réciproque.  3°) Le poids de la fatalité La princesse refuse d'abord la fatalité. Lorsqu'elle danse, elle n'ose pas se retourner pour voir le visage de l'homme qui vient d'entrer malgré « un assez grand bruit »,  «acheva de

elle confesse son amour coupable à sa confidente Oenone. Comment Racine parvient-il à dramatiser l’aveu de Phèdre ? Nous allons voir comment la jeune femme se heurte à la difficulté d’avouer l’inavouable, de raconter l’indicible, ce qui trahit la fatalité de sa situation. I/ La confession de Phèdre est rendue difficile par l’extrême honte qu’elle éprouve à confier un amour adultère, ce qui la pousse à manquer parfois de sincérité dans ses propos. 1/ Le sentiment de culpabilité qui trouble la

style hyperbolique (« terrible ») et des tournures de phrases emphatiques (insistance sur l’horreur : il est en effet différent de dire « le bruit de l’œuf est terrible ») 2) La mise en évidence d’un enchaînement inéluctable des faits (fatalité, tragique) a. l’homme a faim (insistance nous l’avons vu sur la nourriture à laquelle il n’a pas accès / barricades renforcées… « protégées…) / rôle des rimes qui mettent en évidence ce terme de « faim »/ « étain » => résonance / vers