Fatalité Antigone

personnages tout en les désignant un à un, en les décrivant et en précisant le rôle de chacun dans la pièce. Axe2 : l’évocation du tragique Le tragique correspond ici à l’évocation de la mort des personnages en relation avec le destin et la fatalité. Axe3 : La tragédie moderne Pour mettre en évidence le caractère moderne de la pièce, l’enseignante invite les élèves à remarquer les éléments suivants :   _ Décor neutre et non majestueux. _ Pas de meubles. _ Les personnages bavardent

: il apprend la mort d’Hippolyte, tué par un monstre marin tandis que Phèdre qui s’est empoisonnée, lui avait révélé tout sur la vérité de cette tragédie avant de mourir. Le personnage tragique se suicide aussi dans Antigone d’Anouille. Confrontée à l’autorité du roi Créon, Antigone reste fidèle à la tradition et va enterrer son frère maudit, malgré l’interdiction et elle va payer de sa propre vie en se suicidant. Il y a aussi Jocaste qui se suicide en apprenant qu’elle s’est mariée avec son fils

I-SITUER L’ACTION DANS L’ESPACE ET L’EPOQUE La pièce met en scène de grands personnages de la mythologie grecque, tel qu’Œdipe, Jocaste ou leur fille Antigone dans un bref passage. L’action se déroule donc en Grèce antique et notamment dans la cité de Thèbes. N’étant pas du théâtre classique, cette pièce de Cocteau ne respecte ni l’unité de temps, ni l’unité de lieu. Ainsi, l’acte I, « Le fantôme », a lieu sur les remparts de la ville, alors que celle-ci est menacée par le Sphinx, créature terrifiante

Antigone, Jean AnouilhProblématique de séquence : En quoi est-ce une pièce de théâtre en rupture avec le schéma classique ?Séance 1 : Questions 1,2,3 et 4 : Antigone est une tragédie en un acte unique et en prose écrite sous l'Occupation: cette pièce n'est pas divisé en acte ni en scène de façon explicite mais une structure est conservée grâce aux entrées et sorties des différents personnages. Le style de cette

Antigone de Jean Anouilh (1944) Le sujet de cette tragédie en prose est « l’histoire d’Antigone ». Anouilh l’a emprunté à Sophocle, imitant même le découpage de la pièce grecque (pas de scènes numérotées) et introduisant un chœur ; mais il a supprimé de l’action toute donnée religieuse pour s’en tenir à une réflexion athée sur la pureté et les exigences de la vie. Le chœur intervient dans la tragédie de deux façons : - Pour débuter l’action et faire progresser l’histoire - Pour raisonner

révélation ? Et en quoi cet aspect de la tragédie en fait un « genre reposant » tant pour les héros que pour le public ? La tragédie montre indéniablement un univers sans espoir dont le fonctionnement est bien connu du public. Le poids écrasant de la fatalité laisse en effet une place centrale à la parole tragique. Mais n’est-elle que fureur et colère ? Et cette explosion de la parole est-elle compatible avec la thèse d’un genre reposant ? Nous verrons que la tragédie vise bien plutôt à ébranler et

entre 429 et 425 avant Jésus Christ. 2) Sophocle est un des trois grands tragiques grecs, avec Eschyle et Euripide. Il a vécu au cinquième siècle avant Jésus Christ. Seules sept de ses cent vingt-deux œuvres nous sont parvenues, dont Ajax, Antigone ou encore Electre. 3) Thèbes, la cité sur laquelle règne Œdipe, est frappée par la peste. Un oracle prédit que la malédiction qui décime la cité prendrait fin une fois que l'assassin de Laïos aurait été exécuté. Œdipe jure de trouver et

d’analyser des réécritures d’œuvres : l’ « Antigone » de Sophocle aura plutôt un enjeu didactique : il s’agira de nous faire comprendre que les erreurs et le malheur sont nécessaires pour apprendre, pour grandir. L’ « Antigone » d’Anouilh présentera le personnage d’Antigone comme l’allégorie de la Résistance, s’opposant aux lois édictées par Créon, qui représentera le maréchal Pétain. Elle refuse la facilité et préfère se rebeller, ne voulant céder à une prétendue fatalité, alors que Créon (Pétain) revendique

Poétique ; à également une fonction morale, mais il s’agit ici de plaire et de toucher. Le spectateur s’identifie en effet au héros et partage sa souffrance dont il s’émeut comme dans Antigone de Jean Anouilh (réécriture de Sophocle) qui utilise les sentiments, ce qui nous émeut. Dans Phèdre de Racine, c’est la notion de fatalité qui nous convainc le plus, c’est une héroïne tragique qui se bat contre son destin, on sait dès le début que cette partie est perdu d’avance. Mais elle s’acharne et c’est sa conviction

bouc. I) Qu'est ce qu'une situation tragique ? -Née de la présence de la fatalité (force supérieur qui domine, qui pèse sur les héros et qui montre bien sa puissance) -Compléter par un lieu qui symbolise l'emprisonnemet (Antigone, Palais, ville de Thèbes) -Urgence oppressante du temps. Situation sur un fil -> Dénouer les fils -Origines : Destin (oracle), intervention d'une divinité de la fatalité, malediction divine (Antigone), autres éléments.. (force de la conscience, obligation morale...) (Résumé