Fétichisme de la marchandise

donc arriver que nous projetions d’abord un désir en autrui, avant de reproduire ce désir nous-mêmes. Les publicitaires ont bien compris ce mécanisme : bien souvent, la publicité ne se contente pas de présenter une marchandise : elle représente plutôt quelqu’un qui possède la marchandise et s’en réjouit. Car les publicitaires ont compris (et vérifié expérimentalement) que ce qui déclenche le désir de l’objet, ce n’est pas tant l’objet lui-même que sa possession par un autre. Le véritable moteur du

donc arriver que nous projetions d’abord un désir en autrui, avant de reproduire ce désir nous-mêmes. Les publicitaires ont bien compris ce mécanisme : bien souvent, la publicité ne se contente pas de présenter une marchandise : elle représente plutôt quelqu’un qui possède la marchandise et s’en réjouit. Car les publicitaires ont compris (et vérifié expérimentalement) que ce qui déclenche le désir de l’objet, ce n’est pas tant l’objet lui-même que sa possession par un autre. Le véritable moteur du

trouvera des hommes marchant à quatre pattes « contre nature ». Pourquoi les acheteurs veulent-ils acheter le meilleur marché possible  ? Précisément parce qu'ils sont des acheteurs. Leur situation en tant qu'acheteurs les « oblige » à chercher les marchandises bon marché et dirige de ce côté leurs désirs, leur volonté, leurs actions. Et si les mêmes hommes étaient vendeurs  ? Ils auraient agi en sens contraire. Ils auraient cherché à vendre le plus cher possible. Il en résulte, par conséquent, que la

présence masquée par l’écran de la toile. La toile ne joue plus seulement sur la présence-absence d’une tâche scotomisant le regard, mais elle est radicalement trouée. Ce qui fait que la récupération institutionnelle de l’oeuvre, son indexation comme marchandise, sa mise en boîte, sa diffusion banalisante comme reproduction ne suffisent pas toujours pour apaiser le réel, non plus, dès lors, en représentation mais en défaut manifeste de représentation. La réalité imaginarisante qui cherche à faire contexte

Société de contrôle psychologique et sociologique. (voir le cours sur la travail : aliénation du désir comme désir de marchandise, culte de la nouveauté, technophilie et technolâtrie) On fabrique aussi bien les produits à consommer que les consommateurs destinés à les consommer : conditionnement des masses consommantes. (voir aussi le cours sur le travail, fétichisme de la marchandise, emprise sur le temps libre.) . Le danger que fait courir à l’humanité l’homo faber est l’avènement d’une « société

industriel. a) Emergence d’une société industrielle Marx, le capital, 1857, dans ce livre il propose une critique de la société industrielle. On voit que les ouvriers sont aliénés. Ils n’ont plus d’influence sur la production même. Le fétichisme de la marchandise : donner une valeur marchande à l’objet sans savoir qui l’a produit réellement, précisément. Les révoltes ouvrières s’appuient sur les travaux de Marx. Durkheim, de la division du travail social, 1893, solidarité mécanique, organique

Idées politiques 2  Trois Grand courants d’Idées politiques : * Le courant libéral (1789) : libéralisme politique : démocratie, libéralisme économique : libre circulation des marchandises. * Le courant réactionnaire  (conservateur / traditionalisme) : considère la révolution de 1789 comme une catastrophe. * Courant socialiste : va tenter d’inventer un modèle politique qui ne soit ni libéral ni trop conservateur. Partie 1 : L’héritage des Révolutions (1789-fin 19°s) : libéralisme

thèse marxiste, pourtant toujours aussi pertinente, que les rapports des hommes aux choses – les rapports « économiques » – ne sont pas autre chose que des rapports des hommes entre eux mais transfigurés et dissimulés – notamment sous l’effet du fétichisme marchand –, il reste toujours possible de faire remarquer que, au minimum, les rapports des hommes aux choses sont médiatisés par des agencements de rapports des hommes entre eux, à savoir, précisément, des institutions. En ce sens généralisé du

et la forme administrative de la production industrielle satisfont peut-être, sur le papier, à quelques exigences de la justice, de l'égalité ou de la rationalité organisatrice, mais elles restent inaptes à transformer le rapport des hommes à la marchandise et se sont historiquement traduites par une inefficacité mortelle et l'appauvrissement général. Tandis que la cohabitation entre le marché capitaliste et des zones de gratuité libère réellement, durablement certains domaines de la vie humaine, tout

le monde n’a pas partout l’aspect d’une autoroute, d’un parc d’attraction ou d’une ville nouvelle : ennui pur, sans passion et bien ordonné, espace vide, glacé, où ne transitent plus que des corps immatriculés, des molécules automobiles et des marchandises idéales. La France n’est pas la patrie des anxiolytiques, le paradis des antidépresseurs, la Mecque de la névrose sans être simultanément le champion européen de la productivité horaire. La maladie, la fatigue, la dépression, peuvent être prises