Financiarisation

vivre une crise majeure en 1929, et revenir en 1990 à son niveau de départ, puis il y a quelque temps rechuter. Pour Augustin Landier et David Thesmar, nous sommes donc dans une époque qui est « à la fois une seconde mondialisation et une seconde financiarisation ». La bourse a toujours été un investisseur de long terme contrairement aux banques qui investissaient sur le court terme. Il y a aussi le fait que la concurrence n'est pas très développée en France, on a un fort protectionnisme ainsi qu'une

moyens d'éviter à ce qu'elles récupèrent les bénéfices et fassent supporter les pertes par les contribuables et par l'ensemble du tissu économique. Mais au-delà se pose aussi le problème de l'outil mathématique qui a servi en partie à justifier la financiarisation de l’économie. La question est de savoir les cours financiers suivant un « hasard sage » du type du pollen dans le mouvement brownien ou au contraire, sans aspérité ou un « un« hasard sauvage » qui comme son nom l'indique est beaucoup plus insaisissable

favorisent investissement, participent à la croissance. Crise bancaire entraîne crise économique et compromet la croissance (Grande dépression, crise de 1929, crise de 2008). *Importance des bourses car multiplication des sociétés par actions. Financiarisation massive de l’économie mondiale depuis les années 1980 alimente débat. Conclusion *La croissance économique, une caractéristique majeure de l’économie mondiale depuis le milieu du XIX è s. Ne fut jamais remise en cause. Mais variabilité dans

correspond au fait que la taux d’intérêt réel servi aux créanciers de l’Etat est depuis 1983 supérieur au taux de croissance de l’économie, l’écart étant particulièrement élevé entre 1991 et 1997. Ce résultat permet de mesurer les ravages de la financiarisation de l’économie : aujourd’hui, un bon tiers des 1170 milliards d’euros de la dette publique correspond aux effets cumulés de cette ponction financière (voir aussi graphique 1). Tableau 1. Composantes du ratio dette/PIB 1981-1991 1991-1997 10.1

19) Quels sont les organismes internationaux les plus importants dans le paysage économique mondial ? 20) Qu’appelle-t-on effet de levier n en matière de financement d’investissement ? 21) Qu’est-ce que la titrisation ? 22) Que signifie la « financiarisation » de l’économie ? 23) Que signifie une courbe des taux positive ? 24) En théorie, de quoi dépend la « Prime de risque » ? 25) Quelles sont les principales activités d’une banque centrale ? 26) Quels sont les principaux métiers exercés par les

confiance et la logique de l’honneur, « le monde de l’entreprise brise la valeur travail et doit organiser un monde plus inégal pour fonctionner plus efficacement. Il doit accroître les récompenses et durcir les peines. » Sous l’impact de la financiarisation de l’économie, les inégalités de revenus et de patrimoine se sont incontestablement creusées, dans un contexte où la progression des hauts revenus a été particulièrement spectaculaire. Daniel Cohen cite l’ouvrage de Thierry Pech qui note avec

réduction de la parte des profits, mais l’application des cette stratégie est-elle possible ? Et qui sont les forces sociales qui peuvent l’imposer ? La crise s’explique par les déséquilibres macroéconomiques ou par le développement de la financiarisation. En premier lieu les déséquilibres macroéconomique, et essentiellement la crise qui touche les stratégies nationale car la globalisation commerciale a engendrer concurrence mise en place par les firmes multinationales étant donné que celle

« Le mariage entre la démocratie et le capitalisme approche le point de divorce. » prédit le philosophe slovène Slavoj Žižek. Si les deux idéologies peuvent paraitre intrinsèquement liées, et l’existence de l’une inconcevable sans l’autre, il n’en est rien selon Žižek. En effet, l’exemple de la Chine depuis 1979 montre bien que le capitalisme peut exister sans la démocratie, et à l’inverse, la démocratie dans les cités états grecques a su se passer de l’idéologie capitaliste pour fonctionner. Mais

communiqués, rapports d’activité – et de ce point de vue, la notion de « pages web » est révélatrice – sans s’apercevoir que le web est d’abord un réseau mondial où l’échange et l’interactivité apparaissent comme les dominantes premières. La financiarisation de la communication d’entreprise Les entreprises hésitent encore à le reconnaître publiquement, mais l’actionnaire tend à devenir la cible principale de la communication d’entreprise. L’entreprise préfère annoncer « le client » ou « ses

investissements d’infrastructure a été débudgetisé (logement, autoroutes, télécommunication...), cela signifie que ces financements sont pris en charge par des organismes financiers relais et ils sont plus sensibles à la bancarisation et à la financiarisation. L’Etat s’est déchargé de sa mission. D’une part, la décentralisation de 1982 organisant u transfert de compétence a incité les collectivités à investir directement. Aujourd’hui le ¾ de la FBCF sont le fait des collectivités territoriales. Il