Fourches patibulaires

103) ; - «feudal» : féodal : «notre feudal hommage» (page 15 ) : de vassal à suzerain ; - «flote» (page 24) : au Moyen Âge, le premier sens du mot est «troupe», «multitude», «troupeau» : «la flote qui écoutait le saint roi» (page 26) ; - «fourches patibulaires» (page 75) : gibet ; - «francs archers» (page 75) : milice bourgeoise créée par Charles VII en 1448, pour compléter avec une infanterie d'archers et d'arbalétriers l'armée montée que constituaient les «compagnies d'ordonnance» ; - «frocard»

qui ont la haute justice ont le droit de condamner à mort. Ceci est matérialisé par le fait qu’ils ont placé près de leur château, de façon bien visible, un gibet (une potence) avec des fourches patibulaires (on reste suspendu, même après sa mort, jusqu’à tomber en poussière. Expression : avoir une mine patibulaire). La haute justice est aussi intéressante pour les seigneurs, parce que les biens des condamnés sont confisqués. Elle rapporte donc bien. B. La basse justice Elle appartient

compétence pénale générale avale droit de condamner à mort les auteurs des infractions les plus graves et les seigneurs titulaires d'une haute justice font symboliquement dresser un Gibet sur l'entrée de leur terre qu'on appelle des Fourches ou des pots patibulaires : des hautes colonnes de pierres entre lesquelles on installe une poutre pour pendre les gens. Ils ont également le droit de condamner au Pilori et en font symboliquement ériger un sur la place du marché de la principale ville de la seigneurie

par la maudite avarice des pères; et on s'étonne après cela que les fils souhaitent qu'ils meurent. LA FLÈCHE.— Il faut avouer que le vôtre animerait contre sa vilanie58, le plus posé homme du monde. Je n'ai pas, Dieu merci, les inclinations fort patibulaires; et parmi mes confrères, que je vois se mêler de beaucoup de petits commerces, je sais tirer adroitement mon épingle du jeu, et me démêler prudemment de toutes les galanteries qui sentent tant soit peu l'échelle59: mais, à vous dire vrai, il me

par la maudite avarice des pères; et on s'étonne après cela que les fils souhaitent qu'ils meurent. LA FLÈCHE.— Il faut avouer que le vôtre animerait contre sa vilanie58, le plus posé homme du monde. Je n'ai pas, Dieu merci, les inclinations fort patibulaires; et parmi mes confrères, que je vois se mêler de beaucoup de petits commerces, je sais tirer adroitement mon épingle du jeu, et me démêler prudemment de toutes les galanteries qui sentent tant soit peu l'échelle59: mais, à vous dire vrai, il me

s'affirmer. C'est avant tout un seigneur justicier. Quand un seigneur possède la Haute justice, il détient aussi la moyenne et la basse. (dans la haute justice, il peut prononcer la peine de mort). Et fait construire à l'entrée de sa seigneurie la fourche patibulaire (potence : avec pendus). La justice est ce qui va permettre à la coutume de prendre forme. C'est ce qui permet à la coutume d'être dite. On a besoin d’éclaircir la disposition coutumière. Dans la 2ème moitié du XIIe siècle, on procède à un vaste

emblématiques, autrement dit, il est le seul à disposer des instruments de mise en mort et de torture : le gibet (= instrument de supplice pour la pendaison), le pilori (= exposition du criminel à la vue du peuple), ou encore les fourches patibulaires (= construction en forme de fourche qui permet de pendre certains individus). Le seigneur bas justicier juge les petites affaires, il juge les causes pénales n’entrainant pas de peines corporelles, mais entrainant des petites amendes. 2. Une procédure

richesses multipliait les croisés. Les évêques de Paris, de Lisieux, de Bayeux, accourent au siège de Lavaur : on y fit prisonniers quatre-vingts chevaliers avec le seigneur de cette ville, que l'on condamna tous à être pendus ; mais les fourches patibulaires étant rompues, on abandonna ces captifs aux croisés, qui les massacrèrent (1211). On jeta dans un puits la sœur du seigneur de Lavaur, et on brûla autour du puits trois cents habitants qui ne voulurent pas renoncer à leurs opinions. Le prince

richesses multipliait les croisés. Les évêques de Paris, de Lisieux, de Bayeux, accourent au siège de Lavaur : on y fit prisonniers quatre-vingts chevaliers avec le seigneur de cette ville, que l'on condamna tous à être pendus ; mais les fourches patibulaires étant rompues, on abandonna ces captifs aux croisés, qui les massacrèrent (1211). On jeta dans un puits la sœur du seigneur de Lavaur, et on brûla autour du puits trois cents habitants qui ne voulurent pas renoncer à leurs opinions. Le prince

richesses multipliait les croi­sés. Les évêques de Paris, de Lisieux, de Bayeux, accourent au siège de Lavaur : on y fit prisonniers quatre-vingts chevaliers avec le seigneur de cette ville, que l'on con­dam­na tous à être pendus ; mais les fourches patibulaires étant rompues, on aban­donna ces captifs aux croisés, qui les massacrèrent (1211). On jeta dans un puits la sœur du seigneur de Lavaur, et on brûla autour du puits trois cents habitants qui ne voulurent pas renoncer à leurs opinions. Le