Fourches patibulaires

bien de lui que vous vous seriez écrié : « Quel diable d’homme !... » Comme ils en étaient là, ils entendirent à quelque distance derrière eux du bruit et des cris ; ils retournèrent la tête, et virent une troupe d’hommes armés de gaules et de fourches qui s’avançaient vers eux à toutes jambes. Vous allez croire que c’étaient les gens de l’auberge, leurs valets et les brigands dont nous avons parlé. Vous allez croire que le matin on avait enfoncé leur porte faute de clefs, et que ces brigands

sont donc utilisés. Cela entraîne trois conséquences: 1. la cruauté du châtiment: pendaison, décollation, enfouissement, bûcher, "longue traîne", "saut de falaise", roue, ... 2. la publicité du châtiment: toutes les potences, fourches patibulaires, sont placées sur des points élevés, forts visibles. Pour l'intimidation, on laisse souvent le cadavre du pendu jusqu'à sa putréfaction. 3. La conception extensive de la responsabilité pénale: il s'agit de prévenir les crimes, quels

mettent en garde contre la papillonite (apparemment un grand sujet d’actualité en Guyane), et nous montre l’un des papillons responsables du fléau. Ils nous montrent aussi une grosse araignée velue, dite Matoutou, inoffensive malgré son aspect patibulaire. Le patron la fait monter sur son bras. Nous ne ressentons pas trop le décalage horaire. Tous les restaurants de Sinnamary sont fermés, officiellement pour cause de papillonite, plus sûrement par manque de clients. A ce stade, la Guyane nous paraît

fait il a appartenu à un bourreau ! P. 96). Reprise du récit de Jacques (histoire de Frère Jean, son frère) (Sans cesse interrompu par les soupçons du maître impressionné par le fait que le cheval de Jacques l’ait conduit directement aux fourches patibulaires. Jacques lui propose même de se séparer p. 64-65  ! ) Frère Jean s’enfuit du monastère avec le père Ange aussi maltraité que lui. Ils se réfugient à Lisbonne et y meurent lors du tremblement de terre, selon leur destin. ( 1755)

ils troupe d'hommes qui s'avançaient vers la tête, et virent garnison, et là, ils entendirent, du eux, bal. la veille dormait-il dans comme au seriez écrié ils ; aussi mauvais nèrent retour- armés de à toutes eux gaules et de fourches de allez croire jambes. Vous que c'étaient les gens avons l'auberge,leurs valets et les brigands dont nous parlé.Vous allez croire que le matin on avait enfoncé leur porte faute de clefs, et que ces brigands s'étaient avaient décampé avec imaginé

civil, il est saisit également des litiges les plus importants. Dans sa seigneurie, le seigneur justicier dispose de signes emblématiques de la haute justice. Ce sont les lieux de supplices. Le gibet (là on pend le condamné par exemple). Les fourches patibulaires… Le seigneur bas justicier jugeait le petit contentieux, les petites affaires… 2) Une procédure féodale archaïque Le seigneur, qui a beaucoup d’occupation, ne juge pas lui même, il délègue à un prévaut, qui est assisté de quelques

condamnés), le carcan (un collier de fer au bout duquel il y avait une chaine rattaché à un poteau) , le pilori (peine infamante , attaché a un poteau ou mis dans une cage , jet de détritus) ces instruments à l'exposition publique et aussi les fourches patibulaires (on construisait deux colonnes en pierre et sur les deux colonnes on mettait une poutre , lieu de pendaison de 5-6 personnes). Le bas justicier évidemment était le petit seigneur et finalement il était celui qui ne jugeait que les causes pénales

* Civil=englobe tous les procès englobant la condition des personnes et la propriété des terres et cette Haute justice se caractérise par des marques de Haute justice (distinctions)=le pilori (appareil de bois où on expose une personne), fourches patibulaires (le gibet=sert à exécuter les gens). * Basse Justice Compétente uniquement pour les causes moins graves=délits punis d’une amende <60 sous (délits en matière rurale), procès civils jugés peu importants (ne menant pas au duel judiciaire)

infractions, et peut infliger toutes les sanctions. Pour pouvoir être Haut Justicier, il faut des marques qui le prouve : le seigneur à une prison, il y a un personnel judiciaire (un juge et des sergents, l’équivalent de la police), et des fourches patibulaires, la plus connu d’entre elle est le « pilori » (objet sur la place publique ou la tête et les mains ressortes) et le « gibet » (objet de pendaison). □ La moyenne et basse justice : Ces seigneurs ne peuvent pas condamner à mort

connaît des procès susceptibles de conduire au duel judiciaire, notamment les causes relatives à la condition des personnes et à la propriété des terres. La marque extérieure de la haute justice est le droit de tenir un pilori, un gibet ou des fourches patibulaires. o La basse justice ne connaît que des affaires de gravité inférieure, tant au pénal qu’au civil. En matière de procédure, on dénote des progrès au 12ème et 13ème siècle (disparition des ordalies, développement de la procédure