Fragment 128

constituent pour l’autobiographie. Ce mode de « jeu du je », lui permet de s’approcher de l’indicible. Nous nous demandons aussi quelle est l’importance de la structure ternaire à la façon de Dante et la façon dont Sarraute assemble ses souvenirs en fragments comme un collage d’images autonomes par des chapitres apparemment discontinus, qui pourtant s’enchevêtrent et entraînent le flou de la narration. Pour résumer : Mon mémoire sera consacré à déceler l’originalité de l’auteur et de sa quête de soi.

et de catastrophes qui se réitèrent inlassablement, dans une litanie d’images en mouvement. Au-delà de la boucle qui permet de relier le début et la fin de chaque vidéo, les plans eux-mêmes se rejouent, étant repris dans leur intégralité ou par fragments. œuvres exposées Middlemen, 2001 Dans un travelling lent et continuel, la caméra filme les attitudes, mouvements et réactions des middlemen, ces courtiers ou agents de change de la Bourse. Le spectateur peut aisément émettre des hypothèses quant

écrasé son violon. Éliezer, lui-même écrasé, tentait de se «débarrasser de [s]on invisible assassin», et réussit à se «creuser un trou dans cette muraille d’agonisants». Il entendit alors la voix de son père et le violon de Juniek, qui «jouait un fragment d’un concert [sic] de Beethoven», dont «toute sa vie glissait sur les cordes. Ses espoirs perdus. Son passé calciné, son avenir éteint.» Éliezer s’endormit, et, à son réveil, aperçut Juliek, mort. Les détenus restèrent «trois jours à Gleiwitz. Trois

fond. Ann HINDRY Ce tableau s’inscrit dans la série magistrale et incomprise à l’époque où l’artiste cherche à accentuer les dimensions temporelles et spatiales du tableau en réduisant encore sa palette et ses moyens. Le tableau est proposé comme fragment d’un vaste espace suggéré par lui. Le tracé, souvent monochrome, ne fonctionne plus que pour signifier l’espace du tableau. Il est moins un dessin qu’une trajectoire qui traverse le tableau ou relie, littéralement ou non les parties d’un diptyque

apară ca ideea dominantă ■- sau ca una din ideile dominante - ale acestui fenomen care este tragedia greacă, „manifestarea cea mai profundă a geniului elen", după Nietzsche. Ulrich von Wilamowitzl-Moeliendorf a definit tragedia greacă drept „un fragment, complet în sine, al legendei eroice, tratat poetic în genul sublim, destinat a fi reprezentat, ca parte integrantă a cultului public, în sanctuarul lui Dionysos, de către un cor de cetăţeni atel-nieni şi de către doi sau trei actori" . Avem aici

..... 111 4. Messages perdus, trouvés ou envoyés dans des flots d’exécution parallèles .................................... 114 5. Fragments d’interaction combinés pour décrire une méthode complexe .................................... 115 6. Opérateurs d’interaction .............. 116 7. Diagrammes de séquence pour illustrer des cas d’utilisation .. 117 8. Fragments d’interaction combinés . 120 9. Diagrammes de séquence pour illustrer des collaborations .... 121 10. Réutilisation d’une interaction

Mandela 50», « L’internet 51» sont autant d’exemples qui montrent l’attention d’une écriture aux bruits du monde. Mouvement réflexif, circulaire, l’écriture est aussi un retour incessant sur ses analyses et écrits antérieurs comme le montre le fragment du Traité du Tout-Monde, « Objections à Ce dit Traité de Mathieu Béluse, et Réponse  52». Cette écriture dérivante fait corps avec l’idée de mouvement. Elle fait du traité une œuvre qui met en écrit le bruissement du monde dans les faits, le parlé

possible ; et le frère Gandon, lui aussi, l’homme d’Église, en vient à écrire un aveu fallacieux. Les serments visent à être démentis. Et l’affirmation que Bapaume porte inscrite dans son prisme se trouve démentie par la vie, et le prisme, objet qui fragmente la réalité, abandonné. Mais ce n’est pas aussi simple : même contredits par les faits, les mots peuvent contenir une vérité plus profonde : si la lettre de Bapaume est fausse, son histoire reste peut-être vraie. Le langage ne vaut donc pas ici comme

incomplète. »[20] Ses contours ne sont pas donc clairs, concrets : « […] le personnage n’est pas vu comme une totalité, comme un ensemble tout fait au moment de la création et il est seulement comme transporté dans l’œuvre ; il et une silhouette, un fragment […] que l’auteur essaie de reconstruire dans le texte […] ».[21] Le comportement des personnages-hypothèses n’est pas prévisible comme le comportement des personnages-définitions qui sont entièrement connus même de leur intérieur : « La « finitude »

écrasé son violon. Éliezer, lui-même écrasé, tentait de se «débarrasser de [s]on invisible assassin», et réussit à se «creuser un trou dans cette muraille d’agonisants». Il entendit alors la voix de son père et le violon de Juniek, qui «jouait un fragment d’un concert [sic] de Beethoven», dont «toute sa vie glissait sur les cordes. Ses espoirs perdus. Son passé calciné, son avenir éteint.» Éliezer s’endormit, et, à son réveil, aperçut Juliek, mort. Les détenus restèrent «trois jours à Gleiwitz. Trois