Frankenstein et le monstre de l'enfer

froidement aux pieds le corps de la fillette et s’éloigna, la laissant sur le pavé, hurlante. Cela n’a l’air de rien à entendre raconter, mais c’était diabolique à voir. Ce n’était plus un homme que j’avais devant moi, c’était je ne sais quel monstre satanique et impitoyable. J’appelai à l’aide, me mis à courir, saisis au collet notre citoyen, et le ramenai auprès de la fillette hurlante qu’entourait déjà un petit rassemblement. Il garda un parfait sang-froid et ne tenta aucune résistance

in Cell Block 11) 1956 Face au crime (Crime in the Streets) 1956 L’Invasion des profanateurs de sépultures (Invasion of the Body Snatchers) 1957 L’Ennemi public (Baby Face Nelson) 1958 The Lineup 1960 Les Rôdeurs de la plaine (Flaming Star) 1962 L’Enfer est pour les héros (Hell Is for Heroes) 1964 Le Prix d’un meurtre (The Hanged Man) 1964 À bout portant (The Killers) 1968 Police sur la ville (Madigan) 1968 Un shérif à New York (Coogan’s Bluff) 1969 Sierra torride (Two Mules for Sister Sara) 1970

refuse néanmoins pas le pouvoir immense de suggestion des anachronismes, l’évolution et les (re)productions historiques de l’imaginaire démoniaque. Le démon est à l’intersection de plusieurs perspectives mythologiques. « Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat 1 » : la thèse se propose d’étudier d’abord les avatars livresques du démon entre l’imaginaire religieux et l’imaginaire littéraire, en établissant, au début, une brève périodisation historique de l’évolution du concept du démon dans la civilisation

chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison (…). I,1 – p.83 Malaise et titubation : telles sont les modalités sous lesquelles le lecteur entre dans Les Chants, craintif comme le Dante de l'Enfer et découvrant avec effroi la gigantesque géographie qui s'ouvre à lui. Arrêté par les conseils (ou les menaces ?) du narrateur, le lecteur fait dans un premier temps une expérience anticipée de la sauvagerie. La prétérition dont fait usage le texte

deux tendances inhérentes à la société moderne, d'un James Bond sous l'enveloppe « pasteurisée » (M.Caen) d'une Little Annie Fanny , d'un Tarzan sous les traits de Jane Mansfield. C'est le stade expérimental : ce personnage de rêve est encore un monstre qui reflète ce moment ambigu où l'homme veut concilier l'image de la femme Eternelle et celle de la femme intégrée aux exigences de travail de notre société technique. Du point de vue de l'esthétique de la B.D.,car c'est là tout de même notre vrai

étaient-ils faux? Il est venu dans ce village les réchauffer auprès d’êtres qui l’ont peut-être oublié, qui se jouent peut-être de lui, qu’il a peut-être inventés. Il est venu chercher l’acquittement pour une faute qui n’existe peut-être que dans l’enfer de sa mémoire. Ce qui s'est produit vingt ans auparavant peut paraître bénin au lecteur, tout dépend s'il adoptera le point de vue de Bapaume ou le point de vue de son interlocutrice. Tout dépend également de l’importance qu'on accorde à l'enfance

Le jeune homme s’était souvent retrouvé dans des situations craignos, et il avait su gérer sa peur et son stress. Hankins et lui ne pouvaient pas affronter seuls un transgénique en colère. ces créatures n’étaient pas des humains, mais des monstres. Thompson avait vu beau- coup de films d’horreur, et il savait ce qui arrivait quand les gens se séparaient, dans ces cas-là. Bien sûr, il aurait pu se dire que c’était la réalité, pas du cinéma. Mais depuis quelques années, Seattle était devenue

et cupides les uns que les autres ; une guerre : elle représente l’obstacle externe de tous les films qui se déroulent pendant des périodes troublées, que ce soit Le Pianiste de Roman Polanski, Le Choix de Sophie d’Alan J. Pakula, Voyage au bout de l’enfer de Michael Cimino, Jeux interdits de René Clément, ou encore La vie est belle de Roberto Benigni ; la nature : elle est le principal obstacle dans Jeremiah Johnson de Sydney Pollack. Dans Into the Wild de Sean Penn, un hiver très dur, des tempêtes

musicale de Mozart du mythe de Don Juan l’essence intime du désir amoureux. Don Giovanni incarne en effet très bien le désir érotique dans son immédiateté et dans son innocence. Kierkegaard n’aimait pas la version moralisatrice d’un Don Juan voué à l’Enfer comme dans la pièce de théâtre de Molière. Pour lui Don Juan est une figure emblématique du stade esthétique de l’existence qui se caractérise par l’éveil innocent du désir et la quête spontanée de la beauté. Pourtant, bien qu’il refuse de juger moralement

sa lyre fut transformée en constellation et son chant continue à résonner aux Champs-Elysées (la partie des Enfers habitée par les âmes bienheureuses). La version la plus célèbre est digne d’un cauchemar : Orphée est poursuivi par les Furies, ces monstres infernaux qu’il avait cru subjuguer lorsqu’il était aux Enfers, sous la forme de Ménades – ou de Bacchantes (du nom du dieu de l’ivresse et de la violence, Bacchus) – saisies de folie furieuse. Ovide évoque ce terrible destin au livre XI de ses Métamorphoses