Freud Le Déterminisme

Les Cinq Leçons sur la Psychanalyse, Sigmund Freud I) L’origine de la psychanalyse Freud essaye de définir les origines de la psychanalyse de manière succincte de sa naissance jusqu’au dernières découvertes de celle-ci. Pour lui l’acte de naissance de la psychanalyse date des années 1880-1882 à l’époque où le docteur Breuer s’occupait de sa patiente. A) L’exemple d’Anna Anna était une jeune femme de 21 ans, très intelligente qui pendant 2 ans, présenta un certain nombre de troubles

-l’homme a une conscience -l’homme a le libre arbitre (responsabilité de notre vie) -antithèse :-déterminés par nos gènes et notre éducation (classe sociale, fréquentations,) -déterminés par notre inconscient (déterminisme psychique) -déterminés par un être suprême (destin + dieu) -synthèse :-Conscience de notre inconscience -libre malgré notre classe sociale -prendre les rennes de notre destinée Conclusion :Même si nous sommes

(par opposition aux animaux) par ce qu’il a de conscient. - Enfin, ma conscience (morale) me dicte mon comportement quotidien, et donc me fait être ce que j’ai conscience de vouloir être. 2)- par la psychanalyse (Freud) qui révèle la force de nos pulsions, - par le déterminisme historique (Marx) qui montre que nous sommes victimes des modèles dominants (imposés par la classe sociale dominante qui dicte les modèles de réussite etc…) - par la volonté de puissance (Nietszche) qui montre que notre

action véritable, engageant notre responsabilité. Dans ce cas, qui est responsable ? Nous aboutissons à une remise en cause de l’unité du sujet-agissant puisqu’une partie de nous-même échappe à notre volonté. L’intérêt de la psychanalyse fondée par Freud consiste à faire prendre conscience de nos désirs inconscients afin de les maîtriser pour à terme rétablir l’unité du sujet. Le but de la psychanalyse reste cependant paradoxal : Me considérant comme sujet, en découvrant mes désirs inconscients

INTRODUCTION A LA PSYCHANALYSE, FREUD Analyse critique par Michel HAAR Agrégé de philosophie. Maître-assistant à l’Université de Paris-Sorbonne. I. – Les thèses fondamentales de l’Introduction à la psychanalyse 7 L’inconscient est l’essentiel de la vie psychique 7 Le rôle décisif de la sexualité 11 2. – Aperçu synthétique de l’ouvrage 14 Les actes manqués 14 Les rêves 15 Les névroses 16 3. – Les anomalies de la vie quotidienne 22 Mécanisme des actes manqués et technique d’analyse 23 4. – Les

émotions (et donc jamais objectifs, si ce n’est pas une illusion). Pour Freud, figure de la psychanalyse, il existe un déterminisme inconscient comme il existe un déterminisme social pour Marx. En d’autres mots, l’Homme croit agir alors qu’il est agi.. L’inconscient déterminerait donc nos actes conscients en sublimant les pulsions ou tout au moins en les transformant. Cependant, Freund avoue qu’il n’existe pas de déterminisme absolu et que l’homme a donc son mot à dire. Le conscient existe et prétendre

notion qui fait l’objet de définitions différentes, mais que l’on peut ramener fondamentalement à deux : le hasard comme événement n’ayant aucune cause objective et contredisant par là toute conception rigoureusement déterministe de la réalité (déterminisme); et le hasard comme événement dont on ne connaît pas les causes. L’existence objective du hasard entendu dans le premier sens, fut affirmée pour la première fois par Épicure dans le cadre d’une conception atomiste de la réalité : il s’agit

justifier rationnellement l'existence du destin, il faudrait y appliquer un rapport de causalité. Par là-même le destin ne répond pas au principe du déterminisme qui pourtant introduit une relation nécessaire. Par ailleurs, sans parler de réel déterminisme, la psychanalyse nous montre tout de même une détermination venue de l'enfance. En effet, selon Freud il existe un inconscient constitué de pulsion, de désir refoulé. De sorte que le ça ayant subit le refoulement du sur-moi, l'homme a enfoui tous

sommes ( c’est le déterminisme culturel et psychologique ) et l’endroit d’où nous venons. Cette liberté peut être perçue de deux manières différentes : D’une part négative , avec l’absence d’obéissance , de contrainte , d’infériorité … ou d’autre part positive par l’existence de l’autonomie et de la spontanéité. Il existe même chez les philosophes une dualité entre les « partisans » du libre-arbitre et les « maitres du soupçon » , ceux qui pensent qu’il existe un « destin » (déterminisme métaphysique)

III. Liberté et déterminisme Le déterminisme est la théorie selon laquelle tout est déterminé, i.e. selon laquelle chaque effet est déterminé par sa cause, le présent est déterminé par le passé, et l’état de l’univers à un instant donné par l’état de l’univers à l’instant précédent. Cette théorie qui soumet toute chose à une causalité universelle et absolue semble donc nier toute liberté : si l’homme est déterminé, il n’est pas libre de choisir comme il le pense car ses actes sont régis par la