Fuir La Réalité

II ) La souffrance de la mère La narration de cette maternité est d'emblée placée sous le signe de l'échec puisque l'auteur utilise un temps du passé pour la relater : « tu as été heureuse » : tps du passé. La solitude : Juliet décrit la réalité de sa mère : « il ne passe que le dimanche avec toi » (tournure restrictive), « durant la semaine, tu es seule ». il décrit également la difficulté de ce ménage pauvre, avec le mari qui doit travailler dur pour gagner sa vie et ne peut donc s'occuper

est la conséquence de ce désenchantement. Ex : Les Orientales de Victor Hugo et la peinture de Delacroix soulignent une prédilection pour l'exotisme et le voyage, à la fois ouverture sur autrui et rejet du présent. L'état de rêve permet de fuir la réalité. Ex : A. Bertrand, s'inspirant du romantisme allemand et anglais le plus noir, invente le poème en prose, cadre d'un monde fantastique rêvé. La mort peut être une solution radicale. Le suicide romanesque de Werther a inspiré de nombreux héros

en oublie totalement sa situation. Il s’isole alors de la réalité, se sert de la lecture comme d’un refuge, une brèche qui fournit de la matière à son imaginaire. Grâce au fantastique et au merveilleux, la lecture peut aussi introduire de l’irrationnel dans un monde quotidien trop monotone, reculant les limites de la condition humaine comme dans «Le Horla» de Maupassant. Enfin, elle peut également nous distraire de la banalité de la réalité par l’aventure et l’intrigue de romans policiers, tel que

est essentiel, le divertissement. La question sera la suivante : Le divertissement nous éloigne-t-il de l’essentiel? Selon Pascal c’est certain, puisque le divertissement est le moyen qui nous détourne de nous-mêmes, qui nous empêche de regarder la réalité en face. Il sera donc question dans ce texte de l’explication de la thèse de Pascal sur le divertissement. D’abord, Pascal désigne par divertissement toutes les activités qui nous évitent l’ennui et qui nous empêchent de réfléchir sur nous-mêmes

on peut se demander si la réalité, surtout la réalité sensible peut être différencié. QUESTION : Au fond, est-ce possible de distinguer le réel de l’apparent? THÈSE : Il n’est pas possible de distinguer le réel de l’apparent. CONCEPTUALISATION : Lorsqu’il est question de réalité, il s’agit de faire référence à ce que l’esprit se représente comme tel, par opposition à l’illusion, au rêve ou à l’apparence. C’est le caractère de ce qui a une existence concrète. La réalité sensible est une réponse spontanée

D’une part la poésie nous éloigne de la réalité car d’abord elle s’en éloigner pour n’être qu’un jeu esthétique. Pour les Parnassiens l'art n'a pas à être utile ou vertueux car son seul but est la beauté. C'est la théorie de « l'art pour l'art » de Théophile Gautier. Ce mouvement fait appel au travail acharné et minutieux de l'artiste qui valorise l’art poétique le rejet de l'engagement social et politique de l'artiste. La poésie peut être conçue sans diffuser aucun message, au contraire en trouvant

compare à un funambule qui survole la réalité et se contente de jouir de l’existence. Musset utilise le même procédé que dans la tirade de Coelio une métaphore filée  « Figure toi un danseur de corde […] à la sienne ».Alors que son compagnon est immobile et se laisse porter Octave est en perpétuel mouvement « il continue sa course légère de l’orient à l’Occident ». Il semble dans cette vie en mouvements incessants, « il va plus vite que le vent », vouloir fuir les autres « des créanciers agiles, des

a promis Rodolphe. En quoi cet extrait montre t-il que le style de l’auteur caractérise le bovarysme de Mme Bovary ? Le bovarysme est une sorte de dépression qui touche les jeunes personnes en état d’insatisfaction. Ces personnes décident alors de fuir dans leurs pensées, leurs rêves ainsi que le dans le genre romanesque. Dans une première partie nous étudierons les influences de l’auteur ainsi que son style d’écriture, puis dans une seconde partie nous verrons en quoi l’auteur critique le rêve d’Emma

l’élaboration de sa définition du divertissement. Jean Mesnard explique que les deux mots divertissement et diversion ont une étymologie très proche l’un de l’autre. Ces deux termes se fondent sur une notion de psychologie qui consiste pour l’homme à se fuir, volontairement ou non, à donner le change, à s’évader. Malgré une approche commune les deux philosophes ont une manière très différente d’aborder cette notion. Pour Montaigne, la diversion est une notion plutôt positive, en effet, Mesnard explique

vie. (Il compare la vie à un hôpital.) Les termes « hôpital » (v.1), « malade » (v.1), « souffrir » (v.2), « mort » (v.), « âme » (v.7), « néant » (v.), « Enfer » (v.) correspondent au champ lexical de la mort. Tout cela nous montre qu’il veut fuir la réalité car elle évoque en lui un malaise, une insatisfaction. Ce poème est aussi un dialogue fictif entre son âme et lui-même. En effet, il lui parle comme si elle était vivante. Il la personnifie également « pauvre âme refroidie » (v.). Il lui parle