Gallicanisme

ennemi religieux. En effet les jansénistes pensent que l’homme est prédestiné et qu’il est voué au mal, ce qui rentre en conflit avec des principes énoncés par la papauté comme la liberté des actes et de choisir entre le bien et le mal. De plus le gallicanisme (c’est-à-dire être favorable à une Eglise de France indépendante de la papauté) rentre en opposition avec la papauté qui entend être infaillible et dominer les clergés nationaux. Il s’agit donc pour la monarchie et la papauté de limiter un mouvement

roi est enfin au sommet des trois ordres et de la pyramide politique, sociale et spirituelle en France: chef de la noblesse, il est également à la tête de l'Eglise gallicane (= Eglise de France, sur laquelle le roi exerce une grande influence. Le gallicanisme défend les libertés et coutumes de l'Eglise de France face au pouvoir du pape. 2. Les limites de l'absolutisme. L'absolutisme a toutefois ses bornes: elles tiennent aux traditions politiques du royaume ( que le souverain doit respecter)

souverain dirige sur terre et le pape dirige les âmes et tout autre chose. A partir du XIIIe siècle on voit apparaitre une Eglise gallicane . Une Eglise autonome vis-à-vis de la papauté. Gallicanisme = galus. A ffirmation sur laquelle l’Eglise de France est indépendante du pouvoir du pape Le pape est-il le chef de l’Eglise ? Ce n’est que le primus inter pares

la primauté absolue de leur pouvoir. Ces tensions et conflits aboutissent dans un premier temps à l'installation de la papauté à Avignon puis en 1378, au Grand Schisme. L'Église, sort moralement et spirituellement affaiblie de cette crise : le gallicanisme se développe, les particularismes nationaux s'exacerbent, le sentiment religieux se modifie, de nouvelles hérésies émergent[ I. Les sources du conflit A. Mutation sociétale Depuis le Xe siècle et le mouvement de la Paix de Dieu, l'Église

à son sort après la victoire, Charles la fait néanmoins réhabiliter solennellement en 1456 et laver de toute accusation d'hérésie. Achevant de chasser les Anglais du royaume, il s'emploie également à rétablir l'économie grâce à Jacques Cœur, le gallicanisme et l'autorité royale. Référence à un épisode glorieux de l’Histoire de France : Jeanne d’Arc délivrant Orléans et menant le roi de France Charles VII à son sacre à Reims. « fantômes » sont ici les Anglais, qui ont envahi la France à cette époque

approuvent la Réforme protestante pour se séparer de l'Église catholique (principautés allemandes, rois scandinaves) ou alors s'identifient complètement avec elle (France, Espagne), bien que cela ne se passe pas sans conflit (voire, par exemple, le gallicanisme). La monarchie anglaise (sous Henri VIII, Marie Tudor et Élisabeth Ire) adopte alternativement les deux options pour décider finalement de se tenir à l'anglicanisme, une position intermédiaire. Les rois tentent d'imposer une religion unique à leurs

BONIFACE VIII entre en conflit avec le trône de France. Il en sortira humilié à ANAGNI en 1303 où Guillaume de NOGARET, émissaire du roi, le fait arrêté. Cet épisode qui marque l’affirmation de l’autorité royale française porte en lui les prémices du gallicanisme triomphant du XVIème siècle (le roi de France est alors le chef suprême de l’Eglise de France, nommant les membres du haut clergé, alors que le rôle du pape est réduit aux questions d’ordre spirituel). Ainsi, à partir du XIIIème siècle, l’idée

théorie du droit divin (Pierre Pithou et Bossuet). Le conflit va tourner à l'avantage du roi, de sorte que l'on pose les bases de ce qu'on appellera le Gallicanisme (c'est une doctrine politique et religieuse qui entend défendre l'indépendance du royaume et de l'Église de France à l'endroit de Rome et vis-à-vis de la papauté. C'est ce Gallicanisme qui va connaître un renouveau au 16eme siècle. Il va donner lieu a la constitution du clergé. Il n'y a pas de rupture. Tout en travaillant a son indépendance

de l'église gallicane ou de l'établissement du gallicanisme B – le Gallicanisme Doctrine soutenant que l'église de France doit jouir au seing de l'église universelle des libertés qui lui sont propre. La pragmatique sanction de Bourges était déjà une expression de ce gallicanisme des particularités. Il peut prendre deux formes : gallicanisme religieux et plus politique. Le religieux tend à limiter l'autorité du pape au seing de l'église. Gallicanisme politique qui est véritablement la doctrine des

influence forte dans certains domaines (mariage, prêt à intérêt, bénéfices ecclésiastiques, dîme). Mais à partir du XVIème siècle se forme, même dans les domaines précités, un droit ecclésiastique Français soumis à la législation du Roi. C’est le gallicanisme. Cependant, même en déclin, ce droit reste une source essentielle du droit, notamment du droit public, tant il sert de modèle. On assiste même à un pillage du droit canon par le droit public, le droit royal. LE DROIT ROYAL Il est une source