Gallicanisme

royaume. Louis XIV renforce la soumission du clergé français au pouvoir royal et ne peut tolérer d’autres religions que celle du roi : - le clergé rédige la Déclaration du clergé de France qui affirme son indépendance vis-à-vis du pape (ou gallicanisme) - le jansénisme (mouvement chrétien très austère et pessimiste) est interdit - les protestants sont à nouveau persécutés (dragonnades : obligation de loger les cavaliers des régiments de dragons) et en 1685 le roi décide de révoquer l’édit de

partage de Louis XIV -1665: Colbert (1619-1683), déjà au service de Mazarin, contrôleur général des Finances -1682: installation de Louis XIV et de la Cour à Versailles; «Déclaration des quatre articles » rédigée par Bossuet pour défendre le gallicanisme Des taches sur le soleil - 1661 : « famine de l'avènement » - 1667 : prise de Lille -1678: traité de Nimègue, la Franche-Comté française -1681 : annexion de Strasbourg -1685: révocation de l'édit de Nantes -1689: sac du Palatinat

contre les Pirates d’Alger est également significative des motivations des grands. Ainsi par le serment du sacre, le roi a pour obligation d’exterminer l’hérésie. L’hérésie est donc nous l’avons compris la religion Prétendue Réformé, mais aussi le Gallicanisme et le Jansénisme. Sa politique répressive se durcit à partir de 1679. Louis XIV se place lui-même dans la logique politique de ses prédécesseurs : l.30-31 « rechercher les moyens de parvenir au succès d dessein des Rois nos-dits Aïeul et Père

« quatre-vingts », j’ai déjà expliqué ce point. * aux lignes 15 et 16 « il aime sa religion, et il ne peut souffrir ceux qui disent qu'il la faut observer à la rigueur » : « il aime » et « il ne peut souffrir » ; en effet, Louis XIV est un partisan du gallicanisme, c'est-à-dire qu’il veut une France catholique unifiée sous ses ordres mais indépendante du pape. * Aux lignes 17 à 20 « quoiqu'il fuie le tumulte des villes, et qu'il se communique peu, il n'est occupé depuis le matin jusqu'au soir qu'à faire

(comme le montrait Max Weber), ce qui permet l'autodiscipline, libère un certain libéralisme et fait l'économie d'un contrôle par l'autorité collective. En France, le plus laïc des pays occidentaux - tradition que l’on pourrait faire remonter au gallicanisme de Philippe le Bel, à la Pragmatique Sanction de Bourges, ou aux positions de Bossuet - on a plutôt affaire à une reprise administrative nationale de l'ancienne autorité catholique, où se trouve préservé un principe d'arbitrage divin et royal,

compromis entre l’Etat (républicain) et l’Eglise (catholique) à travers des expériences politiques historiques qui balancent entre le césaro-papisme (un système de gouvernement qui cherche à exercer son pouvoir sur les affaires religieuses) et le gallicanisme (une doctrine religieuse et politique sous-tendant l’organisation d’une Eglise catholique de France autonome du Pape). Pour O. Roy, cet héritage a de fortes conséquences sur la politique de l’Etat vis-à-vis des musulmans en France. La spécificité

présente le roi de France comme le premier défenseur de l’Église de France. Le roi parvient donc, en cette réunion, à couper l’Église de France de la papauté. Naît ainsi une nouvelle idéologie, qui va renforcer l’unité du royaume pour des siècles : le gallicanisme (idée qu’il existe une Église de Gaule). L’Église de Gaule fait partie de l’Église universelle, mais de façon indépendante. Le pape n’est pas content et rappelle que l’Église est une, et que c’est lui qui en est à la tête. Dès novembre 1302, Boniface

de religion. Il faut développer la puissance de l’état au nom de la stabilité pour ne plus revenir à une forme de guerre civile. Cette conception aboutira à ce que par la suite on a appelé le Gallicanisme. C’est une théorie qui se développe fin 16e début 17e, à la fois politique et religieuse. Le gallicanisme dit politique prône l’indépendance du roi en matière de désignation du Haut Clergé, parce que le haut clergé est une puissance politique. Ces hommes là doivent ils être nommés par le pape ? (souverain

comme les autres ordres et n'avait pas à ce soumettre aux décisions d'un Italien, fut-il le pape. » Ce dernier est à ses débuts gallican dans une France catholique unifiée comme il a été dit plus haut mais indépendante du Pape. En effet, le gallicanisme est une doctrine religieuse et politique qui affirme la spécificité française, rejetant une trop grande intervention du pape dans les affaires de l'Église. Il reconnaît au pape une primauté spirituelle et juridictionnelle, mais conteste sa toute-puissance

élus comme des députés qui deviennent des fonctionnaires rémunérés par l’Etat en contre partie de la laïcisation de leurs biens. L’ordre est ainsi aligné sur l’ordre civil et l’organisation de l’Eglise est similaire à celle de l’Etat, c’est un gallicanisme extrême. L’accueil du texte est électrique, le roi, qui attend de Rome, donne son approbation, « la mort dans l’âme », le 24 aout 1790. A partir de novembre 1790, l’assemblée donne deux mois pour que les prêtres prêtent serment à la constitution