Gallicanisme

imposée par les disgrâce comme celle du connétable de Bourbon écarté du commandement de l’armée, qui sert ensuite Charles Quint et dont les terres sont rassemblée au profit de la couronne) les conséquences du concordat de Bologne signé en aout 1516 (gallicanisme, droit de nomination de roi d’archevêchés, évêchés, abbayes pour rétribuer une noblesses turbulentes, impôts sur les revenus du clergé et renforcement de l’autorité centrale du fait de la fin des élections). Une cérémonie fondatrice : le lit de

savants, un droit commun européen ? § 1 – « Utrumque Jus » : deux droits, deux domaines : - le droit canonique et le domaine spirituel - le droit romain et le domaine temporel - enjeux politiques et justifications juridiques : entre théocratie et gallicanisme § 2 – « Jus Commune » : un droit commun à l’échelle européenne ? - l’expansion incontestable du droit romain en Europe - le caractère universel du droit chrétien - les principaux acquis en droit public : souveraineté et res publica - les principales

précisions sont données par un auteur, un théoricien politique très célèbre né à Angers, Jean Bodin. Il est l’auteur des « 6 livres de la République ». Le français devient cette langue maternelle du royaume est c’est aussi une affirmation d’un désir de gallicanisme. Jean Bodin est le fondateur de la théorie de l’état moderne. Il vit au 16ème siècle, c’est un magistrat de province. Le terme « République » chez lui fait référence à l’état. Il la donne comme applicable à toute les formes de régimes possibles

distinguer la société laïque de la société religieuse. Les laïcs à leur tour rejette la théocratie pontificale = l’Etat est indépendant de la religion Succès au 14ème s = la querelle bonifacienne L’Eglise de France va se dégager de l’Eglise de Rome gallicanisme Le pape refuse l’indépendance de l’Eglise de France. Mais successeurs de Boniface VIII acceptent la séparation entre l’Eglise de France et de Rome, et donnent finalement la supériorité du roi. II. Les caractères de la couronne et du domaine

roi (physique et royauté). A cette époque la 2ème idée est que tout pouvoir du roi vient de dieu. L’église de France et la papauté sont hostile à cette tels idée, car le roi prend son indépendance vis-à-vis du pape, 1517 : concordat de Bologne , gallicanisme/ultra-mondain, c’est grâce à cela que en France il y a jamais eu d’inquisition. Le 17 ème siècle va donner la formulation définitive, le roi reçoit directement le pouvoir de dieu, il est le représentant de dieu sur terre, mais cela ne lui donne

étudiants étaient même considérés comme clercs. Le privilège des clercs consiste aussi en des exemptions de charges, d’impôts même. La monarchie va tendre à de plus en plus contrôler l’Eglise, c’est le gallicanisme. La tendance à revendiquer une grande autonomie de l’Eglise de France. Le gallicanisme ne demande pas le schisme, mais à partir de la fin du 14e, l’Eglise française est très autonome à l’égard de Rome, et donc très soumise au roi de France. Avec ce contrôle de l’Etat, le nombre de clercs

Le régime de l’élection, qui prévalait auparavant, est écarté. B/ le gallicanisme Doctrine qui soutient que l’Eglise de France doit jouir, au sein de l’église universelle, de libertés qui lui sont propres, qu’on appelle libertés gallicanes. Ce gallicanisme peut prendre deux formes différentes : * Le gallicanisme religieux : qui tend à limiter l’autorité du pape à l’intérieur de l’Eglise. * Le gallicanisme politique : doctrine des légistes, qui cherche à limiter l’emprise du pouvoir

il met en doute le loyalisme monarchique. Par ailleurs, il affirme son indépendance à l'égard du pape et appuie habilement l'Église de France, qui revendique depuis un certain temps des libertés, afin de la soustraire à l'autorité de Rome. Un gallicanisme, à l'image de l'anglicanisme outre Manche ne lui déplairait pas. De plus, il s'oppose à la constitution de nouveaux couvents qu'il estime coupés du monde et aux ordres de maisons mères situées à l'étranger. En ce qui concerne les protestants

quant à elle, catastrophique : l'État est en déficit budgétaire sans précédent notamment a cause des dépenses de la Cour ajoutés aux prix élevés des guerres Il y a également la situation religieuse qui est très tendue car Louis XIV, partisan du gallicanisme, c'est à dire partisan de l'église catholique indépendante du Pape décide de supprimer le jansénisme et le protestantisme, jusqu'à disparition de la liberté de culte. Il révoque l'Édit de Nantes en octobre 1685. L'Édit de Nantes a été instauré

de Latran V, achevé en 1517, soit juste avant la révolte de Luther, fut l'occasion d'une dénonciation objective des abus de la curie. (Ce concile, réuni pour répondre aux français qui réclamaient une certaine indépendance de l'Eglise de France(gallicanisme) était complètement dans la main du pape mais dans le sermon d'ouverture du concile, le supérieur général des Augustins, Gilles de Viterbe, avait fait une description réaliste des abus de la Curie et des bénéficiers. Mais la papauté est démunie