Gallicanisme

mentalités, entre traditions et positivisme. A. Apogée de la reconquête catholique. L’OFFENSIVE ULTRAMONTAINE. Le catholicisme français est de plus en plus sous le contrôle de Rome : l’ultramontanisme gagne du terrain. Le Pape protège le gallicanisme et impose en 1854 le dogme de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, puis en 1870 le dogme de l’infaillibilité pontificale. L’OFFENSIVE ANTILIBERALE. L’offensive ultramontaine se double de l’offensive antilibérale. Louis Veuillot anathématise

démonter pour en récupérer les pierres à des fins de constructions d'autres bâtiments:( ) 12 juillet 1790 : Assemblée nationale vote la constitution civile du clergé qui réorganise de fond en comble l'Eglise de France dans une conception gallicane. Gallicanisme :idée selon laquelle l'Eglise catholique en France relève pour son organisation d'une autorité française = sorte de nationalisme religieux. La constitution civile du Clergé n'est pas en rupture avec les anciennes pratiques du Moyen Age, de ce point

soutien. Les Eglises sont utilisées par le pouvoir politique pour justifier son existence. Toute contestation du pouvoir politique peut donner lieu à des sanctions sur le terrain religieux (dimension blasphématoire). Quelques exemples : Émergence du Gallicanisme → Le roi de France a la seule aptitude pour décider // théorie ultramontaine où seule l'autorité pontificale peut décider. Idée reprise dans la théorie des 2 glaives (KANTOROWICZ) Japon où l'empereur, Mikado, est considéré comme une divinité

autorité donc effectivement il ne peut plus imposer son autorité sur le roi de France. Il se développe un mouvement : gallicanisme politique. Le roi affirme ainsi son indépendance à l’égard de la papauté, son indépendance et celle du royaume. La France est soumise à l’autorité du pape pour le spirituel mais pour le temporel elle st soumise au roi. Puis se développe le gallicanisme ecclésiastique, l’Eglise de France se considère comme plus indépendante de Rome, elle marque sa propre spécificité par

compétences. Pour ce faire, elle a un très bon argument : le roi est sacré. Par le sacre, il tient son pouvoir directement de Dieu. Il n’est pas moins habilité au nom de Dieu que l’Eglise. Cette revendication va se traduire au XVIème siècle par le gallicanisme juridique. Il y a l’idée que ce ne sont pas les Etats qui sont dan l’Eglise universelle mais l’Eglise qui est dans l’Etat. 1. La réception immédiate du droit canonique Si le roi tient son pouvoir de Dieu, pourquoi ne pourrait-il pas se prononcer

dépend d'une entité supérieure (Dieu). Elle ne dépend donc pas d'elle-même. Dans le cas de la monarchie absolue de droit divin, la principale opposition politique provient du clergé (problème entre le pape et les empereurs au Moyen-Âge, gallicanisme) ou de la noblesse (Fronde, problème des délimitations du pouvoir entre le roi et les Parlements). Ils sont privilégiés car ils ont, entre autres, un minimum de pouvoirs politiques, qu'ils cherchent à sauvegarder, à la différence de la masse (Tiers

c’est un schisme en tant que tel. Car le christianisme unitaire autrefois s’est divisé. Néanmoins en France il y a une théorie qui affirme l’indépendance du Roi vis-à-vis de la papauté et de l’empereur de saint empire romain dit germanique : Le gallicanisme. Par ailleurs se surajoute l’affirmation que dans le roi réside le pouvoir temporel de l’Eglise. Au XVI siècle : Europe centrale et septentrionale se voit appliquer ce fameux principe « tel roi telle religion », en Angleterre il y a un schisme

ecclésiastiques : Lamennais et Lacordaire + jeune Montalembert : - lancent l'Avenir - défendent liberté de la presse, d'association et d'enseignement - sont ultramontains (favorables à une forte autorité de Rome sur l'Eglise de France ; s'oppose au gallicanisme) + séparation Eglise Etat = conditions pour liberté religieuse des catholiques. - réclament l'extension du « principe d'élection ». 1.2.2 le catholicisme social Se développe en parallèle. Premiers signes chez Montalembert + Lammenais (dénonciation

12è siècle est une révolte de la sainte autorité impériale contre l’Eglise, tout au long de l’Histoire, résistance d’un certain nombre de pays à ce que le pape puisse nommé des évêques sur le territoire sans son approbation -> Equivalent du Gallicanisme en France, ou de l’Anglicanisme avec Henri 8 en Angleterre. Cette querelle préfigure ce que sera la réforme protestante (résistance à l’autorité du pape) V) La naissance de l’Angleterre Liée à l’histoire de la France. A partir du milieu du 8è

le Roi ne tient son pouvoir de personne. Les coutûme de Beauvaisie affirmant que le Roi est souverain par dessus tous. La lutte contre le pouvoir ecclésiastique Les luttes entre la Royauté et la papauté se soldent par la formation du gallicanisme qui restera la règle tout au long de l'Ancien Régime. En effet, le Roi empereur en son royaume est un principe ayant vocation à s'appliquer également à l'Eglise. C'est déjà se que veut faire prévaloir Philippe-Auguste contre Innocent III. C'est