Giordano Bruno

oeuvre subit se qu’on nomme «  auto-daphée  » ; Galilée au début du XVIIème fondateur de la physique vérifie par la physique l’héliocentrique copernicien: l’Eglise lui fit un procès et il n’échappa à la condition qu’en se rétractent. Le philosophe Giordano Bruno fut lui même brulé vif à Rome sur la place publique en 1600 pour avoir soutenu l’hypothèse de l’infinité des mondes mais la deuxième grande 4 révolution scientifique contre laquelle les trois grandes religion monothéistes vont se dressaient

possède des artisans des métaux et du bois, experts en fonderie et en menuiserie, appartenait à la puissante République de Venise, ce qui garantissait à Galilée une grande liberté intellectuelle, l'Inquisition y étant très peu puissante. Même si Giordano Bruno avait été livré à l'Inquisition par les patriciens de la République, Galilée pouvait effectuer ses recherches sans trop de soucis. Venise est alors très réputée pour son arsenal, ce qui offre à Galilée de grandes possibilités. Détail qui a son

serait un homme sans cette petite lumière, que serait-il sans cette conscience, cette saine fureur qui lui fait redresser la tête, dire non, même au péril de sa vie?... dût-il être banni comme Hugo, condamné à mort comme Vallès ou périr comme Giordano Bruno ! La vie et le monde s'acharnent à nous rogner les ailes, mais c'est notre devoir absolu de nous efforcer en retour de les étendre, le plus large possible. Je dis non, je refuse, j'accuse, je mets en doute.. je me révolte donc je suis. Mais

guerre de cent ans en 1453 ou encore la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb en 1493. Elle se termine avec la fin du XVIe siècle ou au tout début du XVIIe siècle et cela, emblématiquement avec la mort sur le bûcher du philosophe italien Giordano Bruno en 1600 ou encore avec l'abjuration de Galilée en 1633. Toutes ces dates sont des repères approximatifs qui ne parviennent pas à décrire la complexité de cette période historique. Dans les faits, la Renaissance a tranquillement émergé en Toscane

le Prince de Machiavel avec les annotations de Napoléon, De hominis dignitate de Giovanni Pico della Mirandola, La Città del sole de Tommaso Campanella, le Manifeste du Parti communiste de Marx et Engels, Le Spaccio della bestia trionfante de Giordano Bruno. Il possède la villa San Martino à Arcore, près de Milan et la luxueuse villa Certosa, dont le domaine est plus vaste que celui du Vatican, à Porto Rotondo (Sardaigne), et où il a invité fastueusement plusieurs hommes d’État, dont Vladimir Poutine

qui enseignait la « mortalité » de l'âme. On avait vu en France, à Paris et à Toulouse, Lucilio Vanini (1585-1619), ancien étudiant de Pomponazzi et tout rempli de l'averroïsme de son maître. Mais surtout les « curieux » avaient connaissance de Giordano Bruno (1548-1600), de sa mort tragique et de sa philosophie. Contre celui-ci, le P. Mersenne (1588-1648) écrivit une ample réfutation dans son Impiété des déistes, athées et libertins de ce temps en 1624, mais cette réfutation ne pouvait que mieux faire

dont elle était pourtant issue. Relevons tout d'abord que Galilée (1564-1642) n'est qu'un acteur parmi d'autres de ce vaste mouvement. Il faut aussi relever les noms de l'initiateur de cette révolution, Copernic (1473-1543), de son martyre G. Bruno (1548-1600), de ses précurseurs : Nicolas de Cues (1401-1464), Tycho Brahe (1546-1601), de ses autres acteurs Kepler (1571-1630), Descartes (1596-1650), Pascal (1623-1662), de celui qui le prolonge Newton (1642-1727). Ce qui est remarquable c'est

conséquences futures des évènements qui ont accompagné sa mort ? Et ce sont les débats à ce sujet autour de sa mémoire. A cette mort s’est ouverte une parenthèse, une plaie, qui ne se refermera que dix siècles plus tard, avec la mort en écho de Giordano Bruno. Pressentie, ressentie, elle ne pourra pas être exprimée avant le 18e siècle. Ainsi ce sont les effets des évènements par lesquels le Christianisme s’est installé, donc les effets du christianisme, qui sont importants et non les évènements eux-mêmes

scientifique. Car l’univers copernicien est un univers tordu, étiré, exagéré, portant la Terre aux confins d’un monde héliocentrique, et faisant de l’Homme une représentation brisée de l’Adam biblique. Galilée reprendra ces vues, et le philosophe Giordano Bruno considérera cet univers héliocentrique comme indéfini sur le plan de la qualité, et « infinitude » sur le plan de l’étendue. La découverte des Indiens du Nouveau Monde se fera l’écho, pour une large part, d’une anthropologie « baroque ». Car le

bibliques. ← COPERNIC au 16e = héliocentrisme, ébranlement de l’ancien système ← Puis GALILEE fin 16, 17e s qui a vulgarisé les travaux de COPERNIC. ← Accorde aux scientifiques d’intervenir ds l’interprétation de la Bible. ← Giordano BRUNO a dév l’idée d’infinité de l’univers. ← Crainte que la place de l’homme soit diminuée, les humanistes disent qu’ils le remettent à sa place, c’est grâce à son savoir qu’il sait ou est sa place cf. MONTAIGNE, pas besoin de dire que l’homme