Giorgione

référence directe et avouée à d’autres modèles classiques, témoignage de la culture de Renoir. On retrouve en effet dans la position des deux femmes au premier plan une origine dans plusieurs tableaux de Titien, comme la Vénus endormie (qu’il peint avec Giorgione) vers 1507, la Vénus d’Urbino, peinte en 1538, Danaé peinte en 1545-46, ou encore La Bacchanale des Andriens (1518-1523). A la fin de sa vie, Renoir veut se mesurer aux grands exemples passés, tels Titien ou Rubens, qu’il a pu admirés au Louvre ou

Venise connut ainsi une véritable effervescence culturelle favorisée par les commandes artistiques des riches familles et des confréries religieuses.En peinture, Giovanni Bellini est le précurseur de l'école vénitienne, lumineuse et colorée, dont Giorgione, Le Titien, Le Tintoret et Véronèse feront la renommée.Durant les guerres d'Italie, "la Sérénissime" fut une des rares capitales italiennes à ne pas être prises. Après avoir pris la tête d'une ligue pour combattre les Français en 1494, elle s'allia

un raffinement fammand. Cette classe bourgeoise se fait donc représenter de trois-quarts ce qui est représentatif de ce siècle. Au XVIIème siècle : le portrait de cour Au XVIe siècle, Venise impose un style international au portrait, grâce à Giorgione et à Titien, qui peint aussi bien François Ier que Charles Quint. Car cet art se transforme, à cette époque, essentiellement en art de cour. De grands peintres le pratiquent, sans toutefois s’y consacrer exclusivement. D’autres en font leur spécialité

par l’histoire de la figure, qui nous « ouvre les yeux ». Le paysage se donne désormais comme une scène. L’étude de la nature se poursuit à travers une peinture de genre qui privilégie le spectacle sur le sens moral invisible. Dans La Tempête, Giorgione privilégie une appréhension unitaire de l’image qui évoque ou suggère plus qu’elle ne dit ; l’atmosphère de l’œuvre repose sur une certaine intuition du monde figuratif plus que sur l’observation. La cohérence de la lumière qui adoucit les contours

revint alors à la féroce jalousie du véritable amour" (ligne 782). Mais petit à petit, les arguments de Porbus ont un sens pour lui, il oublie Gillette obnubilé par l'art "occupé à contempler de nouveau le portrait qu'il avait pris naguère pour un Giorgion" (lignes 803-804), pour enfin, se concentrer entièrement au résultat naissant du chef-d’œuvre inconnu de Frenhofer, "Porbus et Poussin restèrent à la porte de l'atelier à la porte de l'atelier" (ligne 813), " [ils] ressemblaient ainsi à deux conspirateurs"

(des amis et collègues du peintre ainsi que leurs épouses auraient servis de modèles aux autres personnages). Sur le mur gauche, au-dessus de l’autel, Saint Marc trônant entouré de Saints, est une œuvre de Titien où l’on perçoit l’influence de Giorgione. A droite, La Madone , est un tableau de Pavodanino. A gauche des Noces de Cana, on peut admirez le Samson de Palma le Jeune et La Vierge à l’Enfant de Palma le Vieux. A droite, Jonas Prophète est une toile de Palma le Jeune. Face à la toile du Tintoret

et nous procure une véritable sensation | | |d’inassouvissement. Par nature elle est mouvement ; mais elle nous laisse immobiles, appesantis et comme paralytiques. | | |Beethoven, Wagner, Baudelaire, Mallarmé, Giorgione, Vinci, - je cite pêle-mêle, j’en appelle six, il y en a cent – voilà vraiment de l’art. | |30 |Pour comprendre l’œuvre de ces grands hommes, pour en exprimer, en humer le suc, j’ai fait, je fais toujours des efforts qui m’élèvent |

et les femmes, la vie bourgeoise et son rapport avec la sensualité. Les images suivantes représentent deux œuvres du Louvre sources d’inspiration pour Le Déjeuner sur l'herbe : • Le Concert champêtre du Titien, initialement attribué à Giorgione, a fourni le sujet, • Le Jugement de Pâris, gravure de Marcantonio Raimondi d'après un dessin de Raphaël, a prêté sa composition de la moitié droite à la disposition du groupe central du tableau de Manet. [pic] Le Concert Champêtre (1508-1509)

apogée. Il reçut sa formation dans l'atelier des Bellini, où il s’inspira surtout du plus talentueux des trois fils, Giovanni, qui accorde, dans sa peinture, la primauté à la couleur. Enfin, notre artiste reçoit une dernière influence, celle de Giorgione (mort en 1510), qui établit dans ses œuvres une sorte de synthèse entre les clair-obscur de Vinci et la couleur de Bellini. Quant aux deux autres artistes, Anthony AZIZ et Sammy CUCHER, ils vivent à New-York, collaborent depuis 1991 et réalisent

à celles de Renoir répondant lui-même aux corps des Suzanne au bain de Titien ou Tintoret. Il faudrait adjoindre à cet arbre généalogique des cousins nombreux et plus ou moins éloignés, du déjeuner sur l’herbe de Manet à la tempête de Giorgione, mais aussi des bas reliefs et des frises du monde oriental aux scènes de banquets sur des cratères de la Grèce hellénistique et bien d’autres encore.... Picasso est le passeur de cette tradition qui se réfère à cette mythologique triple