Giraudoux Fable

anciens • L’ambition de la conformité : L’auteur classique ne cherche pas à surprendre par l’invention de genres nouveaux (comme ce sera le cas au XIXème avec le drame romantique). Il reprend donc les genres définis depuis l’Antiquité : la tragédie, la fable, la comédie. Il ne vise pas non plus à réformer les idées (à la différence des auteurs du Siècle des Lumières qui suit), ni à bousculer ou libérer les mœurs. On comprend dès lors que les dramaturges reprennent des tragédies antiques comme RACINE le

défendre ? La fiction a-t-elle d’éventuelles limites ? I. La fiction : vivacité et liberté ; du côté de l’auteur… 1. Variété, diversité et vivacité pour piquer la curiosité et susciter l’intérêt : « plaire » Dans « Le pouvoir des fables », fable de La Fontaine (VIII, 4), un orateur dans l’Antiquité essaie de retenir l’attention de son auditoire en multipliant les arguments. Peine perdue ! En leur racontant une histoire, il se fait écouter… La variété des genres de fiction • L’apologue

captive toujours les enfants et fait appel à leur imagination. Mais la liberté de l'auteur de fiction ne s'arrête pas là, car il a le choix d'écrire dans des registres différents. Ainsi dans le texte du corpus "La guerre de Troie n'a pas eu lieu" de Giraudoux, l'auteur choisit de faire parler Hector alors que la guerre n'a pas encore éclaté. L'auteur décide de ce qui se passe dans son histoire, il choisit le statut des personnages et leurs noms. Il oriente la réflexion du lecteur, modifie les évènements

point de vue en jouant sur les émotions, sur la subjectivité, sans forcément utiliser de preuves systématiques. Dans le corpus proposé, les textes de La Bruyère et de L’Encyclopédie sont davantage des textes de conviction alors que Voltaire et Giraudoux cherchent d’abord à persuader. La volonté de convaincre, donc de construire un raisonnement, utilise la logique comme arme privilégiée. La Bruyère, comme l’auteur de l’article "Paix", énonce des faits que nul ne peut réfuter. La logique se voit

- Baudelaire - Beaumarchais - Beckett - Bernanos - Brecht - Cadou - Camus - Céline - Cendrars - Chateaubriand - Claudel - Corbière - Cohen - Colette - Corneille - Desnos - Diderot - Du Bellay - Eluard - Fénelon - Flaubert - Fontenelle - Giono - Giraudoux - Hérédia - Hugo - Huysmans - Ionesco - Juliet - La Bruyère - Laclos - La Fayette - La Fontaine - Laforgue - Lamartine - Lesage - Mallarmé - Malraux - Marivaux - Marot - Maupassant - Mauriac - Michaux - Molière - Montesquieu - Musset - Nerval - Pascal

point de vue en jouant sur les émotions, sur la subjectivité, sans forcément utiliser de preuves systématiques. Dans le corpus proposé, les textes de La Bruyère et de L’Encyclopédie sont davantage des textes de conviction alors que Voltaire et Giraudoux cherchent d’abord à persuader. La volonté de convaincre, donc de construire un raisonnement, utilise la logique comme arme privilégiée. La Bruyère, comme l’auteur de l’article "Paix", énonce des faits que nul ne peut réfuter. La logique se voit

philosophique, censé retracer les pérégrinations d’un jeune héros, Voltaire laisse libre cours à la critique de la guerre dans le 3e chapitre, ou bien encore à la défense des Droits de l’homme dans le chapitre où on rencontre « Le Nègre de Surinam ». La fable, qui est à l’origine un genre didactique, devient à son tour un texte argumentatif sous la plume de La Fontaine. Dans certaines d’entre elles, le poète fait la satire sociale et politique de son époque. Dans Les Animaux malades de la peste, Fables

point de vue en jouant sur les émotions, sur la subjectivité, sans forcément utiliser de preuves systématiques. Dans le corpus proposé, les textes de La Bruyère et de L’Encyclopédie sont davantage des textes de conviction alors que Voltaire et Giraudoux cherchent d’abord à persuader. La volonté de convaincre, donc de construire un raisonnement, utilise la logique comme arme privilégiée. La Bruyère, comme l’auteur de l’article "Paix", énonce des faits que nul ne peut réfuter. La logique se voit

point de vue en jouant sur les émotions, sur la subjectivité, sans forcément utiliser de preuves systématiques. Dans le corpus proposé, les textes de La Bruyère et de L'Encyclopédie sont davantage des textes de conviction alors que Voltaire et Giraudoux cherchent d'abord à persuader. La volonté de convaincre, donc de construire un raisonnement, utilise la logique comme arme privilégiée. La Bruyère, comme l'auteur de l'article "Paix", énonce des faits que nul ne peut réfuter. La logique se voit

conception selon laquelle la poésie doit employer tous les moyens expressifs qu'elle désire, sans se plier aux règles. L : Le théâtre : Texte et représentation. Texte A : Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte IV, scène 9, 1834. Texte B : Jean Giraudoux, Electre, entracte : Manto du Jardinier, 1938. Texte C : Samuel Beckett, Oh ! les beaux jours, 1963. ►2006 ES/S : Le théâtre, texte et représentation. Texte A : Nicolas Boileau, Art poétique, III, v. 25 à 33, 1674. Texte B : Alfred de Musset