Glaïeul

fluide, au fond du lac, dans le triangle du feu, de la terre et de l'air." Ecoute ! - Ecoute ! - Mon père bat l'eau coassante d'une branche d'aulne verte, et mes soeurs caressent de leurs bras d'écume les fraîches îles d'herbes, de nénu-phars et de glaïeuls, ou se moquent du saule caduc et barbu qui pêche à la ligne ! " Bertrand (1842) La liberté guidant le peuple , Delacroix.

dignitaire ecclésiastique -un patenôtre : prière inintelligible -une dague : une lame courte -une halle: un marché -une bouge: café mal fréquenté Soleil et chair : -chair : sang -Lysios : un des surnoms de Bacchus Le dormeur du val : -un glaïeul : c'est un glaïeul (fleur) d'eau, on l'appelait aussi fleur de glais La maline : -M'aiser : me mettre à l'aise L'éclatante victoire de Sarrebruck : -Pitou : c'était à l'époque, un soldat crédule -un chassepot : fusil perfectionné -un boquillon : personnage

« follement » ; traduit l’agitation de la rivière * « bouche ouverte » ; caractéristique de la mort * « tête nue » ; plus de casque * « la tête baignant » ; dans le sang * « étendu » ; corps sans vie * « lit » = lit de mort * Les glaïeuls évoquent les fleurs que l’on pose sur une tombe. → Le sommeil du dormeur était une image de mort Conclusion : Le dormeur du Val illustre des thèmes très chers à Rimbaud, à savoir le sens du tragique, de l’existence et de la mort. Il nous met

grande expérience, il a du mourir vite. « tête nue » (V.5), il a perdu son casque. « baignant dans le frais cresson bleu » (v.6), le sang séché sur l‘herbe. « pâle » (v.8) indique la mort. « lit vert » (V.8) son lit de mort. - Premier tercet : « glaïeuls » (v.9), glaives en latin, comme si il avait été décoré pour son courage et pour l’honneur « souriant » (v .10), le soulagement après l’enfer de la bataille. « il a froid » (v.11), la froideur de la mort. - Deuxième tercet : « les parfums ne

Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant commeSourirait un enfant malade, il fait un somme :Nature, berce-le chaudement : il a froid.Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,Tranquille. Il a deux trous rouges au côté

Comme un tableau impressionniste :  Arrière-plan+1er plan  Jeux de lumière (soleil, rayons) et de couleurs (verdure, argent) : - "Verdure" vers 1 est repris au vers 7 par "l'herbe" et au vers 8 par "vert". - Nature très colorée : vers 9 "les glaïeuls", - vers 8 " lumière qui pleut" : métaphore qui donne une matérialité à la lumière puisqu’on la compare à la pluie. b) Amène sensations agréables :  Olfactives : "parfums" vers 12  tactiles, impression de fraîcheur, liquidité, vers 6 "et la

montrer que le coeur de tous les combattants n'est pas remplit d'envie et de motivation. J'ai choisi Le Dormeur Du Val pour son interprétation de la mort et son utilisation de la figure de style qui atténue l'idée de la mort : "Les pieds dans les glaïeuls, il dort." J'ai pris ensuite Le Rhin Allemand pour sa réponse à la chanson de Becker mais aussi pour le fait que Musset rappelle au gouvernement que si le Rhin a été gagné ce n'est que grâce aux soldats et uniquement grâce a leur combat acharné

salive ? Par la brume de vos marécages ? Solange, à genoux et très humble. Je désire que Madame soit belle. Claire, elle s’arrange dans la glace. Vous me détestez, n’est-ce pas ? Vous m’écrasez sous vos prévenances, sous votre humilité, sous les glaïeuls et le réséda. (Elle se lève et d’un ton plus bas.) On s’encombre inutilement. Il y a trop de fleurs. C’est mortel. (Elle se mire encore.) Je serai belle. Plus que vous ne le serez jamais.

: c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au

petit val qui mousse de rayons. 

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
 Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
 Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
 Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

 Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
 Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
 Nature, berce-le chaudement : il a froid.

 Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; 
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
 Tranquille. Il a deux trous