Glass-Steagall Act

présent dans une ouverture et une libéralisation de leur marché financier, proposent dès le déclenchement de la crise, de multiples réformes. On parle alors de créer une « taxe Tobin » sur les transactions financières, ou encore d’un retour au Glass Steagal Act. Il a donc été vite certain que le système avait besoin de changements. Ainsi, les Etats ont commencé à discuter de ces questions dans des regroupements divers, comme entre autres, les deux G20 de 2009. Le G20 de Londres du 2 Avril 2009 a permis

financier a davantage recours au financement bancaire : en réaction au krach d'octobre 1929, les banques de dépôt se voient interdites d'y participer. En Europe, le principe était rappelé depuis 1914 (Cf la Doctrine Germain). Aux États-Unis, le Glass-Steagall Act de 1933 édicte des consignes strictes allant dans le même sens. Du coup,le financement de l'économie s'effectue quasi-uniquement via le bilan des banques et notamment des banques d'affaires qui vont prendre le contrôle d'une partie du capital

mouvements de capitaux. Aux Etats-Unis,par exemple,le décloisonnement s’est traduit par l’abolition, au cours des années 1980, des lois restrictives des années 1920 et 1930 comme le Mac Fadden Act de 1927, qui interdisait aux banques américaines de créer des filiales hors leur Etat d’origine, et le Glass Steagall Act de 1933 qui obligeait à une stricte séparation entre banques commerciales (spécialisées dans les activités de crédit et de gestion des dépôts ) et banques d’affaires (spécialisées dans les

promotion of sound banking à laquelle est étroitement associé Laurence Laughlin, premier titulaire de la chaire d'Economie à l'Université de Chicago et par un de ses anciens étudiants, H. Parker Willis qui assiste le républicain conservateur Carter Glass, président de la commission bancaire de la Chambre des représentants 1.2. Les origines institutionnelles A la veille de la première guerre mondiale, le système monétaire américain est disparate. Il comprend cinq éléments plus ou moins séparés les uns

en cause, car c’est à eux qui se fient les agents de marché pour avoir l’information pour pouvoir conseiller le public investisseur et volontairement dissimulés les informations aux actionnaires. L’auteur évoque aussi l’abrogation de la loi Glass-Steagall Act qui interdisait la fusion des banques d’investissement et les banques de dépôt de fusionner, ce qui a donné lieu à des colosses comme CITIGROUP. Ainsi et contre toute sécurité, les banques prêtaient aux entreprises dont elles émettaient les

banquiers dans une phrase restée célèbre : « Les pratiques des agents de change sont poursuivies en justice ». La mesure de l’United States bank holiday visait à rétablir la confiance, jusqu'à la ratification d'une nouvelle loi, l'Emergency Banking Act voté le 9 mars. Cette dernière imposa que seules soient rouvertes les banques ayant passé avec succès un examen de leur solvabilité, placé sous le contrôle du Département du Trésor des États-Unis. Trois quarts des banques rouvrirent ainsi dans les trois

réduire la spéculation. Ceci passe nécessairement par la réhabilitation du Glass-Steagall Act(54) et probablement par une finance plus éthique comme le prône d’ailleurs la finance islamique. Nous allons voir maintenant les institutions financières offrant des services financiers islamiques au Sénégal à savoir la Banque Islamique du Sénégal (BIS) et le Millénium Compagnie Islamique du Sénégal (MECIS SARL). 54 Le Glass-Steagall Act est une législative américaine promulguée en 1933, à la suite de la crise

standardisés et diversifiés, relevant de histoire boursière, ont lieu dans le quartier du Rialto à Venise. Ensuite l'Angleterre joue un rôle moteur dans les deux domaines, lors de Révolution financière britannique des années 1690. Puis le Bank Charter Act de 1833 incite les banques anglaises à se faire coter en Bourse pour pouvoir émettre des billets de banque, à une époque où ceux-ci inspirent encore de la méfiance à une partie de la population en Europe et aux États-Unis. Au cours de la seule année

gouvernements ont laissé passer l'occasion de re-réguler la finance, ils n'ont pas séparé drastiquement les activités de prêts aux particuliers et aux entreprises des activités de spéculation comme cela avait été fait par le Glass-Steagall Act en 1933, abrogé en 1999 (Dodd-Franck Act aux USA en 2010, Loi bancaire en France en 2011, en attendant une future Union bancaire européenne). Une fois rétablie leur rentabilité, les banques n'ont pas provisionné les pertes subies mais ont continué à spéculer, à

autorégulation des taux d'intérêts et l'équilibre du plein emploi avec l'autorégulation des salaires n'ont été que des illusions pour ces Etats. Bien que la Grande Bretagne ait mis en place de nombreuses réformes comme le abnormal duties act en 1931, devenu plus tard le import duties act en 1932, qui imposa des droits de douanes de plus en plus élevés et que la France ait surtaxé les impôts et réduit le nombre d’employés, même fonctionnaires, lors du plan Laval de 1935, le libéralisme n'a été qu'un échec face