Gnathon La Bruyère

I. Un portrait argumentatif fondé sur la satire de l'égocentrisme : Une véritable caricature : le portrait suit une progression à thème constant – L'attention est focalisée sur le personnage de Gnathon (la consonance antique en fait un modèle a priori) Pourtant, le lecteur se rend compte rapidement qu'il s'agit : Portait d'un égocentrique Omniprésence du personnage manifestée à travers : l'emploi de nombreux pronoms personnels : 25 « je » (pronom sujet) + lui + soi. l'importance

La Bruyère, Les Caractères, 122 Cliton (le gourmet obsessionnel = un goinfre vaniteux ) ANALYSE LINEAIRE INTRODUCTION: (Amorce et présentation de l'oeuvre) Le livre XI propose, au cœur des Caractères de La Bruyère, une réflexion dédiée à la nature humaine. Il offre une galerie de portraits de personnages imaginaires qui incarnent des vices communément partagés. (Présentation de l'extrait) Le Fragment 121 a introduit Gnathon, gourmand égocentrique, un vice que l'on retrouve également

I. Gnathon, un portrait caricatural a. Gnathon, un personnage égocentrique, égoïste, individualiste, un misanthrope Pour montrer que Gnathon haït le genre humain, qu’il ne supporte pas la présence des autres, vous pouviez relever les procédés suivants : - Emploi répété du restrictif :”ne vit que pour soi” , “ne connaît de maux que les siens” ; - Opposition du pronom personnel “il” à la pluralité “tous les hommes ensemble”, “toute la compagnie”, “les conviés”, “plusieurs”, “ses valets, ceux

égocentrisme. Il utilise le superlatif pour désigner ses biens: " meilleur chambre, meilleur lit " ; " Il tourne tout a son usage " , " Tout ce qu'il trouve .. " b)Un noble mal-élevé et sans savoir-vivre L'inconduite de Gnathon dans le monde :  excès dans les conduites d'aisance : "le jus et les sauces lui dégouttent du menton et de la barbe" -malpropretés dégoûtantes,et l'irrespect envers ceux qui mangent avec lui  appropriation des biens d'autrui : " il oublie

de la Bruyère dresse un portrait caricatural d'un homme prénommé Gnathon. Il apparaît comme un personnage grotesque qui mange à la manière d'un animal et qui ne vit que pour lui. L'auteur dénonce ici le monde de la richesse en mettant en évidence l'abondance de la nourriture (champ lexical de la nourriture) et le comportement indécent de Gnathon qui mange à outrance quitte à gaspiller, sans penser à ses invités "les conviés, s'ils veulent manger, mangent ses restes". Quand il mange, Gnathon apparaît

Etude des textes suivants : Jean de la Bruyère, « De l’homme », Les Caractères, 1688-1696 Victor Hugo, Choses Vues, 1847 Jacques Prévert, « La Grasse Matinée », Paroles, 1946 Question : Vous montrerez ce qui unit ces textes, leur visée commune et les voies que les auteurs empruntent pour l’exprimer. Ces trois textes, ont pour visée commune de dénoncer les inégalités sociales, de faire réagir le lecteur face à de telles injustices. Face à un Gnathon égoïste, et vorace, qui « se rend maître

Les caractères, Jean de La Bruyere Introduction XVII ème siecles, siècle de Louis XIV, c'est un siècle classique. D'origine bourgeoise, il a été amené à cotoyer la cour de Louis XIV. Il observe avec séverité les nobles et écrit Les caractères , durant 8 ans, de 1688 à 1696. Il est élu à l'académie francaise. C'est un moraliste du XVII ème siècle. Quels portraits satirique La Bruyere brosse-t-il de l'égoïste c'est à dire de "celui qui ne vit que pour soit", et pour qui les autres n'existe pas

 Le corpus est présenté de trois textes, qui sont les suivants : « De l’Homme » de Jean de la Bruyère qui est un auteur classique du 17e siècle, il est très célèbre pour les portrais qu’il a réalisé ; « Choses vues » de Victor Hugo, un auteur engagé du 19e siècle, qui défend les faibles et les opprimés, il a prit part a la vie politique et sociale ; et enfin « La grasse matinée » de Jacques Prévert, auteur du 20e siècle, il est le représentant de la poésie moderne, son œuvre s’apparente à une

Ce corpus se compose de quatre textes. Ils ont tous été écrits pendant le 17ème siècle sous le règne de louis 14. Deux des textes sont tirés du livre « Les caractères » de La Bruyère. Ils corresponde à deux chapitres différents, le premier étant « des jugements » et le second « les hommes ». Les deux autres textes préviennent des très célèbres « fables » de La Fontaine : « L’homme et la couleuvre » et « la besace ». Tous ces textes ont une valeur critique en particulier sur l’égoïsme et l’orgueil

s’en sort mieux que sa camarade. De plus cette fable est composée en vers de 7 syllabes, rendant sa lecture, simple et rapide, cette fable paraît tellement accessible qu’elle en devient plaisante aux yeux du lecteur. Par la suite Les Portraits de La Bruyère sont divertissant pour les lecteurs grâce au travail de l’auteur sur ses textes et les personnages qu’il critique. Il écrivit ces portraits grâce à ses observations des personnages de la cours du roi Louis XIV. En effet chacun de ces portraits vise