Gouverne

representatives (« représentants ») les députés élus au suffrage universel détenant le pouvoir législatif au parlement. Ce mot illustre parfaitement la relation entre la représentation politique et la démocratie : le peuple états-unien gouverne grâce aux representatives qui portent sa voix au parlement. La plupart des régimes politiques dans le monde se qualifient comme des « démocraties » et ont quasiment tous adopté un système de représentation : les citoyens

le plan politique. En effet, elle constitue l’un des éléments qui suscite l’adhésion des citoyens au pouvoir, c’est à dire de fonder la légitimité d’un régime politique. En effet le pouvoir, pour se maintenir doit reposer sur le consentement des gouvernés, faute de quoi, fondé exclusivement sur la force, il ne peut bénéficier de la durée.  L’origine du pouvoir constitue l’un des élément qui suscite l’adhésion des citoyens au pouvoir, c’est à dire de fondée la légitimité d’un régime politique.

Quant à la politique elle-même, on admet qu’elle peut à la fois désigner l’art de gouverner la cité, aussi bien que celui de conquérir le pouvoir, puis de le conserver. Nous nous demanderons tout d’abord s’il faut se passionner pour la politique en tant qu’art de gouverner la cité, puis s’il faut vivement s’y intéresser en tant qu’art de conquérir le pouvoir puis de le conserver. I) En tant qu’art de gouverner la cité : A) OUI : * La raison même de la politique est d’organiser la

œuvre Institution au droit des Français, publiée en 1607, l’idée d’un régime mixte, d’une monarchie tempérée. Dans cet extrait de son ouvrage, il nous expose les prérogatives du Roi de France, qui font toute sa légitimité vis-à-vis du peuple qu’il gouverne, le monarque qui concentre tous les pouvoirs et est le seul à pouvoir prendre les décisions concernant sa façon d’administrer le royaume. L’œuvre doctrinale de Coquille, dont l’originalité aura été de n’avoir été publiée qu’après sa mort, touche

pouvoir politique dans un Etat. 1). Que faut – il entendre par « pouvoir politique » ? • Le pourvoir de gouverner. En effet, c’est un homme politique qui gouverne. • La Politique c’est l’art de gouverner les sociétés humaines. • Le Droit Constitutionnel reconnaît (à certains gouvernants) le pouvoir de gouverner, c’est-à-dire, de déterminer le bien commun pour la société (les gouvernés). Ceci n’est faisable que sous certaines formes présentées dans le Droit Constitutionnel. Ainsi, ce droit

définit le projet de Rousseau. Par le « contrat social » tel que le conçoit Rousseau, en effet, des hommes s’associent pour mettre en place des institutions et des lois qui permettent au peuple – « constitué » à partir de cette décision- de se gouverner lui-même, d’être désormais pour lui-même son propre maître. On est donc très étonné de lire cette citation, (« S’il y avait un peuple de Dieux etc.. »), en tout cas dans la mesure où elle est séparée de son contexte. Car cette formule est la conclusion

Gouverner sa vie veut dire avoir une pleine maôtrise de tous les éléments qui la constituent. Hélas, l'homme ne peut prétendre à une telle maîtrise. J'ai, certes, conscience d'être ce que je suis, mais je n'ai aucune emprise sur ce qui fait que je suis moi-même et non quelqu'un d'autre. L'homme est un roi nu, un souverain sans sceptre. Mais, avoir conscience c'est aussi connaître. Connaître c'est maîtriser. Tout ce dont j'ai conscience peut donc être soumis à ma volonté. Je gouverne en maître absolu ce

leurs préférences politiques et par lesquelles il est possible de convertir des votes en sièges parlementaires ou en postes gouvernementaux. Il doit permettre de représenter la diversité des partis tout en assurant des majorités stables capables de gouverner efficacement. Il y a deux grands types de scrutin : le scrutin majoritaire et le scrutin proportionnel. Néanmoins, il convient de rappeler qu’il arrive de recourir à des modes de scrutins mixtes qui cherchent à corriger les inconvénients des deux

cause lors d’un conflit. C) MAX WEBER ET LA LEGITIMITE: pouvoir et croyance 1) Approche statique de l’œuvre de Weber Weber aborde le pouvoir avec un vocabulaire de la domination. Pour lui, il y a bien une domination des gouvernants sur les gouvernés. Weber parle de « domination légitime » concernant le pouvoir. Il ne fait pas de la relation du pouvoir une relation basée sur la violence. Le pouvoir des gouvernants qui s’exercent sous le terme d’Etat ne s’exerce pas sous le moyen ordinaire

méchanceté du pouvoir dépend des gouvernés. C’est leur passivité qui lui permet de s’exercer contre eux. C’est en ce sens qu’il peut être méchant. À l’inverse, si le pouvoir comprend que les gouvernés le jugent, le pouvoir, de méchant devient sage. La méchanceté s’oppose donc pour lui à la sagesse, c’est-à-dire à une forme de savoir qui a le bien pour objet. En matière politique, il s’agit de ce qui est bien pour les gouvernés. Bref, il dépend d’eux d’être bien gouvernés. Or, Alain présuppose qu’il