Grotesque Verlaine

« image malhabile » ou tout simplement caricature ou grotesque dans le sens de Léonard de Vinci. Le terme devient courant à partir de la fin du xviiie siècle avec la publication d'ouvrages tels que Mankaku zuihitsu (1771) de Kankei Suzuki, Shiji no yukikai (1798) de Kyōden Santō ou Manga hyakujo (1814) de Minwa Aikawa. Également en 1814, Hokusai, futur peintre de La Grande Vague de Kanagawa, donne à ses recueils d'estampes parfois grotesques le titre Hokusai manga. C'est ce dernier ouvrage qui fait

termes), mais surtout le comique de mots. Les répliques de Dorine en sont assurément remplies, mais contrairement à Madame Pernelle, Dorine préférer les jeux de mots et autres subterfuges plus fins, alors que Madame Pernelle use des termes plus grotesques qui se rapporterai à la farce, avec plus de jurons. Outre ses deux personnages d’autres emploient des discours voisins de la farce avec notamment des allusions sexuelles et scatologiques (par exemple « sot en trois lettres » de Madame Pernelle dans

comique de répétition. Au fur et à mesure du déroulement du sketch, la provocation s’enrichit de la mauvaise foi du personnage de plus en plus incohérent: « Excusez-moi madame. Ah ! ah ! ah ! … mais il répond l’effronté ! » Le personnage devient grotesque par l’accumulation de propos insensés dont l’objectif est de surenchérir en vue d’une bagarre « Mais tu joues avec ta santé là. C’est ta vie que t’as entre les doigts, t’as vu combien ça pèse ça ! vais t’lenvoyer à travers la gueule ». Mais le héros

jettes par terre » (l9) puis aussi aux lignes 18,25,37,42. Il y a un comique de situation dans la mesure ou il confond les normes esthétiques. Il se considère comme anormal et les rhinocéros deviennent la norme de référence : hyperboles élogieuses et grotesques « magnifiques couleur d'un vert sombre » (l21) « leur chant ont du charme » (l23) « je n'ai pas de corne, hélas! » (l11) « Je suis un monstre » (l33) « Qu'est ce que c'est laid un front plat »(l11). Cet antihéros ne maîtrise pas bien le langage

Paul Verlaine est un poète impressioniste français originaire de Lorraine. Il est l’auteur de plusieurs recueils comme par exemple Poèmes saturniens parut en 1866 ; ce titre place l’ensemble du receuil sous le signe d’une malédiction. En effet, l’épithète > figurant à la fois dans le titre du recueil et dans le poème liminaire possède une double origine : mythologique et astrologique. Dans la mythologie, Saturne est un Dieux malfaisant qui dévore ses enfants. Dans l’astrologie, Saturne est une planète

Dossier « Les poèmes saturniens » de P. Verlaine Introduction : Courte biographie : Paul Verlaine est né le 30 mars 1844. A la suite d’une enfance passée à Metz, il se rend en 1851 à Paris où il commence ses études et trouve une emploi à l’hôtel de ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de Paris et fait la connaissance des poètes célèbres de son époque. Ces nombreuses rencontres l'incitent, lui aussi, à composer des poèmes. En 1858, à seulement

« Seigneur, je ne saurais regarder d’un bon oeil… », sonnet 150, Les Regrets, 1558 (orthographe modernisée) Texte B : Jean de La Fontaine, « La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion », Fables, livre I, 6, 1668 Texte C : Paul Verlaine, « L’enterrement », Poèmes saturniens, 1866 Texte D : Arthur Rimbaud : « A la musique », Poésies, 1870 Question : En quoi les quatre textes du corpus relèvent-ils de la poésie satirique ? Les éléments de corrections ici proposés ne sont que

BIOGRAPHIE : Paul Verlaine (1844-1896) : après le baccalauréat, il s’inscrit en droit puis y renonce et travaille pour une compagnie d’assurances puis comme expéditionnaire à l’Hôtel de Ville de Paris. En 1866, il publie les Poèmes saturniens et, en 1869, Fêtes galantes. Il épouse Mathilde Mauté en 1870. Le siège de Paris, les troubles de la Commune , et la rencontre de Rimbaud en 1871 le bouleversent : les deux poètes vivent une relation et partent en Angleterre et en Belgique (Verlaine écrit alors Romances

"Jadis et Naguère" et comme l'indique le titre s'il s'agit bien d'un sonnet, Verlaine y apporte quelques entorses aux règles traditionnelles, dans la versification et dans la longueur irrégulière des vers. Boiter témoigne, d'un manque d'équilibre, d'un manque d'harmonie. Le sonnet boiteux est le reflet de l'âme du poète au moment où Rimbaud le quitte, en novembre 1872 pour revenir en janvier 1873 auprès de lui, car Verlaine est malade. → Ce recueil, publié en 1884, est composé d'œuvres écrites

Plan de commentaire 1 Un cavalier fantomatique 2-Un être d'outre-tombe, un spectre 3-un poème romantique "noir" "Cauchemar" fait partie des nombreux poèmes saturniens, à l'image de "Grotesques" qui font appel aux thèmes du fantastique pour créer un univers différent appartenant au rêve ou au cauchemar. Dans ce poème, un mouvement violent emporte un cavalier fantomatique dont on devine au fur et à mesure de la lecture que c'est un être d'outre-tombe, le spectre d'un défunt, probablement son