Guibert de Nogent

des machines de guerre (L 12 ; 21-27 ; 36-37) b) L'entrée dans la ville (L 39-57) BIBLIOGRAPHIE ANONYME, Chronique anonyme de la première croisade, Arléa, Paris 2006 DEMURGER Alain, La croisade au Moyen Âge, Nathan, Paris, 1998 DE NOGENT Guibert, Histoire de la première croisade, Paléo, Clermont-Ferrand, 2005 D'AGUILERS Raymond, Histoire des Francs qui prirent Jérusalem, Persée, Rennes, 2006 GROUSSET René, Histoire des croisades et du royaume franc de Jérusalem, Perrin, Paris, 1995

seigneur pour établir une commune. Ils refusent de laisser entrer l'évêque dans la ville jusqu'à ce qu'il en reconnaisse les droits. Ce dernier promet, mais une fois dans la ville, n'en fait rien. La commune de Laon est connue grâce au texte de Guibert de Nogent. Les bourgeois organisent une commune liant tous les habitants de la ville, y compris les clercs. L'évêque et le seigneur Gaudry la supprime en 1112 avec l'accord du roi Louis VI, en échange de 700 livres (les bourgeois n'avaient offert que 400

Dans un autre type de cas la maladrerie se fonde par l’association d lépreux avec des moines chargés de leur prodiguer les soins spirituels. Il existe par ailleurs de nombreux signes d’une solidarité/ sociabilité des ladres ; La chronique de Guibert de Nogent raconte l’emprisonnement d’un lépreux par Thomas de Marle, et les protestations véhémentes des autres lépreux. « Rejetés de tous côtés, les lépreux deviennent par leur union un peuple par eux-mêmes ; » dit Grégoire de Nysse. (Un des Pères grecs)

qu’aucune donnée empirique ne peut ni déloger ni modifier. » (p. 88) Constat: « Dans le poème de Dante, dans les œuvres de Pierre le Vénérable et des autres orientalistes clunisiens, dans les écrits des polémistes chrétiens contre l’islam, de Guibert de Nogent et de Bede à Roger Bacon, Guillaume de Tripoli, Burchard du Mont Syon et Luther, dans le Romancero du Cid, dans la Chanson de Roland et dans l’Othello de Shakespeare (ce « trompeur du monde »), l’Orient et l’islam sont toujours représentés comme

société britannique, tant l'anglicanisme, la monarchie parlementaire et la livre sterling semblent intrinsèquement liés à la Grande-Bretagne. En ce qui concerne la livre sterling, la première mention du terme se trouve dans l'autobiographie de Guibert de Nogent en 1115 relatant la corruption de cardinaux romains en vue de l'élection de l'évêque de Laon. Les hypothèses sur son étymologie incertaine sont néanmoins intéressantes. Selon certains, le mot sterling proviendrait de la réputation d'intégrité

gorge, ce que l'homme fera. Les hommes qui ont entendu les cris du mourant, vinrent à lui et prièrent Dieu de faire un miracle: la blessure se referme, et, à la place du sexe, un petit trou pour les urines. L'histoire de l'orgie des bougres: Guibert de Nogent raconte qu'à travers le monde latin se trouvent des hommes et des femmes qui cohabitent sans la qualité d'époux; les hommes couchent avec les hommes, les femmes couchent avec les femmes car pour eux, le coït homme/femme est néfaste. Les enfants

papae même s’ils sont à vocation universelle. Ceci s’explique par le fait que la papauté ne tenait pas à se battre sur tout les front et ce malgré le dégoût inspiré par Philippe Ier qualifié de « vénal en ce qui concerne les choses de Dieu ». (Guibert de Nogent) B) Le combat pour la suprématie Il s’agit ici d’expliquer les grands traits du conflit entre Grégoire VII et Henry IV. En 1076 Henry IV réunit un concile d’évêques germaniques et fait déposer Grégoire VII en lui déniant la qualité de

1) l’intransigeance cistercienne d’un saint Bernard  dénonçant, chez ses rivaux clunisiens, « les reliques recouvertes d’or qui en mettent plein les yeux et ouvrent le porte-monnaie ! » ; 2) le bon sens modéré, de tradition bénédictine, d’un Guibert de Nogent (1053-1124), auteur d’un traité Sur les reliques des saints, surtout soucieux de laisser en paix les corps des saints et peu favorable aux « pyxides [coffrets] d’or et d’argent » où les reliques sont exhibées « pour l’amour des offrandes quotidiennes

mortelles que les insolents Gentils1 faisaient endurer à ceux qui allaient visiter les Lieux saints et l’on doit croire sans doute que Dieu en était bien plus affligé que de la captivité de sa croix et du sépulcre livré entre des mains profanes. Guibert de Nogent, Autobiographie, cité dans J. Heers, La Première Croisade, éd Tempus, 2002. 1. Les musulmans. Il est urgent d’apporter à vos frères d’Orient l’aide si souvent promise. Les Turcs et les Arabes les ont attaqués comme beaucoup d’entre vous le

trône en Antichrist. L'Apocalypse de Saint-Sever (1028) traduit la même fascination répulsive de l'islam, ainsi que de nombreux tympans, chapiteaux ou frises sculptées du nord de l'Espagne, à partir du XIème siècle. Lorsqu'entre 1104 et 1108, Guibert de Nogent rédige son récit de la première croisade, il éprouve le besoin de livrer à ses lecteurs les informations dont il dispose sur les causes de cette expédition. Pour lui, l'Orient chrétien s'est corrompu sous l'influence des Orientaux et se sont