Gygès

peut-elle justifier l’inégalité ? 21 Annexe 23 Les justifications du châtiment 23 La règle et l’absurde 24 Le « jugement de Dieu » 24 Le pardon 24 Droit de la nature et des animaux 25 Illustrations 25 Un justicier célèbre : Salomon 25 L’anneau de Gygès 25 Autres exemples 25 Citations 26 Sujets de dissertation 26 Introduction Les termes « droit » et « justice » sont ambigus, ils peuvent s’entendre en plusieurs sens. En particulier, ils peuvent désigner une institution humaine concrète (le droit

d’imposer sa supériorité. Pourquoi l’homme répugne-t-il tant à la justice ? Il devrait pouvoir l‘aimer pour elle-même, sans quoi elle ne serait pas un bien véritable. C’est la question soulevée par Glaucon au livre II, à travers l‘histoire de l‘ancêtre de Gygès, homme d’ordinaire droit, qui, dès qu‘il a la possibilité de commettre impunément une injustice, la commet. Or Socrate ne répond pas frontalement à la question de Glaucon, mais il procède par analogies : la justice est, dit-il, comme l’âme de la cité

LA JUSTICE : CITATIONS Œuvres hors programme : Platon (« L’anneau de Gygès », La République) : « Personne n’est juste volontairement, mais par contrainte, la justice n’étant pas un bien individuel, puisque celui qui se croit capable de commettre l’injustice la commet. » Cicéron (De officiis, II, 69) : « Du droit véritable, et de la justice parfaite, nous ne possédons point de modèle solide et exact ; nous n’en avons pour notre usage qu’une ombre, une image. » Alain (« De la

pratiquer l'injustice : a)[358e-359b] origine de la justice : faire taire les dissensions entre les hommes. b) [359b-360d] motifs : on ne la pratique que parce qu'on a peur de souffrir ou parce qu'on est impuissant à la commettre (cf.le mythe de Gygès : un berger ayant obtenu le pouvoir de se rendre invisible, tue son roi et épouse la reine). c) [360e-362c] La vie de l'injuste est supérieure à celle du juste : - la parfaite injustice (paraître juste sans l'être) conduit au gouvernement ; - la parfaite

adulte, il tua son père Cronos et lui fit vomir avec l'aide des Cyclopes et des Hécatonchires tous ses frères et sœurs. LES HÉCATONCHIRES Enfants d’Ouranos et de Gaïa, les Hécatonchires (de hekatón, « cent » et de kheír, « main ») Cottos, Briarée et Gygès sont des géants qui possèdent 100 bras et 50 têtes. Ils ont aidé Zeus durant la Titanomachie. 3 Après avoir triomphé sur son père (Cronos), Zeus et ses frères se partagent le monde. Zeus s'approprie le ciel, Poséidon la mer et Hadès le monde souterrain

l’alternative suivante : faut-il mieux être injuste et rester impuni, ou être juste en étant puni, en subissant la souffrance ? Pour Socrate, c’est clair : il faut en tous cas choisir le bien, même s’il doit en résulter une souffrance (cf. l’anneau de Gygès). Le calcul des plaisirs peut donc paraître immoral à un Platonicien. Après avoir montré que le bien est le plaisir, Epicure va préciser de quel type de plaisir il s’agit : il s’agit de l’autarcie (autosuffisance), c’est-à-dire la quantité de plaisir

l'éducation d'élever chacun à cette vertu suprême, qui implique à la fois sagesse, courage et tempérance. • Certes, l'homme a tendance à vouloir s'attribuer plus que les autres au mépris de tout mérite : si comme Gygès, nous trouvions un anneau nous rendant invisibles, nous commettrions les pires injustices. Mais Gygès était un berger privé d'éducation, et qui vivait hors de la cité : l'enjeu de lapolitique, c'est précisément de rendre les citoyens meilleurs, en leur faisant acquérir cette vertu qu'est la justice

à celles-ci pour les dominer. Ainsi, les Lydiens peuples voisins de l’Ionie et des autres cités d’aspirations grecques du Nord-Ouest de l’Asie Mineure vont commencer à partir de la première moitié du 7ème siècle avant J-C sous le règne de son roi Gygès à essayer d’envahir ces cités grecs situés sur la côte. Les lydiens s’emparent alors de la Mysie et de la Carie au 7ème siècle, ils se retrouvent donc aux portes de l’Ionie et un conflit semble inévitable mais les ioniens mal préparés à la guerre et

droit légitime mais on le respecte par peur de la sanction. Ce qui n’est pas interdit est autorisé. Donc nul n’est censer ignorer la loi. On condamne pour les actes et non pour l’intention avec des preuves matérielle. La tentative est un délit Gygés on veut une loi légitime mais on fait tout pour y échapper. La sanction sert a la réparation (victime + société) souvent symbolique // épuration. M.Foucault montre que de nos jours on cache la sanction. Chez les indiens on veut rétablir l’homme

fonctionne notre propre cerveau mais pour l’IA forte la machine ne fait pas qu’une simulation de comportement c’est une forme informative d’intelligence, ce n’est pas de l’apparence mais de la réalité intellectuelle. + L’anneau de Gygès, expérience de pensée de Platon : Gygès était un berger qui avait trouvé sur le corps d'un homme mort une mystérieuse bague. Or, un jour qu'il était convoqué par le roi en compagnie de tous les autres bergers, il joua avec sa bague et en tourna machinalement le chaton