Haine et Passion

 » ;V.688 « Hélas ! » Les interjections marque la violence du cri de Phèdre et témoigne de ses lamentations. C.L passion amoureuse V.673 « j’aime » ; « jet’aime » ; V.675 « fol amour » ; V.683 «  séduire le cœur »… Cela montre la puissance de son amour interdit. C.L honte/haine V.678 « abhorre », « déteste » ; V.685 « odieuse » ;V.686 « haine »… La frontière entre amour et haine est mince. C’est son amour pour son beau-fils qui lui inspire de la honte. C.L divinité V.677 « vengeances célèstes » ;

Composition en sont les grands principes et son objectif est de plaire et d’instruire. D’inspiration historique, l’art classique s’illustre par des héros confrontés à la fatalité. Le héros classique est soumis à une force qui le dépasse: celle de la passion amoureuse ou encore de l’amour propre. Un des genres littéraires qui se démarque du classicisme est la tragédie. Elle obéit à l’esthétique classique en respectant une stricte observation des règles, une recherche de la vérité psychologique de personnages

tragédies, toutes visent à plaire et instruire, « Placere et docere » selon la formule consacrée. Le théâtre racinien n’échappe pas à la règle : mais le critique Antoine Adam a pu dire aussi à son sujet qu’il dépeint « un monde cruel, peuplé d’êtres passionnés et faibles, entraînés par les fatalités de leur sang ». Cette affirmation s’applique sans aucun doute à Andromaque, tragédie qui raconte les amours malheureuses du personnage éponyme et de ses compagnons d’infortune, Pyrrhus, Oreste et Hermione

LESCAUTI/ LA PASSION1° Quel point de vue est adopté lors de la scène de première rencontre ? Qu’est-ce que cela apporte au récit ? La passion amoureuse est un thème central dans Manon Lescaut . Elle est présente lors de la première rencontre entre Manon et Des Grieux, une rencontre exposée de manière intense et passionné par l’Abbé Prévost. Des Grieux est directement attiré par le charme et la beauté de Manon, alors qu’elle est attirée par son élégance et sa bienveillance

II, Phèdre exprime son amour envers Hippolyte de manière quelque peu détournée mais claire. Dans cette scène, nous assisterons donc tout d’abord à une scène d’aveux où Phèdre déclara sa flamme, puis je montrerai l’objet de la fatalité ainsi que la passion funeste dans cette scène. Alors que la mort de son mari semble certaine, Phèdre s’entretient avec Hippolyte dans le but de lui « exposer » ses sentiments forts. Le début de la discussion semble être reine - beau-fils mais Phèdre va finir par livrer

l'Histoire, soit à la légende (mythologie gréco-romaine ou chrétienne); par le choix des personnages (lié au sujet), qui sont toujours illustres, nobles (rois, princes, héros), par le choix des thèmes (le pouvoir, la justice, l'honneur,la vengeance, la haine et l'amour), le langage et le style (alexandrin, beauté des images). Le fait que la tragédie se passe à une autre époque pour conséquence d'agrandir, d'amplifier, de sacraliser même ce qui y est représenté et donc d’accentuer chez le spectateur l’effet

ressent sa passion comme fatale. C'est-à-dire qu’elle ne peut être expliquée. Le destin prend la forme de l’hérédité. Et l’hérédité que porte Phèdre en elle, la pousse à la plus fatale des passions. D’après la société, il n’y a de faute que s’il y a liberté d’action. Or la vengeance de Vénus met Phèdre dans l’impossibilité d’agir autrement qu’elle ne le fait. De plus elle a tout tenté pour échapper à la malédiction qui l’accable. Elle fait tous ses efforts pour surmonter sa passion. Par exemple

la sûreté règne, elle ne régnera que si l'État permet aux citoyens d'user de leur raison, c'est-à-dire s'il se pose en garant de la seule liberté véritable, celle d'agir conformément à ce que la raison recommande, et non en obéissant à ce que les passions ordonnent. C'est alors bien à tort qu'on a pu croire que l'État n'était qu'un instrument destiné à nous ôter la raison, ou la liberté : un État, du moins un État qui mérite ce nom, n'ambitionne pas de faire de ses citoyens autant de « bêtes brutes

destruction, la souffrance et l’extinction. Eros et Thanatos sont deux concepts qui se réunissent par exemple dans la passion. La passion est en effet directement liée à l’amour et au désir, mais elle est également liée à la souffrance. Passion vient du mot « patior » qui veut dire souffrir. Le lien avec L’Amant de Marguerite Duras devrait s’être éclairci maintenant. La passion, la haine, l’amour, la mort, et on en passe. Tous ces thèmes sont récurrents et d’une grande importance dans cet œuvre. À travers

évoquent la souffrance. Nous avons aussi une antithèse, deux réalités de sens contraire au sein d’une phrase, qui démontre bien le fait que son féroce amour pour cet homme est impossible. Ces sentiments amoureux se transforment en un sentiment de haine puisqu’elle ne peut l’aimer : «mon superbe ennemi» (v.272). Ainsi, la première partie indique l’amour interdit que ressent Phèdre provoqué par la déesse Vénus. Puis, dans la seconde partie, Phèdre prie Vénus, la déesse de l’amour afin d’être délivrée