Hall Proxémique

De plus, nous savons que la chine appartient au cluster des pays dits de « High context culture » selon la théorie des clusters d‟Edward T. Hall (caractérisée en 1974 dans son ouvrage Beyond Culture)9 ce qui induit une aversion pour les messages au premier degré et une forte reconnaissance des messages à caractères implicites voir lyrique. 9 E.T. Hall, 1974, Beyond Culture, Garden City, N.Y.: Anchor Press 22 - Les principales caractéristiques d‟une culture « High context » sont : La

travaux sur l’image de la ville de Kevin Lynch, dans les années 60, mettent au premier plan la dimension visuelle de la perception de l’espace urbain (14). Outre les aspects bioclimatiques et " proxémiques " (l’usage que l’homme fait de l’espace en tant que produit culturel spécifique introduit par E.T. Hall (15), Kevin Lynch insiste sur la nécessaire « lisibilité » du paysage de la ville. Cette « imagibilité », comme il la nomme, favorise la création d’images mentales (collectives) de l’environnement

raisonnement formel et cognition», dans E. Andreewsky (dir.), Systémique et cognition, 1991. HALL, E. T., La dimension cachée, Paris : le Seuil, 1978. HALL, E. T., Au-delà de la culture, Paris : le Seuil, 1979. HALL, E. T., «Proxémique», dans Y. Winkin, La nouvelle communication, 1981. HALL, E. T., Entretien, dans Y. Winkin, La nouvelle communication, 1981. HALL, E. T., Le langage silencieux, Paris : le Seuil, 1984. HALL, E. T., La danse de la vie. Temps culturel, temps vécu, Paris : le Seuil, 1984. HAYWARD

l'éclairage et du cloisonnement. Nous citons aussi les études de Stephan F. De Borhegyi, qui s'intéressent à l'espace du musée et de l'exposition d'un point de vue socioculturel. Ces recherches sont inspirées des travaux d'Edward T. Hall sur la proxémique (E.T. Hall; 1984)3. De Borhegyi, définit plusieurs catégories d'espaces: espace formel et espace informel, espace chaud et espace froid, espace public et espace privé, espace féminin et espace masculin (1963a). Il distingue d'un côté les espaces

visages sans expression; ils n'entendent plus les bruits des voisins, mais seulement la voix du conférencier. A la fin de l'exposé, ils se sentent parfaitement bien, mais n'ont souvent aucun souvenir de ce que le conférencier a dit. Les artistes de music-hall sont experts pour déceler ceux qui ont déjà développé une transe spontanée dans l'assistance. Il leur suffit d'appeler sur scène ces personnes pour démontrer les phénomènes les plus spectaculaires de la transe profonde. L'état hypnotique est naturel

interculturelle au cours de laquelle l’un des interlocuteurs n’a de cesse de se rapprocher fortement des autres interactants, d’empiéter sur leur territoire ; autrement dit une interaction qui s’avère, disons, « difficile » d’un point de vue proxémique 37 (Hall, 1971 et 1981) . Une réaction est assurément nécessaire. Celle-ci peut être une adaptation. Nous nous poserons successivement trois questions : Les deux premières concernent « l’adaptation » en tant que telle et se conditionnent en fait mutuellement

les membres et le torse produisent des signes qui, s'ils semblent passer inaperçus, transmettent néanmoins de l'information. Ces signes non verbaux peuvent être comparés au langage, avec lequel ils sont coordonnés à tous les niveaux. Selon Edward Hall, on peut affirmer qu'entre 50 et 90 % de l'information est véhiculée par des moyens non verbaux. Il serait néanmoins abusif de parler de communication non verbale comme d'un phénomène isolable de la communication en général: celle-ci est en effet un

d’activité, les chefs d’entreprise se débrouillent généralement par leurs propres moyens ou alors avec l’aide des membres de leur famille ou de leur entourage ». 58 Le concept de proxémie appliqué aux PME On retrouve ici le principe même de la loi proxémique énoncée par Moles et Rohmer dans les années soixante-dix. Selon ces derniers, « axiomatiquement, ce qui est proche est, toutes choses égales par ailleurs, plus important que ce qui est loin, qu’il s'agisse d’un événement, d’un objet, d’un phénomène

cadre dans l’analyse scientifique du stress au travail1. Nombre d’études épidémiologiques confirment la validité prédictive du modèle de Karasek : o pour les maladies cardiovasculaires (Belkic, Landsbergis, Schnall, Baker, 2004 ; Johnson, Hall, 1988 ; Johnson, Hall, Theorell, 1989 ; Kivimaki et al,. 2006) ; o pour les pathologies mentales (Bourbonnais, Brisson, Moisan, Vezina, 1996 ; Niedhammer, Chastang, David, Barouhiel, Barrandon, 2006 ; Stansfeld, Fuhrer, Shipley, Marmot, 1999 ; Bonde, 2008) o

les membres et le torse produisent des signes qui, s'ils semblent passer inaperçus, transmettent néanmoins de l'information. Ces signes non verbaux peuvent être comparés au langage, avec lequel ils sont coordonnés à tous les niveaux. Selon Edward Hall, on peut affirmer qu'entre 50 et 90 % de l'information est véhiculée par des moyens non verbaux. Il serait néanmoins abusif de parler de communication non verbale comme d'un phénomène isolable de la communication en général: celle-ci est en effet un