Hamlet Terreur Et Pitié

p. 41-42 ❽ Dans la scène 3, Agrippine et Britannicus se rencontrent. Étudiez le registre I. Les informations délivrées par la scène d’exposition pathétique dans la réplique du jeune homme (interjections, champ lexical de la souffrance et de la terreur) et dites en quoi ce dernier s’oppose ainsi à Agrippine. Britannicus exprime toute sa douleur dans sa rencontre avec Agrippine. D’après la première réplique prononcée par celle-ci, on comprend qu’il vient de courir, qu’il est éperdu. Britannicus utilise

que dans la tempête, excessivement fougueux sur ce plus fougueux des chevaux (on raconte de lui des prodiges d’imprudence folle, dédaigneux du Succès et de la Gloire au point qu’il avait l’air de défier ces deux imbéciles d’émouvoir un instant sa pitié pour eux ! Passons sur l’homme qui fut si haut, et parlons du poète. Comme rimeur et comme prosodiste il n’a rien d’impeccable, c’est-à-dire d’assommant. Nul d’entre les Grands comme lui n’est impeccable, à commencer par Homère qui somnole quelquefois

haine est encor toute neuve! Lui, mort, ne compte plus. Et tout enfant, je fis le serment de venger mon père sur son fils. Je te cherchais partout, Carlos, roi des Castilles! Car la haine est vivace entre nos deux familles. Les pères ont lutté sans pitié, sans remords, trente ans! Or c'est en vain que les pères sont morts, la haine vit. Pour eux la paix n'est point venue, car les fils sont debout, et le duel continue. Ah! C'est donc toi qui veux cet exécrable hymen! Tant mieux. Je te cherchais, tu

courant. C'est la situation psychologique de ses héros qui crée, soutient, accroît l'intérêt du drame [...] ; il suffit à Dumas d'une chambre d'auberge où se rencontrent des gens en redingote pour émouvoir l'âme jusqu'au dernier degré de la terreur ou de la pitié. Il est maître en son art et a donné au théâtre des éléments nouveaux qui ont permis à toute une génération d'auteurs dramatiques de quitter les voies où le vieux mélodrame, où la tragédie caduque se traînaient en boitant et tombaient à chaque

Le texte de théâtre III.  Répertoire  étranger   a)  théâtre  européen  :   Shakespeare : Au moins trois pièces (une pièce historique, une comédie et une tragédie), par exemple Richard III, Le Songe d’une nuit d’été, Le Roi Lear ou Hamlet. Rappel : Le Conte d’hiver se joue cette année à Dijon. Henrik Ibsen : Le Canard sauvage (qui se joue cette année à Dijon). Calderon : La Vie est un songe. Carlo Goldoni : une comédie, par exemple Arlequin valet de deux maîtres. Anton Tchekhov : une

Ebooks Préface L’auteur de ce drame écrivait il y a peu de semaines à propos d’un poète mort avant l’âge. « ... dans ce moment de mêlée et de tourmente littéraire, qui faut-il plaindre, ceux qui meurent ou ceux qui combattent ? Sans doute, c’est pitié de voir un poète de vingt ans qui s’en va, une lyre qui se brise, un avenir qui s’évanouit ; mais n’est-ce pas quelque chose aussi que le repos ? N’est-il pas permis à ceux autour desquels s’amassent incessamment calomnies, injures, haines, jalousies

d’observation, des recettes pour savoir ce qui va séduire les gens, et ce qui va le rebuter, etc (Aristote verra là l’assimilation d’une sorte de psychologie des foules, consistant à savoir jouer avec les quatre passions fondamentale du demos : la pitié, la colère, la convoitise et la crainte). Socrate souligne même que l’orateur loin de dominer la foule en est le premier esclave, car il est obligé de suivre ses désirs pour lui plaire et obtenir ses suffrages ! L’orateur pourrait objecter qu’il manipule

irruption de la nature dans mon corps », souligne l’idée d’agression brutale et de pénétration, et la passivité pétrifiée de l’enfant-spectateur, victime du spectacle, stupéfait de sa brusque intumescence et qui ne sait mettre d’autre nom que celui de pitié sur ce qui est finalement le plaisir, exactement comme le petit Jean-Jacques s’était senti « l’affection » redoublée pour Mlle Lambercier avant de localiser et d’identifier ce qui lui arrivait.         Si cette hypothèse est exacte, ce dernier volet

la terre, qu’il était impossible que quelque chose de ce tumulte n’arrivât pas jusqu’au cœur des peuples. Ce fut plus qu’un écho, ce fut un contre-coup. L’homme, se repliant sur lui-même en présence de ces hautes vicissitudes, commença à prendre en pitié l’humanité, à méditer sur les amères dérisions de la vie. De ce sentiment, qui avait été pour Caton payen le désespoir, le christianisme fit la mélancolie. En même temps, naissait l’esprit d’examen et de curiosité. Ces grandes catastrophes étaient aussi

la terre, qu’il était impossible que quelque chose de ce tumulte n’arrivât pas jusqu’au cœur des peuples. Ce fut plus qu’un écho, ce fut un contre-coup. L’homme, se repliant sur lui-même en présence de ces hautes vicissitudes, commença à prendre en pitié l’humanité, à méditer sur les amères dérisions de la vie. De ce sentiment, qui avait été pour Caton payen le désespoir, le christianisme fit la mélancolie. En même temps, naissait l’esprit d’examen et de curiosité. Ces grandes catastrophes étaient