Hannah Arendt Considérations Morales

discours qui a pour fonction de masquer cette réalité (Il faut défendre la société, cours prononcé au Collège de France en 1976). II - Le pouvoir sans la domination ? Prenant résolument le contre-pied de la logique des théories de l'État souverain, Hannah Arendt a proposé une conception du pouvoir qui l'oppose à la violence dans la mesure où elle le dissocie de la domination (On Violence, 1970). Invoquant la distinction aristotélicienne entre le pouvoir despotique (celui du maître sur l'esclave) et le

inscrivent la science politique en tant que science sociale montre une certaine spécialisation de la science politique en tant que science autonome. La science politique n'est pas une philosophie politique. Le philosophe se préoccupe de l’éthique (la morale, bien, mal…), alors que le politiste ne juge pas, il décompose et explique les choses. La science politique est autonome aussi par rapport au droit. Il n’y a plus d’approche juridique. Le but du juriste est de distinguer le légal de l’illégal, de

police allemande : une première journée de massacre Situation 2. Le dispositif expérimental de Stanley Milgram Extraits du livre de Terestchenko, Un si fragile vernis d’humanité. Étant admis que, dans notre civilisation, de tous les principes moraux celui qui interdit de faire souffrir un innocent est le plus universellement accepté comme une norme inviolable, aussi bien par les individus que par les systèmes juridiques des États, la question est de savoir s'il est cependant assez puissant pour

réutiliser, recycler. Ces huit objectifs interdépendants sont susceptibles d'enclencher un processus de décroissance sereine, conviviale et soutenable. Réévaluer. « Les dessous du système révèlent une mégalomanie individualiste, un refus de la morale, un goût pour le confort, un égoïsme » Dominique Belpomme. L'altruisme devrait prendre le pas sur l'égoïsme, la coopération sur la compétition effrénée, le plaisir du loisir et l'ethos du jeu sur l'obsession du travail, l'importance de la vie sociale

non plus pensée comme un moyen de dernier ressort. Cependant du même coup, la désobéissance civile se trouve intrinsèquement limitée 43 . Si son but premier est de restaurer un déficit démocratique, elle n’a pas pour objectif de répondre à des considérations concernant les résultats de la politique elle-même. À cette limite téléologique s’en ajoutent d’autres. Si la désobéissance civile contribue à un élargissement de la démocratie en permettant le prolongement de la souveraineté, elle constitue également

tout autre fascisme européen. Conclusion : Est-ce que le régime est un totalitarisme? Oui c’est un totalitarisme achevé, c’est le régime qui va le plus loins dans son idéologie. Par-là, c’est une évolution du fascisme italien. D’après Hannah Arendt et Carl Friedrich, un régime est totalitaire lorsque c’est un parti unique et de masse, lorsqu’il y a un monopole étatique des moyens de combats, un monopole étatique des moyens de communication. Un contrôle policier et terroriste et une idéologie

rendent la censure totale presque impossible, contrôler consiste moins à imposer des dogmes que des priorités. Ainsi les élections présidentielles US de 2004 ont révélé que, selon qu’un électeur se déclarait préoccupé par le terrorisme et les valeurs morales, ou par l’Irak et l’économie, il tendait dans une proportion énorme (entre 65 et 85 %) à voter Bush dans le premier cas, et Kerry dans le second. En l’occurrence, diriger l’attention équivalait à diriger le vote. Le contrôle de l’attention, l’art

politique, comme science sociale (§ 2) - On précisera les objets de la discipline (§3). §1. Sciences politiques d’hier / science politique d’aujourd’hui Pour faire simple, je dirais que l’on est passé d’une conception que je qualifierai de morale, de philosophique à une conception de la science politique, plus fiable, où la science politique s’est émancipée par rapport à la philosophie : cette approche est -heureusement- prédominante aujourd’hui . Il y a donc une double filiation dans

shared ideological subjectivities. Fascists in Europe and across the Atlantic were identified with the “idea.” Above all, fascism was, and is, an idea about the world that occluded other readings of reality. Fascism confuses reality with truth. Hannah Arendt defines ideology as providing a circular vision of the world that occludes perception and empirical experience. Fascism represented the ultimate ideological gaze in this Arendtian sense.53 Fascist thinking represented an ideological lens to see

nécessaire de s’organiser pour vivre en société et produire de quoi satisfaire leurs besoins. Par ailleurs, l’univers symbolique peut avoir un rôle dans la régulation sociale (c’est le cas de la religion pour Freud en tant qu’elle rend sacrées des règles morales utiles à la pacification de la vie sociale). Conclusion : La culture est donc bien une nécessité dans la mesure où sans elle, les hommes ne pourraient pas survivre, mais ces activités nécessaires à leur survie, les hommes ont la liberté de