Hannah Arendt Considérations Morales

«révolution copernicienne» avec Kant, fondateur de la philosophie critique, qui l'oriente désormais vers le relativisme. Sans négliger la question de la connaissance, une autre lignée de penseurs se préoccupe avant tout de répondre aux problèmes de la morale, de ses règles et de ses fondements. À la question de savoir quel est le souverain Bien, les hédonistes répondent avec Aristippe de Cyrène (vers 425 - 355 av. J.-C.) que le Mal étant la douleur, le Bien, c'est le plaisir. Les eudémonistes, à la suite

questionnement perpétuel. L’histoire de la philosophie est un vaste champ de bataille où les grands auteurs ne sont pas extrêmement nombreux. Si les grands problèmes philosophiques pouvaient se clore, cela reviendra à dire qu’il y aurait une technique morale. L’histoire philosophie se donne un objet : le ou la politique. On estime que les auteurs du passé tracent l’histoire des idées politiques. On peut penser que c’est avec Machiavel que l’HIP commence. Léo Strauss (1899 - 1973) auteur juif-allemand

1 Conscience morale et psychologique Les deux versants de la conscience Le terme « conscience » est d’un usage courant : prendre conscience d’une situation, réagir en toute conscience, perdre conscience, avoir bonne ou mauvaise conscience, etc. Ces expressions révèlent la polysémie du mot, où convergent deux acceptions : l’une est morale (affirmée dès Socrate, qui évoque volontiers le « démon » l’invitant à telle ou telle conduite), l’autre est psychologique. Origine des valeurs morales ? La conscience

disposons, depuis septembre 2001, d’un nouveau programme de philosophie. Voici les nouveaux auteurs du programme de terminale : Sénèque, Cicéron, Plotin, Augustin, Averroès, Ockham, Locke, Vico, Schopenhauer, Stuart Mill, Russell, Wittgenstein, Popper, H. Arendt. Répartition des notes : Nombre de candidats interrogés : 58 Note maximale obtenue : /20 Note minimale obtenue : /20 Moyenne : 9,93/20 8 Commentaires portant sur le concours de 2005 : Les candidats ont choisi pour moitié les sujets (29), pour moitié

mobilisations , la vie publique devient plus importante (ex : en 1968). Depuis ce moment là, de la crise économique des années 90, plusieurs questions sont survenues à propos de l’emploi, du logement… On est aujourd’hui dans une phase de retour à une considération privée de la vie, du à une certaine déception dans le domaine de la politique, de l’économie… Séance 2. La démocratie est-elle en crise? On se pose cette question car on entend souvent dire que la démocratie subit une crise

comme normaux et les autres exclus du droit de vote) La question des sans Etat. : question de l'insertion dans une communauté et la question de l'obéissance ou de la désobéissance et celle du conflit. Une philosophe y a bcp réfléchi (1909,1975, Hannah Arendt qui était une allemande juive, a fait des études de philo, en particulier l'enseignement de Nietzsche, elle a montré plus tard dans ses écrits comment la période qui a précédé la première guerre mondiale et la seconde correspond à des oscillations

un moyen chimique de fabriquer de l'individualité, de développer le rapport à soi-même, ce qui explique qu'elles sont très consommées”  et “elles provoquent la hantise d'une société sans espace public donc invivable ce qui explique une réprobation morale et politique, l'interdit.”. Au 19e siècle, la dépendance aux substances psychotropes n'a pas suscité d’inquiétude concernant les dangers de l’alcool. Ce phénomène n’a été appréhendé que tardivement, dans les années 1960. Il s'agissait à l’époque

– Le prima religieux – Des structures sociales figées – Une économie issue de la première révolution industrielle Le XXème siècle à assuré une mutation vers la situation actuelle : – Sociétés développées marquées par l’éclatement des valeurs morales – Uniformisation de la culture – Uniformisation de l’économie Il à également été porteur du déplacement du centre géopolitique : centre de l’Europe, puis déplacement vers les Etats-Unis et émergences de nouvelles puissances régionales. Sur le plan

habituelles : c’est tout le camp du Père Ubu qui est présent sur la scène. La tradition classique veut que tous les personnages soient réunis sur scène à la fin de la pièce, mais il s’agit en général des « bons », et, pour les auteurs, de montrer que la morale est sauve. Jarry réutilise, en le renversant, le topos littéraire du « tout est bien qui finit bien » : le Père Ubu a perdu et il ne fait pas partie du « bon » camp, mais c’est à lui que reviennent les tout derniers mots de la pièce. L’action principale

effet, le Code pénal de 1791 fait entrer l’homosexualité dans la sphère privée sauf quand ces pratiques constituent un outrage public à la pudeur. Ceci s’explique par le fait que le Code pénal est laïcisé en 1789, ce qui renvoie, dans l’espace de la morale privée et hors du champ du droit pénal, les pratiques homosexuelles tant qu’elles n’occasionnent pas de violences aux tiers11. Au début de la seconde guerre mondiale, la répression de l’homosexualité réapparaît. Dans sa volonté de purifier la Nation