Harki

(toujours sujet à débat très vif entre la France et l'Algérie) : victimes de l'armée française : env. 250 à 300 000  (dont 1/2 de soldats de l'ALN) victimes du FLN en Algérie : env. 25 000  militaires français, 16 500 civils algériens, env. 60 000 harkis exécutés ; près de 3 000 pieds-noirs tués avant puis 2 300 après le 19 mars 1962 (malgré la fin des combats, ce qui conduira à l'exode des pieds-noirs en métropole) lutte intestine entre le FLN et le MNA = env. 10 000  => montre la division interne

sur le sort réservé aux « indigènes » (ces citoyens de seconde catégorie), le refus des réformes et les attentats de l’OAS qui ont rendu plus difficile la mise en œuvre de compromis. 2. L’abandon des harkis De nombreux musulmans d’Algérie souhaitaient le maintien de l’Algérie française. Les harkis (près de 260 000 hommes en 1962) se sont battus aux côtés de l’armée française. Considérés comme traîtres ou collaborateurs, ils ont été victimes de représailles : nombre d’entre eux ont été massacrés

2001 pour la mémoire des harkis. Nous nous demanderons donc quelle a été l’évolution des oppositions des mémoires de la guerre d’Algérie ? * 1962 – 1980 : l’Amnésie * 1980 – 1999 : les conflits des mémoires officielles I. De l’Amnésie au retour progressif de la mémoire A. Une guerre oubliée * Après l’indépendance, on veut oublier la guerre. * Tous se manifeste comme victimes = pied-noir, soldat français (contraint d’obéir aux ordres), harkis (abandonné par la France)

L'armée française souhaite garder l'Algerie en tant que colonie française mais l'Algerie, elle, lutte pour son indépendance. Différents groupes porteurs de mémoire (ensemble d’individus partageant une même mémoire collective.) se sont donc créés, les harkis (soldats Algeriens engagés auprès de l'armée française), les pieds noirs (civils français envoyés en Algerie pour coloniser le territoire), les Algeriens etc. créant de multiples mémoires cultivées par les différents protagonistes. Dans ce débat entre

hostile, de la part des métropolitains. Ces groupes de « rapatriés » développent alors la « Nostalgérie », niant la situation coloniale et faisant de l’Algérie française un âge d’or, un pays dans lequel les communautés vivaient en harmonie. Quant aux « Harkis », considérés comme des traîtres et interdits de retour en Algérie, mis à l’écart par la France ils conservent la mémoire douloureuse d’avoir été trahis. Enfin, la mémoire des Algériens de France est elle aussi longtemps restée dans la sphère privée

laquelle 2.700.000 jeunes français sont envoyés en Algérie pour lutter contre ces mouvements indépendantistes, et surtout le FLN. Il est important de noter qu’un bon nombre d’Algériens n’étaient pas pour l’indépendance de l’Algérie : on les appelle les harkis, et ils manifestent aux cotés des français dans les villes algériennes pour montrer leur soutien au général De Gaulle. Alger, la capitale, subit de nombreux attentats de la part du FLN et le général Massu décide d’envoyer la police et les soldats

Chapitre 1 : L’historien et les mémoires de la guerre d’Algérie La mémoire est le souvenir d’un événement qu’on a vécu ici la guerre d’Algérie mais cette guerre est vécue différemment selon les acteurs (soldats, pieds noirs, harkis, FLN). Chaque mémoire est donc suggestive, le rôle de l’historien va donc être de travailler avec objectivité : Dire la vérité. 2 exemples pose un problème de mémoire : Il fallut attendre 1999 pour on utiliser le terme de guerre avant c’était les événements d’Algérie

perte de leur patrimoine en ALG obtenue en 1970 Anciens combattants Français 1,5milion Conflits éprouvants sur une terre inconnue. Conflit incompris en metropole. - Reconaicance d’’une « vraie guerre » (votee en 1999) - Compensation finaciere Harkis (Algérien ayant servi les français pendant la Guerre d'Algérie.) 400 000 - Sentiment d’abandon et de trhaison par les FR - Exclution sociale et géogréphique en France Reconaissance de leur drame (loi 94) Compensation finaciere (loi 2005) Pouvoir

celle de l’Algérie semblait particulièrement oubliée. Cette situation répondait à une double exigence : oublier une histoire douloureuse et éviter des polémiques dues à la présence sur le territoire français de rapatriés (un million de personne), de harkis mais aussi de populations immigrées. Cette situation ne procédait d’aucune volonté précise et s’expliquait par le fait que la droite extrême s’était accaparée cette mémoire depuis 1974. Ainsi dans les années 60 /70 on ne parle pas de guerre d’Algérie

faire appel au contingent, 2 millions de jeunes Français sont alors envoyés en Algérie dans le cadre de leur service militaire. Cependant, certains Algériens contrairement à d’autres sont du côté de la France. Ils sont 200 000 et sont surnommés les harkis. Un autre parti fait son apparition, le MNA (Mouvement National Algérien), principal rival du FLN. Et enfin, on peut constater un changement d’opinion de la population vivant en métropole. Tout d’abord critiquant le contingent comportant pour certaines