Harpagon Pathétique

par des acteurs. Le metteur en scène crée une ambiance grâce aux objets, aux sons, aux lumières. Par exemple, lors de la mort de l’un des personnages, la musique et les lumières peuvent accentuer l’effet tragique et mettre en place une ambiance pathétique. Dans la représentation de Dom Juan, de Mesguisch, dans la dernière scène, il y a un jeu de lumière qui accentue l’action. Les décors et les costumes donnent également vie au texte, en effet, ils créent une atmosphère qui est indispensable au théâtre

attaques contre les médecins. • Molière veut corriger les vices des hommes par le rire (NB : les témoignages précisent que Molière était un acteur très comique. Il roulait de gros yeux...). Ex : L'Avare : dans son esprit, le spectateur qui voit Harpagon et son argent, son « cher ami » prend conscience du défaut de l'avare, réalise qu'il est lui-même avare et donc décide de ne plus l'être. ?) Molière : écrivait ses comédies afin de faire prendre conscience au spectateur de ses défauts. Il mettait

personnages Des bons, des méchants, des personnages proches de la réalité, des personnages fantaisistes… À développer à partir de vos connaissances personnelles La variété des registres possibles La multiplicité des registres possibles : humour, pathétique… (exemples). 2. La fiction : la marge de liberté laissée au créateur : une histoire et des êtres au gré de la « démonstration » La fiction qui attire permet aussi de mieux diriger l’esprit de son lecteur. « Composer » son histoire de toutes

| Molière transforme le texte pour qu’il ait plus de force. Monologue => exprissivité => « unité de lieu » : registre pathétique => « pauvre » « consolation »/ tragédie  « je suis mort »  «  on m’assassine » => l’attention du spectateur soit concentrée les personnages de Molière sont tous imaginaires => Harpagon à l’air d’être fou • modèle de texte source : Euclion => Réecriture par expansion : discours d’Harpagon + long que celui d’Euclion => comique

en scènes. Antonomase (n. f.) : se dit lorsqu’on utilise le nom d'un personnage comme un nom commun pour désigner un personnage de même caractère. Les personnages de Molière ont donné lieu à de nombreuses antonomases, par exemple, on parle d’un Harpagon pour désigner quelqu’un d’avare ou d’un Scapin pour désigner quelqu’un de fourbe. Dialogue (n. m.) : échange entre deux personnages d’une pièce de théâtre. Didascalie (n. f.) : indication scénique donnée par l'auteur pour guider le jeu du comédien

pour les mêmes raisons qui ont entravé son succès lors de sa création : le choix de la prose et un héros aux contours très stylisés dont la violence extraordinaire tantôt rappelle les outrances comiques de la farce, tantôt préfigure les accents pathétiques du drame bourgeois. Tout ce qui pouvait choquer un public habitué à d’autres usages et à d’autres nuances fait aujourd’hui de cette pièce la plus abordable et la plus séduisante des comédies de mœurs et de caractère. Toutefois, ne nous y trompons

légendaires ou historiques, qui sont conduits à leur propre perte. Ces personnages sont soit victimes de forces supérieures comme les dieux ou des tyrans, soit ils sont victimes de leurs propres excès. Et tous expriment leur souffrance sur le mode pathétique. En effet, le héros peut-être conduit à sa perte en étant une victime de forces supérieurs. C'est le cas de Phèdre de Racine, tragédie dans laquelle Phèdre appartient à un monde où ce sont essentiellement les dieux qui décident et consciente

possibles : humour, pathétique… (exemples). 2. La marge de liberté laissée au créateur : histoire et êtres selon les nécessités de la « démonstration » La fiction qui attire permet aussi de mieux diriger l’esprit de son lecteur. « Composer » son histoire de toutes pièces • Liberté d’accentuer les situations et les événements au service de la dénonciation ou du plaidoyer. • Les événements et les actions n’étant pas historiques, on peut les exagérer pour apitoyer le lecteur (pathétique) ou le faire

personnages chez « L’Ecole des femmes », de Molière. - Le thème général de l’amour contrarié. 3. La comédie utilise des procédés comiques afin de traiter de « hauts » sujets, attribués aux tragédies avec un ton léger : - Expression de la folie avec Harpagon de « L’Avare » de Molière. - Evocation de la mort dans « Don Juan » de Molière. III / Comédie et tragédie sont indissociables 1. Le mélange des genres permet plus de réalisme : - « L’illusion comique » de Corneille et sa préface. 2. Remise

problème de la liberté du metteur en scène par rapport à l’auteur. Tout d’abord les personnages du théâtre évoluent. Phèdre est un personnage tragique, elle subit le poids de l’amour impossible. Par définition du personnage tragique, Phèdre est pathétique ; elle nous fait ressentir de la pitié. L’histoire de la mise en scène de “ Phèdre ” a été jalonnée par toute une série d’interprétations qui, en exploitant seulement la dimension historique de l’intrigue ou les possibilités purement esthétiques