Harpagon Pathétique

environ un demi-siècle. Mais la tragédie humaniste est avant tout statique, en effet elle comporte très peu d’événements et dès le début, le dénouement est connu : c’est la mort. La tragédie humaniste devient alors un cérémonial funèbre dont le pathétique est le principal ressort. La tragédie humaniste connaît à la fin du XVIème siècle, une crise qui finit par provoquer sa disparition, car elle subira la concurrence de deux nouveau genre et qui recueillera les faveurs du public: la tragi-comédie

pas trop. Le grotesque est partout, dans la convocation, dans l'action qui meuble l'attente, dans le message à délivrer, dans l'expression de la vision tragique de leur destinée. L'échange des répétitions de "Hélas" sur un rythme lent détruit le pathétique. La périphrase emphatique "solitude aquatique", alliée à la chute de la réplique "Ne nous plaignons pas trop" crée un effet d'ironie, d'autodérision, qui masque le tragique et déclenche le comique. La société ignore l'individu. L'avenir est nié

dramaturgiques. Voici un tableau récapitulatif qui vous permettra de reconnaître les principales caractéristiques et les fonctions de chaque type. Types Caractéristiques/Apparence Pièces Toinette dans Le Malade imaginaire, Toinette dans Tartuffe. Harpagon dans L’Avare, Gorgibus dans Les Précieuses ridicules. Le valet, Ruse, malice, mensonge, déguisement. Aide la soubrette souvent les jeunes premiers dans leur projet de mariage. Le barbon Apparence : tenue de domestique. Souvent irascible et autoritaire

Le barbon Jeunes premiers, jeunes premières Apparence : tenue de domestique. Souvent irascible et autoritaire. Veut imposer sa loi matrimoniale. Il pense à la dot. Pièces Toinette dans Le Malade imaginaire, Toinette dans Tartuffe. Harpagon dans L’Avare, Gorgibus dans Les Précieuses ridicules. Apparence : habit sobre. Parfois air cacochyme (maladif) au dos voûté. Ils dépendent matériellement de l’autorité paternelle. Ils sont prisonniers d’une situation. Toutefois, ils sont

pauvreté de la mère. Tout respire la pauvreté, la misère, la résignation dans l'enfance d'Albert Camus. Ce récit retrace une histoire familiale poignante où transparait pourtant la joie de vivre et c'est ce qui le rend inoubliable. A des scènes pathétiques, comme l'accouchement de la mère, succèdent des tableaux colorés où l'on devine les joies simples d'un enfant qui part à la chasse avec son oncle, ou va se baigner l'été, avec ses copains.  Le " premier homme" nous enchante aussi par sa description

Célie, sorte de déesse «ex machina», éclaircit toute l'affaire et Sganarelle, le «cocu imaginaire», tire la leçon burlesque des événements. Commentaire Molière a créé un pantin aux gestes mécaniques, qui est un personnage à la fois pathétique et bouffon : pathétique parce qu’il est inadapté et solitaire, mais bouffon parce qu’il est vu de l’extérieur dans un comportement stylisé. Il est toujours fier et sûr de lui, dans les moments où, précisément, on le trompe. Il souffre peut-être de ses passions

homme est là / qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voile ; / qui souffre, ver de terre amoureux d’une étoile […]. » Antonomase (féminin) : C’est une figure par laquelle on remplace un nom commun par un nom propre, et vice-versa. Exemple : « un Harpagon », pour désigner un avare, est une antonomase. C’est aussi le cas lorsqu’on remplace un nom par une périphrase : « la capitale de la France » pour désigner « Paris ». Apagogie.n.f. démonstration par l’absurde. Permet de combler les faiblesses d’un

effet de contraste entre deux termes. » à Antonomase. « Trope qui consiste à désigner un personnage par un nom commun qui le caractérise, ou, inversement, à désigner un individu par le personnage dont il rappelle le personnage typique (ex. un harpagon [personnage de Molière] pour un avare, la Dame de Fer pour Mme Thatcher). » Forme particulière de métonymie ou de synecdoque. à Catachrèse. « La catachrèse […] est une figure par laquelle un mot est employé par métaphore (cas le plus fréquent)

règles et containtes, il est traditionnellement question de thèmes de société universels, dans la comédie, et de guerres, batailles et périples héroïques dans la tragédie. Ainsi l'action dans L'Avare de Molière se situe dans un décor unique, chez Harpagon, et se déroule en douze heures consécutives, dans le temps de la fiction, et traite, sous une forme burlesque, de sujets au premier abord guère amusants qui dépassent largement le cadre de l'histoire particulière : l'avarice en premier lieu, mais

ne peut échapper à cette passion conférée par Racine : une personnalité unique caractérisée par un héro sanguinaire, avec une âme pieds et poings liés par la passion amoureuse. Même dans la comédie on retrouve ces accentuations d’effets tragiques. Harpagon dans L’Avare de Molière étant cantonné à ce rôle, à cette caractéristique de l’avarice, il ne peut en sortir. Ce seul vice poussé à l’excès donne une pointe de tragique à la pièce. Les pièces dramaturgiques françaises sont donc toutes vouées, selon