Harpagon Pathétique

Correction de la dissertation : Dans quelle mesure la fiction littéraire est-elle capable de convaincre et de persuader le lecteur ? Vous répondrez à cette question en prenant appui sur le corpus et sur vos lectures personnelles. Pour éduquer les enfants, on recourt souvent à des histoires fîctives et à leurs personnages inventés, souvent destinés à forger leur vision de la vie ou à leur donner un message moral. L'âge adulte oublie ce goût du recit et préËre des genres argumentatifs, cependant des

rupture d’expression pourrait se mettre sous la rubrique des accidents proprement de langage qui tiennent au dialogue lui-même: l’interruption.49 Ces deux derniers faits – le tutoiement et les points de suspension – sont certainement pour relever le pathétique du spectateur/lecteur. 317 Synergies Monde arabe n° 6 - 2009 pp. 307-322 Akram El Sissi Le deuxième procédé: La lettre secrète de Nérestan adressée à Zaïre. Le déguisement de Zaïre mène le drame à son paroxysme. Mais Voltaire décide de

appeler le raidissement contre la vie sociale. Est comique le personnage qui suit automatiquement son chemin sans se soucier de prendre contact avec les autres. Le rire est là pour corriger sa distraction et pour le tirer de son rêve. » Il oppose le pathétique au rire. « Le rire n'a pas de plus grand ennemi que l'émotion. » On rit des gens qui n’ont pas conscience d’être ridicules. « Un homme, qui courait dans la rue, trébuche et tombe : les passants rient. On ne rirait pas, je pense, si l'on pouvait

plaint d'avoir été volé et de ne pas retrouver sa « cassette », est d'un registre comique ; mais on peut le dire avec lenteur, sur un ton pathétique, comme le fit par exemple Jouvet. Dans ce dernier cas, il n'y a pas « trahison » de l'auteur : le metteur en scène met soudain en relief un aspect du personnage qui était présent, mais disparaissait sous le comique. Harpagon reste ridicule, certes, mais devient aussi émouvant et révèle le mal dont il souffre. Conclusion Le spectacle théâtral est à la

social, les personnages changent de costume. Théâtre : monde de l’illusion mais pourtant évoque bien des faits réels --> différences de rangs. On connaît celui qui représente le pouvoir par son costume : cape, toge, couronne – cf. Ubu Roi. • Ex : Harpagon est ridicule et dans tout son comportement et dans ses vêtements, ce que Frosine lui rappelle --> rire du spectateur. Le costume sert la pièce (ici, le comique). Ridicule du personnage : « fraise à l’antique », « votre haut-de-chausses, attaché au

plaint d'avoir été volé et de ne pas retrouver sa «cassette», est d'un registre comique; mais on peut le dire avec lenteur, sur un ton pathétique, comme le fit par exemple Jouvet. Dans ce dernier cas, il n'y a pas «trahison» de l'auteur : le metteur en scène met soudain en relief un aspect du personnage qui était présent, mais disparaissait sous le comique. Harpagon reste ridicule, certes, mais devient aussi émouvant et révèle le mal dont il souffre.  Conclusion Le spectacle théâtral est à la

Chaussée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Montrant des personnages de condition privée, vertueux ou tout près de l'être, dans une action sérieuse, grave, parfois pathétique, et qui excite à la vertu en attendrissant sur ses infortunes et en faisant applaudir à sa réussite. Ce genre introduisit dans la comédie un pathétique qui fit donner l’appellation ironique de comédies larmoyantes à des œuvres inhabituelles qualifiées tour à tour de tragi-comédies, et de tragédies bourgeoises. Dans ce

d’appauvrir le texte. Ainsi, dans l’Avare, la scène dans laquelle Harpagon découvre la disparition de sa « cassette », est complexe car le personnage est à la fois ridicule et pitoyable or les metteurs en scène ont du mal à restituer cette complexité car tantôt ils demandent au comédien d’accentuer le ridicule en multipliant les gestes précipités tantôt ils demandent au comédien de jouer sur un rythme lent pour développer le pathétique comme le fit Louis Jouvet. Le metteur en scène est donc soumis aux

surprenante et introduit du comique par la surprise qu’elle provoque : « Vous-même. » D’ailleurs Argan est lui-même surpris puisqu’il dit « Moi ? ». Ce pronom personnel est comique car Argan serait celui qui s’empêche d’agir : on pense au vieil avare Harpagon se prenant lui-même le bras.Là se termine le premier mouvement de cet extrait qui propose des répliques rapides comme des stichomythies créant beaucoup de vivacité.Toinette continue à s’opposer à Argan et la dispute entre eux deux se poursuit.Elle

fantaisistes… À développer à partir de vos connaissances personnelles. • La fiction permet de donner corps à des abstractions en illustrant les idées abstraites. c. La variété des registres possibles • La multiplicité des registres possibles : humour, pathétique… (exemples). 2. La fiction : la marge de liberté laissée au créateur : une histoire et des êtres selon les nécessités de la « démonstration » La fiction qui attire permet aussi de mieux diriger l’esprit de son lecteur. a. « Composer » son