Harpagon Pathétique

crédible l'action représentée. Le jeu des acteurs peut modifier le contenu même d'une œuvre. Ils peuvent dénaturer ou caricaturer un sentiment sincère et le rendre méconnaissable « passion en pièces ». Des acteurs peu scrupuleux peuvent transformer le pathétique en comique. Shakespeare qui a à la fois le point de vue de l'auteur et celui du directeur de troupe, metteur en scène de ses propres œuvres devait avoir appris à ses dépens l'importance de tenir les acteurs das un style de jeu qui convient à l'œuvre

* christian.mathisarobaseclub-internet.fr Quelle remise en cause de l'ordre social et moral le Dom Juan de Molière propose-t-il ? Le DOM JUAN de Molière n'est pas une création originale. Contrairement à Tartuffe ou Harpagon, ce personnage n'est pas un type unique , il a existé avant et après Molière. Il existe d'innombrables Don Juan . C'est ce qui en fait un mythe : un personnage représentatif dans l'imaginaire collectif. Le DON JUAN de Molière n'est pas qu'un séducteur, c'est un révolté qui

homme est là / qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voile ; / qui souffre, ver de terre amoureux d’une étoile […]. » Antonomase (féminin) : C’est une figure par laquelle on remplace un nom commun par un nom propre, et vice-versa. Exemple : « un Harpagon », pour désigner un avare, est une antonomase. C’est aussi le cas lorsqu’on remplace un nom par une périphrase : « la capitale de la France » pour désigner « Paris ». Aposiopèse (féminin) : Une aposiopèse (ou réticence) est une rupture dans la suite

générique : celle des gens qui agissent à l'étourdie. Les inadvertances de Ménalque ont un caractère endémique, dans la mesure où elles constituent les prédicats qualités d'une classe d'individus réduite, métaphoriquement, à une unité indivise (comme Harpagon, qui résume chez Molière le vice de l'avarice). Finalement, Ménalque fait office de pantomime* : il se distingue par l'art de s'exprimer par les gestes, les mimiques, sans le moindre recours à la verbalisation, au langage. A noter toutefois cette

va évoluer au fil du temps. Partant d’un sens particulièrement large à l’époque classique, il s’est progressivement restreint, surtout à la suite de l’apparition, à la fin du 18e siècle, du drame, un genre « sérieux » tourné vers l’émotion et le pathétique. Puis, au 18e siècle, l’appellation « comédie » s’applique à des pièces dont le but est de faire rire. Elle met en scène des personnages de la cité, des gens du peuple, mais aussi des magistrats. La comédie ne répond pas à des règles strictes

originel de la réalité concrète du théâtre : espace scénique, présence du comédien, présence du public. Naissance du personnage Molière prête à Nicole et à Zerbinette le rire de Mlle Beauval, la boiterie de Béjart à La Flèche, sa propre toux à Harpagon. Ce sont là les indices les plus voyants, non les signes les plus essentiels de la complicité de Molière avec la réalité vivante du théâtre. Dans L’Étourdi , il accumule les lazzi pour servir l’acteur principal qui est lui-même. Dix-sept ans plus

deviennent un intermédiaire entre le lecteur et la question de la mort. Chanson Jacques Brel chanteur du 20 siècle « Les vieux » « Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux » une vision réaliste et pathétique La peinture L'École d'Athènes est une fresque du peintre italien Raphaël début du 16 siècle cette toile représente différents philosophes (Platon, Aristote, Socrate, Epicure, Euclide, Alexandre le Grand) réunis de façon anachronique

son film Médée : c’est son visage et son regard de tragédienne qui intéressent le réalisateur. (p.81) Deux registres proches : le registre tragique suscite une réflexion sur la lutte des hommes face à leur destin ou à la fatalité ; le registre pathétique privilégie la dimension affective, en inspirant la compassion envers les victimes du malheur ou de l’injustice. (p.82) Quelques procédés stylistiques à connaître : hyperboles, anaphores, répétitions, accumulations, gradations, parallélismes

quitter, Angélique le quitte pour un homme qu’elle aime plus, très seul. Il se réfugie dans la solitude de ses propores entrailles, ce qui le rend vivant n’est plus sa rencontre avec l’autre (femme) mais son rapport à la maladie : personnage pathétique. Cette mise en scène de la maladie pt aussi inconsciemment moyen de retenir Béline (la pour son argent) qui lui donne une raison de rester (pense qu’elle va hériter).Rapport sado masochiste avec elle, il va soit disant bientot mourir et donc elle

un type d’exception dont les traits anormaux démentent son entourage et y forment une tache de contraste. Si Plaute et Molière n’avaient pris les devants, ce livre aurait pu s’intituler L’Avare, car le Poudrier de M. Gagnon n’est autre qu’Euclio, Harpagon, accommodés à la sauce canadienne. Et l’on est frappé tout d’abord de la ressemblance de famille9 entre ces trois héros. Ils ont la même soif maniaque de l’or, le même intégral égoïsme, les mêmes tourments aussi pour la sécurité de leur trésor. Et