Hautbois

de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. LA CLOCHE FÊLEE Charles

Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. II est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Intro : → Charles Baudelaire

vivants piliers +12 Laissent parfois sortir de confuses paroles ; Pause L’homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers. 6 6 Pause (silence) Rythme binaire Rythme ternaire Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, Liaison Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Faux-ternaire = irrégulier Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, En début de poème le rythme est conditionné par des Alexandrins et allongé par

attirer la chance et de bonnes récoltes. C’est là l’origine de cette danse, une pratique traditionnelle populaire transmise par les membres les plus anciens de la communauté aux jeunes générations. Des musiciens jouent du suona, instrument proche du hautbois, de gongs en forme de cloches et de divers tambours, tandis que des danseurs, masqués ou non, exécutent des mouvements au son de cette musique. Danse du diable Danse rituelle exécutée à la veille de Losar, le Nouvel An tibétain fixé au premier

« meilleur des mondes ». Par une justification d'ordre légal : « droit public » La guerre aurait une légitimité esthétique : c'est une sorte de parade, de fête (confère ligne 1). Qui plus est, c'est une guerre sur fond musical « trompette, fifre, hautbois, tambour ». On peut même se demander si on a pas à faire à un jeu de quilles « les canons se renversèrent » ceci attribue peu d'importance à la vie humaine. La guerre à des avantages, elle « nettoierait » du « mauvais ». Utilisation d'un vocabulaire

air : belles tripes frites, belles charbonnades, beaux jambons, belles cabirotades et force soupes de prime. Voltaire (1694-1778) Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins

Fontaine, Les deux Coqs, Livre VII, fable 13 Comment Candide se sauva d’entre les Bulgares, et ce qu’il devint Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins

chiffre approximatif. Voltaire fait exprès de commencer ce chapitre par une description admirative de la guerre de la part de Candide. Mais tout cela n'est que de l'ironie. Surtout lorsqu'il lance cette phrase : – « Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer » Le mot « enfer » sonne comme un bel impact qui enlève toute cette pseudo-féérie et admiration qu'avait Candide vis-à-vis de la guerre. Aussi, on voit l'utilisation

allitérations de fricatives, consonnes de vent en allitérations. Il faut lui trouver des équivalences plus palpables. Sensations avec trois " comme " successifs, avec du : · tactile : " chairs d'enfants fraîches ", · musical : " le hautbois ", · visuel : " vent, prairie, printemps ". De plus, on remarquera que ces sensations ne sont pas enfermées, mais débordent de leur domaine. Le poète cherche un 2ème exemple, auquel il ne donne plus d'équivalences sensuelles mais morales

aussi servir à traduire une perception d’un univers particulier. Ainsi,lorsque le poète écrit « tournez,tournez, bon chevaux de bois, tournez cent tours, tournez mille tours, tournez souvent et tournez toujours, tournez, tournez au son des hautbois. » (Bruxelles, Chevaux de bois p.141) il employe plusieurs fois le même mot et les mêmes sons, cela produit un effet qui traduit un mouvement répétitif et continu comme celui d' un manège.apporte aussi de la musique comme un refrain Toutefois