Hegel Beau Esthetique Beau Naturel

Louis-Roi-Boniface Attolodé, De l’approximative capture du beau Communication au «Banquet» du Club de Philosophie de l’UCAD, 28-07-2004 Louis-Roi-Boniface Attolodé, De l’approximative capture du beau Communication au «Banquet» du Club de Philosophie de l’UCAD, 28-07-2004 1 DE L’APPROXIMATIVE CAPTURE DU BEAU Louis-Roi-Boniface Attolodé Coordonnateur Pédagogique National de Philosophie (CNFC) Chargé de cours au Département de Philosophie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal)

|Observations : | Sujet : POURQUOI APPLIQUE-T-ON LE TERME DE CREATION A L’ACTIVITE ARTISTIQUE ? Nous avons toujours tendance à penser esthétique et beau, lorsqu’il s’agit d’art. Cependant le terme est beaucoup plus complexe. Tout art est fonde sur une technique. Ceci dit serait-il juste de réduire l’art a une simple application de techniques ? Ou encore artiste et artisan dans ce cas ne feraient-ils

c’est-à-dire l’ensemble des institutions ayant pour fonction de régler les rapports des croyants avec Dieu ou la sacré par des rites, des cérémonies et une liturgie spécifique, et variables selon les époques et les civilisations. Le Dieu de la religion naturelle (Hume, Rousseau) ne nécessite ni Eglise ni culte particulier et ne constitue qu’une référence et un guide pour l’exigence morale. Les trois critiques La religion a été attaquée dès l’antiquité par les matérialistes, comme Epicure et Lucrèce

La philosophie de l'art L'esthétique est la science du beau ou philosophie des beaux-arts. Elle aborde donc les œuvres par connaissance et jugement, non plus seulement par la satisfaction qu’elles procurent. C’est que notre époque est celle d’une culture réflexive, qui nous impose de ne pas se laisser aller immédiatement, mais de tout soumettre à réflexion. L’époque où l’art était la plus haute forme d’expression est révolue; en ce sens, l’art est quelque chose du passé. 1. Objets de l’art

André Malraux,  « L’art est  un  anti­destin ». Le mot art vient du latin  « arts »  lui­même dérivé du mot  grec  « technê »,  qui  signifie  à  la  fois  la  technique,  la  création  artistique  ou  même  dans  son  sens  le  plus  poussé,  la  recherche du beau (l’art pour l’art …).  Lorsqu’on dit d’une chose qu’elle a été faite « avec art », on s’efforce de dire qu’elle a été réalisée avec soin, habileté et  avec  goût.  Néanmoins,  lorsqu’on  qualifie  « d’ouvrages d’art » des immeubles,  des  ponts et autres 

est-il asservissant ou au contraire libérateur ? Mutilant ou moyen d'accomplissement de soi ? Cause de nos malheurs ou condition de notre bonheur ? Problèmes / paradoxes – Peut-on penser un travail sans technique? Un travail intrinsèque aux processus naturels? Peut-on dire que les animaux travaillent? – Le travail est censé améliorer la maîtrise de la nature par l'homme. Il est donc censé libérer l'homme de la nature. Mais ne crée-t-il pas de nouvelles contraintes, peut-être plus grandes que celles auxquelles

Explication de texte : Hegel, l’esthétique Pourquoi l’art nous attire ? Pourquoi l’art nous touche-t-il ? On pourrait croire aux premiers abords que seule la beauté d’une œuvre est ce qui nous pousse à aller vers elle, à la contempler. Mais Hegel, dans le texte que nous allons étudier, tiré de son livre Esthétique parut en 1835, nous dit que ce n’est pas la beauté de l’art qui attire l’homme, que le but de l’art n’est pas de faire qu’une simple représentation du réel. Le but de l’art, si l’on

(universels) a priori à des objets singuliers. Le jugement réflechissant (ex : « c’est beau ») ne peut au contraire présupposer l’universalité. Le beau est désintéressé (l’utilité et l’agréable n’y prennent pas part) ; il plaît universellement sans concept (universalité subjective) ; enfin, c’est une finalité sans fin (il témoigne d’un ordre, d’un plan, mais ne vise rien au-delà de lui-même) 3) La science de l’art : Hegel reproche à Kant d’avoir conservé un point de vue subjectif sur l’art. Or, une science

physiques et intellectuelles. Henri Bergson le confirme dans l'Evolution créatrice au XXe siècle puisqu'il estime que l'intelligence de l'homme est la capacité à fabriquer des objets artificiels (un objet qui a été créé, qui n'existe pas à l'état naturel). Dans cette optique, la production de l'artiste, de l'artisan, du technicien, et de l'industriel ne semble pas différer. Néanmoins pourquoi séparons-nous ces termes? Quand l'homme crée, quelles caractéristiques font qu'une fois le travail achevé

l'on s'accorde à trouver beaux suivant un jugement de goût, stimulants pour les sens ou producteurs d'une forme de connaissance et de vérité, date entre les XVIIIe et XIXe siècles. Dans l'art moderne et l'art contemporain, on abandonne la notion de beau ou de style intemporel pour voir dans l'art une création de l'homme, la production de quelque chose de nouveau avec lequel une époque s'identifie[5]. [pic] [pic] Les Attributs de la peinture, de la sculpture et de l’architecture par Anne Vallayer-Coster