Hegel Descartes Cogito

salaire 6 2. La libération par l’apprentissage (Hegel) 7 3. La libération par la technique (Marx) 7 4. Problème : quand il est enfin libre, l’homme est devenu esclave (Arendt) 8 II. La liberté intérieure 9 A. L’origine du concept de liberté intérieure 9 B. La liberté de vouloir 9 1. La liberté des Stoïciens 9 2. L’indépendance à l’égard de nos instincts (Rousseau, Kant) 10 C. La liberté de penser 11 1. L’évidence de la liberté intérieure (Descartes) 11 2. La libération par la raison (Spinoza) 11

Léon BRUNSCHVICG Membre de l’Institut (1869-1944) Descartes et Pascal lecteurs de Montaigne (1942) Éditions de la baconnière, Neuchâtel Un document produit en version numérique conjointement par Réjeanne Brunet-Toussaint, et Jean-Marc Simonet, bénévoles. Courriels: rtoussaint@aei.ca et jmsimonet@wanadoo.fr. Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.ca/Classiques_des_sciences_sociales/ Une collection développée en collaboration

son tour, la condition d’une bonne conception. Pour Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831), l’ineffable, en fait de pensée n’offre qu’une matière de pensée sans la forme que seule la formulation linguistique pourrait lui 3 conférer. Il n’y a pas, selon lui, de pensée véritable hors du langage. Par les mots, le sujet pensant donne une forme objective à ses pensées et les rend accessible à sa propre conscience. Hegel veut ainsi démystifier l’ineffable, ce « quelque chose » de si riche, de si

rythme ? Pourquoi en Occident s’est constitué l’état monarchique ? Comment après les Révolutions industrielles et politiques est apparut un nouveau schéma des Etats appelés les Etats Nations, qui ont connu des régimes politiques nouveaux ? René DESCARTES (1596 – 1650) : humaniste cad il connaît toutes les sciences. Il pose les bases d’une réflexion sur une société moderne, la sienne. Traversée par des conflits qui tuent des millions d’hommes et des souverains qui veulent agrandir leurs territoires

perception et pour sa philosophie en général. Il s'agit là d'une incitation à la recherche scientifique fondamentale en tant qu'elle s'interroge sur les sources de nos connaissances. Cet effort de penser était déjà présent chez 11 Socrate et chez Descartes, pour ne citer que ceux-là. L'attitude du philosophe est de "rapprendre à voir le monde", de "se servir de ses propres yeux plutôt que de voir à travers ceux des autres". Une pareille attitude est indispensable dans toutes les recherches en "sciences

Il a choisi de prendre cette voie existentielle car il a jugé prématuré et même impossible de dire et de prétendre résoudre le problème de l’existence par la seule voie de la raison. Par contre, beaucoup de ses prédécesseurs, par exemple Descartes, Kant, Hegel, ont adopté la méthode de la philosophie dialectique pour nous offrir sur un plat déjà préparé le menu forcé de la vérité connaissable comme un « système » complet avec lequel on ne fait que suivre la logique des choses. Cette démarche est

réflexion sur les rapports entre la conscience et la liberté. Sartre élabora ses thèses à travers un dialogue et une réélaboration des pensées de Hegel, Husserl et Heidegger. Dans son surgissement premier, la conscience a à la fois conscience d’être et conscience qu’elle n’est pas ce dont elle a conscience. Cette étape est celle du cogito (voir Descartes, René) préréflexif. Sartre appelle l’en-soi ce qui est et que la conscience appréhende comme différent d’elle-même. L’en-soi est pur coïncidence

des intuitions justes relatives au Bien peuvent guider efficacement l’éducation ou l’action en leur fixant pour but la satisfaction d’intérêts conforme aux exigences de la réflexion et non à la soumission aux apparences ou aux plaisirs immédiats. Descartes montre aussi dans la morale provisoire que l’on peut suivre des « opinions modérés » qui ne sont pas dépourvu de bon sens, c'est-à-dire de motifs rationnels. De plus, dans certains domaines, notamment la religion, on atteint les limites de la raison

notion de philosophie du droit est créée avec Hegel (ouvrage de philosophie du droit, 1821) en même temps John Austin publie A philosophy of positive law, 1832 : les philosophes se rapprochent du droit réel et utilisent les notions des praticiens du droit qui se confrontent tous les jours à des notions, des termes flous. C’est l’époque du passage à l’AR à la modernité politique, il faut accompagner ce qui émerge comme l’individualisme. Austin et Hegel restent très spéculatifs et leurs approches restent

l’âme avec elle-même. » Le langage apparaît toujours comme provoqué par la pensée, la pensée est première, le langage permet de développer la pensée, la pensée ne dépasserait-elle pas toujours le langage ? Descartes (1596-1650) : n’est-ce pas toujours à la lumière du cogito que l’on parle ? Hegel (1770-1831) : « C’est dans le mot que nous pensons, nous n’avons de pensées réelles et déterminées que lorsque nous leur donnons la forme objective, que nous les différencions de notre intériorité. »  Une