Henri Mendras Moyennisation

Les Classes Moyennes Introduction Certains sociologues comme Henri Mendras ont analysé les transformations de la structure sociale de la France à partir des années 1950 en termes de « moyennisation », caractérisée par un développement particulièrement important des classes moyennes. Le Concept de classes moyennes est délicats parce qu’il fait l’objet d’analyses diverses ; on peut toutefois en dessiner les contours. Elles comprennent deux sous-ensembles : d’une part, une petite bourgeoisie

abord, le concept de « classe sociale » semblerait aujourd’hui perdre son effectivité ou tout du moins la voir faiblir. La première cause expliquant ce constat est une tendance marquée, depuis 1945, à une « moyennisation » de la société française, selon les termes du sociologue Henri Mendras . Ce processus de réduction des inégalités économiques, 1 conduisant à une convergence des niveaux et des modes de vie autour d’une vaste classe moyenne, s’est grandement développé au cours de la période des

des travailleurs. Le developpement d'un Etat-providence permet de soutenir les revenus par ses mesures de transfert. b) Moyennisation de la societe francaise? Henri Mendras soutient la these de la moyennisation de la societe: elevation des niveaux de vie, avec baisse des inegalites et convergence des modes de vie, idee de l'egalite des conditions de Tocqueville. Henri Mendras soutient la these d'un developpement d'une vaste constellation centrale: ensemble de groupes socioprofessionnels ayant en

la pauvreté, il n’existe pas de définition objective des classes moyennes. Dans l'imaginaire collectif, elles représentent cet « entre-deux » situé quelque part entre le « haut » et le « bas » de la société (pour reprendre l'expression d'Henri Mendras) mais qui demeure « toujours assez riches pour payer les augmentations d’impôts et jamais assez pauvres pour bénéficier des allocations » tel que l'exprimait Nicolas Sarkozy en 2005, alors président de l'UMP. Si cette position parait, de prime

taux de scolarisation. Cette prospérité ouvre enfin des perspectives de promotion sociale. La mobilité sociale ascendante progresse, grâce à des effets de structure (Cf Thelot) mais aussi à une plus grande égalité des chances. Le sociologue Henri Mendras montre ainsi le développement des classes moyennes. Le titre proposé par Louis Chauvel (Doc 5) est significatif des transformations de la stratification sociale : "La toupie et le sapin". 3) Le ralentissement de la croissance provoque une progression

indispensable qui contribue à l'élaboration de notre quotidien La moyennisation de la société est aussi un facteur qui nous amène a penser que les classes sociales disparaissent …En effet, Alexis de Tocqueville montre que des le XXème siècle dans son livre « De la démocratie en Amérique » que la démocratie suscite une passion pour l’égalitarisme a l’origine d’une tendance a la réduction des inégalités et donc d’une moyennisation de la société alors que pour lui la lutte des classes laisserait progressivement

nomenclature des PCS.IV - UN PLAN POSSIBLE A LA QUESTION DE SYNTHESEIntroductionLa question de la classification est une question centrale dans les sociétés modernes... Dans les années 70 Henri Mendras s'est attaché à montrer que le recul des inégalités pendant les Trente Glorieuses favorisait une certaine moyennisation de la société française. La fin de la prospérité et le renforcement des difficultés économiques depuis les années 80 ont cependant fait resurgir les problématiques des inégalités sociales

précurseur de cette analyse. Pour lui, la démocratie conduit à l’égalité des conditions. Toutes les sphères de la société connaissent un processus de moyennisation porté par une classe moyenne de plus en plus vaste. Alors, les inégalités de droit disparaissent, la mobilité se développe, les écarts séparant les groupes sociaux se réduisent.  Henri Mendras (Groupe Lois Dirn) considère que le sentiment d’appartenance de classe disparaît, la classe moyenne se développe et intègre une partie de la classe

espace de différences, dans lequel les classes sociales en quelque sorte […] existent en pointillé, non comme une donnée, mais comme quelque chose à faire » Raisons pratiques 1994 6. L’approche de Henri Mendras (1927-2003) : L’analyse en termes de configurations sociales. H. Mendras et plusieurs sociologues français, publiant sous l’anagramme Louis Dirn, critiquent la représentation pyramidale de la société telle qu’elle découle de l’analyse marxiste. En effet, cette dernière est inadaptée

aujourd’hui dépassée, la notion de classe sociale ne signifie plus la même chose qu’à cette époque. En effet, on parle plus aisément de nos jours, de mode de vie, de niveau de vie, d’activités et valeurs communes. On utilise le terme de « moyennisation » selon Henri MENDRAS[11], c'est-à-dire, la constitution d'une vaste classe moyenne réduisant les positions extrêmes dans la stratification sociale et rapprochant les modes et les niveaux de vie, William Lloyd WARNER lui, parlera de « consensus ». L’élévation