Heros Tragique Antigone

partielle et unique, avec toutefois la  possibilité pour les élèves de consulter l’œuvre intégrale filmée à la « Maison Jean Vilar » d’Avignon. Problématique : en quoi le drame romantique renouvelle-t-il les formes de la représentation et la nature du héros de théâtre ? Corpus : Acte I, scène 1 Acte I, scène 4 Acte III, scène 3 (« Tu me demandes pourquoi je tue Alexandre […] le tribunal de ma volonté ») Acte IV, scène 9 Lectures cursives : Ionesco : Le roi se meurt (ed. 1963) Racine :

2) Invention de formes savantes. A. La tragédie2 1524 : premières tragédies ont été écrites et jouées en latin Les tragiques grecs Sophocle et Euripide ont été traduits en français par Lazare de Baïf vers 1540. Cette lecture, ainsi que celle de Sénèque (philosophe et auteur de tragédies romaines) va être décisive, en particulier Sénèque va léguer son stoïcisme au vocabulaire tragique. 1552 : Cléopâtre captive : première tragédie française à sujet profane par Jodelle Le public est celui de l’élite

amoralisme sans appel et sans scrupule annoncent sa fin. Acte I, scène III : Done Elvire, un personnage tragique en opposition à Don Juan et son valet. I) Done Elvire, une héroïne tragique 1) Entrée en scène (première réplique) Elle vient chercher des infos Implore, appelle à sa condescendance A compris Dom Juan, consciente de son dédain, mais prête à s'humilier. --> Héroïne tragique: calme, offensée elle garde sa noblesse [+ Selon plan: «je suis surpris» est un euphémisme] 2)

CONFERENCE PRONONCEE À ATHENES SUR L’AVENIR DE LA TRAGEDIE* * Texte inédit en France. […]Les grandes périodes de l’art tragique se placent, dans l’histoire, à des siècles charnières, à des moments où la vie des peuples est lourde à la fois de gloire et de menaces, où l’avenir est incertain et le présent dramatique. Après tout, Eschyle est le combattant de deux guerres et Shakespeare le contemporain d’une assez belle suite d’horreurs. En outre ils se tiennent tous deux à une sorte de tournant

-C., lors des fêtes de Dionysos (dieu de l’ivresse de la création) des représentations théâtrales étaient données. Ces cérémonies de théâtre avaient alors un enjeu religieux, social et éducatif.Deux grands genres existent alors :- La tragédie. Les héros des tragédies grecques étaient des rois, des princes ou des personnages issus de la légende et de l’épopée. La tragédie est un drame. Il y avait les acteurs et un chœur qui commentait en chantant l’action qui se déroulait sur la scène. Auteurs principaux

(mettre en avant les faiblesses des hommes et ainsi le former), ou n’avoir aucun autre but que d’amuser le spectateur. Elle peut être tragique et traite alors de sujet nobles (la liberté humaine opposée aux lois, à l’amour...) Les personnages sont des rois, des reines, des princes accompagnés de leurs confidents (Antigone d’Anouilh, Phèdre de Racine...). Des héros peuvent aussi être mis en scène, se battant pour l’honneur ou l’amour (Les pièces de Racine et de Corneille mettant en avant le conflit

le public assiste donc à une représentation successive de trois différents points de vue, celui de l’auteur, du metteur en scène et de l’acteur. D’autre part, une même histoire peut être racontée de deux différentes manières comme Antigone de Sophocle et Antigone de Anouih. Chacun en fait sa propre interprétation. Certains artifices comme les apartés ne sont pas non plus très réalistes. Dans Dom Juan par exemple, il parait impensable que Charlotte et Mathurine n’entende pas Dom Juan parler,

démocratique, sont conventionnelles. Dans la mythologie grecque, Oeudipe est le héros tragique qui franchit une limite intangible mettant en danger l’humanité même de l’homme, il met en péril l’ordre de la Cité et le pouvoir des Dieux. Il entre dans la sphère du monstrueux. C’est pourquoi il faut qu’il soit châtié. Pour rétablir l’ordre. C’est Œdipe et le parricide. C’est aussi Créon et Antigone. Tous deux, Antigone et Créon, sont coupables. C’est pourquoi le destin veut qu’ils meurent également

penchés sur des destins tragiques. Alors pourquoi le bonheur semble-t-il être une quête constante ? Nous allons examiner la présence du bonheur dans diverses œuvres littéraires puis comment les personnages accèdent à leurs visions du bonheur et par quels moyens ils y accèdent ou en sont empêché, et enfin comment cette vision est transformée par leurs expériences. Première partie : La recherche du bonheur est une idée omniprésente dans la littérature et de nombreux héros en font leur graal. Leur

=> principe de la bienséance des règles classiques => afin de ne pas heurter le public : tout ce qui va contre la morale est banni (les scènes de violence, la mort, etc.) => Au XVIIe siècle, la bienséance rend le théâtre tragique un théâtre surtout de paroles. => La mort du héros constitue le dénouement typique d'une tragédie mais la mort n'est pas obligatoire. « Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose, Les yeux en la voyant saisiront mieux la chose; Mais il est des objets que l'art